Question d'origine :

Réponse du Guichet

Avatar par défaut bml_reg - Département : Documentation régionale
Le 16/06/2009 à 13h29
QUOTE
"C’est en 1838 que le négociant Pierre de Decrusilly se rendit acquéreur d’un terrain d’une centaine d’ares au lieu dit « Rond Point », dans le territoire de Saint-Antoine. Il baptisa le lieu Cité Napoléon. Son ambition était alors d’élever au centre du Rond Point une statue en l’honneur de l’empereur. Pour cela, il demanda l’autorisation à la municipalité, autorisation accordée et, en 1839 un Bonaparte de neuf mètres de haut, œuvre de J.-B. Lepind fut érigé aux sons de « vive l’empereur ». Copie conforme de la statue de Seurre placée à Paris en 1833 sur le faîte de la colonne Vendôme, cette œuvre de l’ancien élève des Beaux-Arts de Lyon mentionnait sur son socle : « La cité fière de son nom a élevé ce monument en 1839 ». (…) Après le désastre de 1870, le « Napoléon » de Villeurbanne se devait de disparaître. Jacques Buer, maire de la commune, avisa par voie d’affichages les souscripteurs du monument de sa suppression dans les huit jours… Personne ne fut intéressé pour racheter « l’ex-grand homme » sinon un ferrailleur qui le paya alors cent francs. Cette somme fut distribuée aux pauvres de la ville et le Bonaparte disparut."

La statue figure sur un dessin de Chaboud, reproduit dans les deux livres en question.

Vous trouverez des compléments d’informations dans un article de la Revue du Lyonnais, consultable en ligne depuis le site de la Bibliothèque municipale de Lyon.

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