Question d'origine :
bonjour,
pourriez-vous m'aider dans ma recherche... ?
je souhaiterai connaître le nom d'éditeurs et leur adresse , qui
en 1775, éditaient des MISSELS ?
en trouvait-on aussi en Provence ?
EN VOUS REMERCIANT POUR VOTRE AIDE...
bien cordialement à vous
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 25/02/2014 à 14h04
Bonjour,
Comme le rappelle l’article Missels et paroissiens. Un patrimoine religieux à conserver par Albert Labarre dès le XVIIIe siècle, la demande [de missels] était si grande que des libraires s’associaient pour la publication de certaines éditions, renouvelant ainsi les méthodes de la Compagnie des usages du début du XVIIe siècle : « À Paris, aux dépens des Libraires associés pour les usages du diocèse » que l’on trouve, par exemple, sur un Missel de Paris de 1752 et un Eucologe de 1757. La production du XVIIIe siècle restait limitée par un certain illettrisme et des prix qui demeuraient élevé (par exemple « 3 livres en feuille » pour l’Eucologe de 1757). Les progrès de l’alphabétisation, un texte plus sobre, généralement limité aux messes du dimanche et aux grandes fêtes, avec un Sanctoral quasi inexistant ont favorisé la multiplication des éditions et des exemplaires.
Sans vous fournir une liste exhaustive, le site livre-rare-book.com présente de nombreux missels datant du XVIIIe siècle. Citons, à titre d’exemple :
* L'Office de la Semaine Sainte, latin et françois, selon le missel et bréviaire romain. Avec l'explication des Cérémonies de l'Eglis., Avignon, Antoine Aubanel, 1783, 1
* Office de la quinzaine de Pâque, en latin et françois, extrait du bréviaire et du missel de Paris, Imprimé par ordre de Monseigneur l'Archevêque, Paris, Les Libraires Associés (Lottin l'aîné), 1777, 1
* Office de la quinzaine de Paque, en latin et en françois, extrait du bréviaire et du missel de Lyon, A lyon, chez Aimé de la Roche 1786.
* L'office de la Semaine Sainte latin français. A l'usage de Rome, et selon le nouveau Bréviaire & le nouveau Missel de Paris avec des réflexions sur chaque jour de la quinzaine. A Paris, chez Claude Hérissant 1771
* L'Office de la Semaine Sainte, latin et françois, selon le missel et bréviaire romain. Avec l'explication des cérémonies de l'Eglise, Paris, Nicolas le Gras, 1743.
* Office de la semaine sainte selon le Missel...ensemble l'explication des Sacrés Mystères representés par les Cérémonies de l'Eglise, Grenoble, Faure, 1729.
* De la Semaine Sainte, françois et latin, contenant le texte & les rubriques du Missel & du Bréviaire Romain... par le sieur A.D.P.D.E.T. , Marseille Jean Mossy 1791
Par ailleurs la Bibliothèque diocésaine de Nancy consacre un dossier à cette thématique. Une recherche dans son catalogue vous permettra d’autres références et donc de nouveaux noms d’éditeur comme Joseph Carrez (1770), Leseure, Monnoyer …
En complément vous pourrez dans google livres chercher « missels » en sélectionnant une période donnée (exemple 1775-1777) et ainsi trouver des éditeurs travaillant en 1775.
Concernant les éditeurs en Provence, nous ne pouvons que vous recommander de parcourir l’ouvrage Le livre en Provence du XVIe au XVIIIe siècle par Jacques Bullioud.
Ce dernier propose, entre autres, un index des imprimeurs, libraiers et relieurs provençaux du XVIe au XVIIIe siècle et étudie chacun d’entre eux. Il indique ainsi que 15 ateliers fonctionnent en Provence au XVIIIe siècle et relèvent les dynasties les plus importantes :
* Les imprimeurs David dont Esprit David (1709-1783), Antoine david (1714-1787), Bernard Emeric David (1755-1839).
* Les Adibert dont Clément André Adibert impriment surtout, au XVIIIe siècle des livres religieux.
* Citons encore les familles Senez, Brebion dont François brebion (173à-1818), Mossy.
En complément, nous vous recommandons la lecture de Livres et lecteurs en Provence au XVIIIe siècle : autour des David, imprimeurs-libraires à Aix par Gilles Eboli.
Pour finir, il existe une littérature abondante concernant Avignon :
* L'imprimerie, la librairie et la presse à Avignon au XVIIIe siècle / René Moulinas; préface de P. Guiral, 1974.
* L'imprimerie à Avignon au XVIIIe siècle [Livre] : [exposition], 17 septembre-20 octobre 1992, Bibliothèque municipale d'Avignon / [préf. par René Molinas], 1992.
Bon travail.
Comme le rappelle l’article Missels et paroissiens. Un patrimoine religieux à conserver par Albert Labarre dès le XVIIIe siècle, la demande [de missels] était si grande que des libraires s’associaient pour la publication de certaines éditions, renouvelant ainsi les méthodes de la Compagnie des usages du début du XVIIe siècle : « À Paris, aux dépens des Libraires associés pour les usages du diocèse » que l’on trouve, par exemple, sur un Missel de Paris de 1752 et un Eucologe de 1757. La production du XVIIIe siècle restait limitée par un certain illettrisme et des prix qui demeuraient élevé (par exemple « 3 livres en feuille » pour l’Eucologe de 1757). Les progrès de l’alphabétisation, un texte plus sobre, généralement limité aux messes du dimanche et aux grandes fêtes, avec un Sanctoral quasi inexistant ont favorisé la multiplication des éditions et des exemplaires.
Sans vous fournir une liste exhaustive, le site livre-rare-book.com présente de nombreux missels datant du XVIIIe siècle. Citons, à titre d’exemple :
* L'Office de la Semaine Sainte, latin et françois, selon le missel et bréviaire romain. Avec l'explication des Cérémonies de l'Eglis., Avignon, Antoine Aubanel, 1783, 1
* Office de la quinzaine de Pâque, en latin et françois, extrait du bréviaire et du missel de Paris, Imprimé par ordre de Monseigneur l'Archevêque, Paris, Les Libraires Associés (Lottin l'aîné), 1777, 1
* Office de la quinzaine de Paque, en latin et en françois, extrait du bréviaire et du missel de Lyon, A lyon, chez Aimé de la Roche 1786.
* L'office de la Semaine Sainte latin français. A l'usage de Rome, et selon le nouveau Bréviaire & le nouveau Missel de Paris avec des réflexions sur chaque jour de la quinzaine. A Paris, chez Claude Hérissant 1771
* L'Office de la Semaine Sainte, latin et françois, selon le missel et bréviaire romain. Avec l'explication des cérémonies de l'Eglise, Paris, Nicolas le Gras, 1743.
* Office de la semaine sainte selon le Missel...ensemble l'explication des Sacrés Mystères representés par les Cérémonies de l'Eglise, Grenoble, Faure, 1729.
* De la Semaine Sainte, françois et latin, contenant le texte & les rubriques du Missel & du Bréviaire Romain... par le sieur A.D.P.D.E.T. , Marseille Jean Mossy 1791
Par ailleurs la Bibliothèque diocésaine de Nancy consacre un dossier à cette thématique. Une recherche dans son catalogue vous permettra d’autres références et donc de nouveaux noms d’éditeur comme Joseph Carrez (1770), Leseure, Monnoyer …
En complément vous pourrez dans google livres chercher « missels » en sélectionnant une période donnée (exemple 1775-1777) et ainsi trouver des éditeurs travaillant en 1775.
Concernant les éditeurs en Provence, nous ne pouvons que vous recommander de parcourir l’ouvrage Le livre en Provence du XVIe au XVIIIe siècle par Jacques Bullioud.
Ce dernier propose, entre autres, un index des imprimeurs, libraiers et relieurs provençaux du XVIe au XVIIIe siècle et étudie chacun d’entre eux. Il indique ainsi que 15 ateliers fonctionnent en Provence au XVIIIe siècle et relèvent les dynasties les plus importantes :
* Les imprimeurs David dont Esprit David (1709-1783), Antoine david (1714-1787), Bernard Emeric David (1755-1839).
* Les Adibert dont Clément André Adibert impriment surtout, au XVIIIe siècle des livres religieux.
* Citons encore les familles Senez, Brebion dont François brebion (173à-1818), Mossy.
En complément, nous vous recommandons la lecture de Livres et lecteurs en Provence au XVIIIe siècle : autour des David, imprimeurs-libraires à Aix par Gilles Eboli.
Pour finir, il existe une littérature abondante concernant Avignon :
* L'imprimerie, la librairie et la presse à Avignon au XVIIIe siècle / René Moulinas; préface de P. Guiral, 1974.
* L'imprimerie à Avignon au XVIIIe siècle [Livre] : [exposition], 17 septembre-20 octobre 1992, Bibliothèque municipale d'Avignon / [préf. par René Molinas], 1992.
Bon travail.
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