Question d'origine :
Pouvez-vous m'aider à comprendre cette citation latine :
"Sol ipse suas patitur vices. Influxum variante situ. Uno constricti, ceu lino, foedere Pisces, Coniunctae Nato Symbola sunt Veneris. Sunt varii motus, quos excitat Ardor amoris. Hinc Meteora malis tristia, loeta bonis. Et tonitru, et nimbos Sol disiscit altior unus. Mente graves ratio dissipat una nives."
Merci.
Réponse du Guichet
bml_anc
- Département : Fonds Ancien
Le 15/01/2005 à 17h19
Le sens du petit texte latin que vous citez n’est pas évident à comprendre en dehors de son contexte. Il se trouve (quel hasard !) que ce texte sera présenté dans la prochaine exposition Quelle catastrophe ! L’invention du désastre médiatique, à l’Espace patrimoine de la Bibliothèque municipale de Lyon, à partir du 20 janvier 2005.
Il figure dans une gravure de Hieronymus Sperling (1695-1777).
En fait, la gravure et son texte cherchent à rassembler la teneur d'un discours qui occupe les pages 727 à 796 du second tome d'un livre de Wilhem Ignaz Franz Xaver von WILHELM, Annus politicus pars secunda. Coelum aspectabile christiano-politica astronomia in instructione principis observatum…, Münich, Maria-Magdalena Riedl, 1739 (cote BM de Lyon 158090).
La traduction littérale n'en est donc pas aisée.
L'ouvrage présente successivement les 12 signes du zodiaque. Votre texte accompagne celui des Poissons qui sont représentés en haut de la gravure, liés par une corde de lin. Les deux premiers membres de votre texte, qui rappellent que le soleil même supporte ses propres changements, encadrent une scène où l’on voit le soleil, ses différents états et son influence sur le climat de la terre.
Le reste du texte est rassemblé au bas de la gravure. Le début rappelle l’épisode mythologique où, pour échapper au géant Typhon, Vénus et son fils Cupidon se transforment en poissons. Il existe des mouvements variés qu’excite le feu de l’amour. De là naissent des Métérores, phénomènes célestes comme les éclairs, la grêle, la neige et la pluie, tristes quand ils provoquent le mal, heureux (laeta) quand ils provoquent le bien. Les derniers termes font un parallèle entre le soleil qui disperse (disjicit) les nuages et l’esprit qui disperse les neiges.
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