Réponse de Cap’Culture Santé :
Bonjour,
Même si vous parlez de besoin d'uriner APRES la piscine, il s'agit du même mécanisme que celui du besoin d'uriner pendant la baignade. Et cette question nous a déjà été posée.
Voici la réponse que nous avions faite.
Nous vous donnons, à cette occasion, la définition de la
miction du
Larousse médical en ligne :
«
La miction est sous la dépendance d'un mécanisme neurologique pouvant être contrôlé volontairement. Lorsque la vessie est pleine, le sujet ressent un besoin d'uriner ; la vidange de la vessie s'effectue grâce à la contraction du muscle entourant la vessie et à l'ouverture simultanée du col vésical puis du sphincter urétral, qui permettent l'écoulement de l'urine. Lorsque la vessie est complètement vide, le sphincter urétral et le col vésical se ferment et le muscle vésical retourne à l'état de repos, permettant un nouveau remplissage de la vessie par l'urine élaborée par les reins. »
Voici aussi un article proposé par le site
e-santé intitulé
Sport, stress : les impératifs de la vessie, sous titré « un petit pipi avant le marathon... », « la vessie n’aime pas le froid », et Attention au stress ! ».
Enfin, nous pouvons vous rajouter cette référence, tirée du
site d’un club de plongée qui affirme, sous couvert de sources médicales et plus particulièrement physiologiques, que :
«
L’homme est homéotherme, c'est-à -dire qu’il doit maintenir sa température centrale (cerveau, organes thoraciques et abdominaux) aux environs de 37°. Si l’organisme se trouve dans un état de neutralité thermique, (échanges thermiques entre le corps et le milieu ambiant faibles), c'est-à -dire dans l’air entre 24 et 26° et dans l’eau entre 33 et 35°, il n’y a pas de déperdition calorique.
En deçà de ces températures, le corps va se refroidir. Dans l’eau, le corps se refroidit 25 fois plus vite que dans l’air du seul fait de la meilleure conduction dans l’eau par rapport à l’air.
Notre organisme va essayer de préserver sa température centrale par une succession de réactions qui s’enchaînent :
Pour réduire les pertes caloriques, il va se produire une vasoconstriction périphérique (diminution de la circulation au niveau des membres). Cette première réaction va avoir pour conséquence directe un afflux de sang vers le cœur qui va être immédiatement régulée par une élimination de liquide par les reins (envie d’uriner). Ce mécanisme va venir majorer la « diurèse d’immersion » (due à la pression que subit le plongeur) et donc aggraver la déshydratation du plongeur. »
Cordialement,
L’équipe Cap’Culture Santé.
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