Question d'origine :
Quels étaient les sujets les plus souvent représentés sur les tapisseries en Chine du Moyen Age au 17e ?
Réponse du Guichet
bml_art
- Département : Arts et Loisirs
Le 27/02/2014 à 10h33
En préambule, il nous parait important de signaler que les critères d’appréciation des sujets représentés dans l’art chinois sont différents des nôtres du fait de leur civilisation. Voici ce qui est dit à propos des grands thèmes des peintures chinoises dans l’ouvrage Le cœur et la main : l' art de la Chine traditionnelle / Yolaine Escande :
« De façon générale, les peintures chinoises ne représentent jamais de nus, de natures mortes ni même de scènes de bataille, contrairement à ce que l'on connaît en Europe ou même au Japon. Et les motifs des lettrés sont encore plus restreints que ceux des académiciens ou des professionnels. Globalement, leurs sujets favoris ceux qui peuvent être réalisés aisément à l'aide du coup de pinceau calligraphique : les paysages et les jardins, les rochers, les trois amis du froid (pin, bambou et prunus), les fleurs (orchidées, chrysanthèmes, pivoines) et les insectes, les animaux (chevaux, singes, oiseaux) et les portraits de type schématique. Tous ces thèmes sont porteurs de sens emblématique et incarnent les vertus attribuées aux lettrés. Par exemple, le bambou exprime la droiture, la simplicité et le jeûne du cœur (Zhuangzi, § 19), c'est-à-dire le détachement des poussières du monde ; l'orchidée, la modestie ou les qualités cachées ; le pin, la droiture dans l'adversité ; le prunus, qui fleurit sous la neige et les frimas, la pureté et la loyauté malgré les épreuves ; le cheval, c'est le lettré, obéissant et loyal envers son maître comme le lettré l'est envers son souverain, etc.
Les thèmes de la peinture professionnelle sont plus variés que ceux des lettrés : outre les portraits officiels, les paysages, les bâtiments, les fleurs, les insectes, les animaux, on y trouve également des scènes bucoliques, sortes d'images d'Épinal, des scènes de la vie citadine et des peintures religieuses. Néanmoins; les sujets et genres picturaux chinois ne peuvent se comprendre que dans leur contexte, et particulièrement par leur fonction. »
Nous n’avons trouvé que peu de documents en français évoquant la tapisserie, qui semble avoir été quelque peu négligée par les historiens de l’art en comparaison avec d’autres arts décoratifs : la céramique, le jade, le laqué, les bronzes, l’orfèvrerie ou la porcelaine.
S’il n’est pas possible de faire des statistiques sur les sujets représentés, on peut cependant en évoquer les grandes tendances en fonction des époques et des lieux étudiés.
Dans le livre L'art de la Chine / William Watson, nous relevons le passage suivant consacré au tissage :
« … Le décor figuré marque le pas dans le laqué, tandis qu'il se développe dans la porcelaine. Il est utilisé dans le textile depuis l'époque Han en tout cas. Il semble que jusque-là les motifs décoratifs des tissus n'aient été qu'une combinaison, parfois même fort compliquée, de motifs rhomboïdes obtenus par un effet de chaînes. Tandis que l'influence de l'effet de chaîne se faisait encore fortement sentir dans les textiles Han, l'introduction du métier à tisser à plusieurs trames rendait maintenant possible le tissage de damassés polychromes faisant apparaître des sujets tels que des lions et des dragons se mouvant parmi les nuages.
Au IIe siècle av. J.-C. apparaît une tradition en matière de tissage extrêmement stylisée, de paysages (on en a trouvé des exemples en fouillant des tombeaux des Xiongnu, à Noïn-Ula, en Mongolie du Nord) et celle-ci exerce encore une influence sur des traitements d'arbres caractéristiques des pièces de soie damassée à cinq couleurs trouvées à Astana, près de Turfan dans le Xinjiang, ce qui les situe en 551. Le développement rapide du tissage décoré apparut au VIIIe siècle et s'accompagna de l'adoption d'un métier à tisser plus élaboré qu'auparavant. Provenant du même site de Turfan existe un échantillon de tissage en soie damassée, en huit couleurs sur double trame. L'élément de plus grande dimension est une rosace très élaborée rappelant les motifs imprimés au centre des plats dans la poterie contemporaine à vernis plombifère à trois couleurs. Autour de ce motif sont disposés des semis de fleurs et d'arbustes associés à des effets de nuages et d'oiseaux en vol. Il semble bien que des tissages ornés de vastes médaillons incluant animaux et plantes, plus ou moins stylisés, aient déjà été fabriqués à la fin de la période Han et qu'ils aient fait partie des produits exportés par la route de la Soie à travers l'Asie centrale vers l'Asie occidentale. On en a découvert un exemple à Palmyre, daté du IIe ou du IIIe siècle, où des rangées verticales de cercles à l'intérieur desquels deux paires de tigres face à face alternent avec des motifs floraux aux pétales stylisés. Le médaillon dont la bordure est un anneau formé de petits cercles deviendra d'usage courant (c'est aussi un motif largement employé dans l'art perse de l'époque Sassanide) ; tout autour sont disposés une grande variété de motifs : lions, dragons s'affrontant, symboles graphiques de chance. À l'intérieur de l'anneau, on a placé des animaux s'opposant - cerfs, canards, monstres ailés, etc. - et sur un fragment de Turfan, deux hommes se tiennent de part et d'autre d'une grande jarre à vin. Les broderies de fleurs sur des rinceaux de tiges, de la période Tang, procèdent du même réalisme que celui qui s'est manifesté dans le même temps en d'autres domaines. Tout au long de l'histoire du textile chinois, on retrouve cette dominante dans l'art décoratif : les fleurs jaillissant en un mouvement continu de spirale et le thème du médaillon qui, dès les premiers temps, s'était établi dans la tradition du tissage. Le rythme conféré à cette décoration est toujours caractéristique de la Chine, les plus grands motifs s'unissant si naturellement les uns aux autres et également aux éléments plus réduits du dessin, supprimant tout effet de répétition. Ces thèmes floraux sont beaucoup plus élaborés et affinés dans leur détail que ceux réalisés par les potiers du nord d'après les modèles Tang. L'influence de la décoration florale Song sur la porcelaine ne se manifeste pas avant l'apparition, aux XIVe et XVe siècles, du décor peint sous couverte. On ne peut évaluer exactement l'influence du textile Song au-delà de la Chine et, en ce qui concerne l'Europe, elle ne peut être dissociée de l'apport des tisserands de l'Islam. Il est certain que les tisserands chinois se sont établis dans les principaux centres de l'Asie occidentale où des soieries chinoises ont été fabriquées. Sur certains fragments, conservés en Occident depuis le XIVe siècle, on découvre un mariage si intime entre les éléments chinois et persans qu'on a pu les qualifier de sino-islamiques. Les thèmes principaux sont ceux qui ont pour base une bande sinueuse de grandes et de petites fleurs en alternance, et ceux qui font appel à une disposition plus statique d'éléments ovales. Les uns et les autres ont exercé une grande influence sur les textiles occidentaux. Mais par ailleurs, une autre technique, pratiquée par les tisserands chinois, les a conduits à se rapprocher à l'extrême des détails et du style le plus authentique de la peinture au pinceau. Tel est le cas des soies des kesi (soie découpée), ou tapisseries miniatures. Réalisés avec les plus beaux fils de soie, les dessins des kesi de l'époque des Song du Sud ressemblent tellement à des peintures sur soie qu'il faut les voir de près pour déceler le tissage. Une œuvre de cette envergure appartient à peine à la catégorie du travail en série, et l'influence exercée sur les autres arts par les oiseaux, les fleurs et les paysages du kesi a sans doute été de même nature que celle de la véritable peinture. »
Le livre, Soieries de chine / Gao Hanyu, est l’ouvrage actuel de référence et de synthèse sur le sujet, constamment enrichi des découvertes archéologiques depuis les années 50. A lui seul, il comblera toutes vos attentes. Il dresse l’historique de la tapisserie, des origines au 19e siècle ; il inventorie des différents textiles produits par les tisserands chinois, les techniques de teinture et d’impression, les techniques de tissage et les points (tous représentés en schémas et photos) ; il contient 275 illustrations en couleur et en grand format, montrant les œuvres textiles en entier ou en détail.
Sur les motifs décoratifs, l’auteur écrit :
« Dans la Chine ancienne, les motifs trouvent leur origine dans l'observation minutieuse de la nature et dans les formes que revêt la vie sociale. Tandis que l'inspiration du peintre est libre de toute contrainte, le tisserand et la brodeuse sont limités par le matériau même qu'ils utilisent et par les outils dont ils se servent. Cependant, les motifs qui ornementent les tissus chinois sont d'une richesse incomparable. Ils ont aussi une signification toute particulière.
En retraçant leur évolution, nous trouvons que, pendant la préhistoire, les formes sont simples et géométriques. Elles deviennent plus élaborées sous les Shang, où apparaissent la courbe, le losange, les volutes et des motifs propres au répertoire stylistique chinois appelés
En Chine, la création des motifs est étroitement liée à l'élaboration de l'écriture. Comme les idéogrammes, inventés pour conserver les formules magiques des devins, les motifs sont chargés d'une signification symbolique. Sous les Zhou, la tendance va à l'élaboration de lignes pures et fluides représentant des formes géométriques complexes ou des éléments de paysage (montagnes et eaux) stylisés. Tendance qui s'affirme sur les bronzes antiques comme sur les tissus. La stylisation des motifs se poursuit sous les Royaumes Combattants. L'influence de la culture de Chu, qui se développe alors dans la vallée du fleuve Bleu, est déterminante. Elle se manifeste dans la création d'un extraordinaire bestiaire où les animaux fabuleux, dragons et phénix, se mêlent aux animaux réels. Elle influence, de manière durable, l'art des dynasties postérieures. Les soieries Han nous montrent souvent, sur un fond de motifs géométriques complexes et de volutes de nuages, des animaux et des oiseaux réels ou imaginaires ; on y rencontre souvent des inscriptions de bon augure. Ces dernières sont fréquentes sur les miroirs de bronze et les pierres gravées de l'époque.
Au cours des dynasties suivantes, la tradition héritée des Han se perpétue tandis que se manifeste l'influence des motifs ornementaux importés de l'Occident le long de la route de la Soie. Les thèmes décoratifs bouddhiques apparaissent alors, scènes de la vie du Buddha, évocation des Terres pures, fleurs de lotus. Les maîtres tisserands des Sui et des Tang parachèvent le répertoire des motifs ornementaux, qui s'enrichit encore d'influences étrangères ; par exemple, le thème des animaux affrontés dans des médaillons, emprunté à la Perse sassanide, se rencontre fréquemment sur les soieries Tang. Sous les Song, la peinture lettrée et celle des « fleurs et oiseaux » dominent toute la vie artistique. Les sujets religieux cèdent peu à peu la place aux sujets intimistes et aux scènes inspirées par la nature. Des Song aux Qing, le répertoire des motifs iconographiques s'agrandit encore et se codifie.
Les motifs exécutés d'après nature sont très nombreux. Remarquables par leur souci d'exactitude et de fidélité au modèle réel, fleurs, oiseaux et insectes sont traités d'une manière naturaliste qui ne nuit en rien à leur raffinement. Les maîtres tisserands s'inspirent directement des œuvres peintes ; ils les « transcrivent » dans leurs célèbres tapisseries de soie ou
Yuan avec d'admirables chefs-d’œuvre et ne sera jamais abandonnée.
Les motifs symboliques sont un « deuxième langage ». Ainsi le pin, la grue et la pêche symbolisent-ils l'immortalité ou la longue vie. La pivoine, considérée comme la reine des fleurs, évoque, quant à elle, la richesse et la noblesse. En compagnie de l'hibiscus (
D'autres motifs sont typiquement chinois, en ce sens qu'ils sont fondés sur des jeux de mots, graphiques ou phonétiques, propres à la langue chinoise. Ainsi, l'homophonie qui existe entre le caractère qui désigne le bonheur (
Certains motifs appartiennent à des ensembles emblématiques. On rencontre, par exemple, les « Huit Trésors du Lettré » qui sont la perle, le phonolithe, la pièce de monnaie, le rhombe, les livres, les tableaux, la corne de rhinocéros, la feuille d'artemisia. Un autre ensemble est composé des Huit Symboles taoïstes de l'immortalité : l'éventail, l'épée, la calebasse, les castagnettes, la corbeille de fleurs, la canne, la flûte et le lotus. Le bouddhisme a, comme les deux autres religions chinoises, ses Huit Joyaux qui sont la conque, le parasol, le baldaquin, le vase, le lotus, les poissons, le nœud et la Roue de la Loi. Ces listes peuvent varier légèrement.
Images de l'univers et de la nature, les motifs sont aussi les reflets de la vie sociale. Depuis la plus haute antiquité, ornements et parures reflètent la position des individus dans la société. Sous les Zhou, les symboles désignant l'empereur et l'impératrice sont respectivement le dragon et le phénix. Ils le demeureront tout au long de l'histoire. Douze insignes sont, en outre, réservés au souverain, « Fils du Ciel » et garant de l'ordre universel : ce sont le soleil, la lune et les étoiles qui illustrent les principaux sacrifices annuels faits par l'empereur ; le symbole
Certains thèmes illustrés dans les soieries chinoises sont inspirés des légendes. Ainsi les Huit Immortels célébrant la Divinité de la Longévité ou qui traversent la mer à pied pour se rendre chez la reine mère d'Occident (
Par ailleurs, nous avons déniché sur internet un article plus ancien sur la tapisserie en Chine, intitulé Tissus et tapisseries de soie dans la chine ancienne, par Bernard Vuilleumier, publié dans la Revue de l'art ancien et moderne, Paris. Tome 69, 1936, pages 197-216 et tome 71, 1937, pages 243-245.
« C'est sous la dynastie T'ang que l'art du textile atteint son plus grand développement. La tapisserie, sous cette dynastie, était souvent plus fine que la peinture elle-même et pouvait être considérée comme une œuvre d'art véritable. »
« Les kosseu sont toujours composés d'une chaîne constituée par un ensemble de fils parallèles tendus sur un métier et de la duite formée par l'aller et le retour du fil de trame. La technique de la tapisserie de soie chinoise fut la même que celle des Gobelins avec cette différence que l'ouvrier chinois exécutait des tapisseries d'une finesse extraordinaire et qu'il se servait quelquefois du pinceau pour l'exécution de certains détails. Ces tissus utilisés pour des robes ou des peintures murales atteignaient de grandes dimensions... Le travail du kosseu est fascinant, puisque nous avons compté de 20 à 24 fils de chaîne au centimètre et jusqu'à 114 fils de trame sur 1 cm de chaîne, tandis que les Gobelins les plus fins n'accusent que 8 à 11 fils de chaîne au centimètre et 22 fils de trame sur 1 cm de chaîne. »
« Il faut souligner l'essor prodigieux du kosseu sous l'époque Song (960 à 1279 après J.-C.). Certes le grand développement de la peinture pendant cette époque exerça une influence directe de toute importance sur la tapisserie. Des tisseurs fameux représentèrent en kosseu non seulement des documents originaux de calligraphes de très grand renom, mais ils reproduisirent en tapisserie de soie les peintures des plus grands maîtres, membres de l'Académie de peinture de l'époque (Pl. III). »
« Sous les Song, le kosseu fut tissé sur un métier très primitif, le travail fut d'une complication extrême, et c'est justement le métier primitif qui accorda aux artistes une liberté d'action dans la technique qui leur permit d'exécuter les tapisseries de soie les plus précieuses et les plus prodigieuses. Les divers empereurs de la dynastie Song encouragèrent la peinture et protégèrent l'art de la tapisserie, dont les plus grands maîtres furent : Tchou K'o-jeou, Tch'en Tsoufan, Wou Hiu, Wou To et Tchou Siang-tong. Leurs travaux remarquables dépassèrent parfois en beauté les œuvres des peintres les plus célèbres qu'ils copièrent. Sous la dynastie Yuan, de 1280 à 1368, l'art du textile dut beaucoup au développement des échanges avec les pays voisins. Une manufacture gouvernementale fut établie à Hang-tcheou où des artisans habiles furent recrutés et encouragés. »
« L'usage du pinceau pour relever quelques détails des motifs de kosseu débuta probablement, mais très discrètement, sous la dynastie Song ; cette méthode de simplification fut aussi employée sous les Yuan pour marquer certains détails très fins. Ce moyen s'accentua pendant certaines périodes de la dynastie Ming (1368 à 1644). Cependant la « tapisserie imitant la peinture » continua à ressembler à celle de l'époque Song.
Voulant se débarrasser du formalisme compliqué du style de la dynastie précédente, l'empereur Hong-wou (1368 à 1398) institua des restrictions concernant la fabrication des textiles et défendit l'emploi de la tapisserie. Toutefois, sous le règne de l'empereur Siuan-tö, la fabrique de soie gouvernementale et la manufacture de broderies reprirent leur activité. À côté de ces institutions, le « Mei-tsao-so » fut établi, et cet art fut protégé et encouragé. On négligea le style Yuan et l'on prit pour modèles les styles T'ang et Song. Les produits de premier ordre de cette époque sont ceux de Ying-t'ien (Nan-kin), Sou-hang (Sou-tcheou et Hang-tcheou), Song-kiang et Hou-tcheou. Les époques où les fabrications de textiles furent les plus prospères sont celles de Hong-wou (1368 à 1398), Siuan-tö (1426 à 1435), Tch'êng-houa (1465-1478), Kia-tsing (1522 à 1566).
Si les artisans Ming se servirent davantage du pinceau pour relever les motifs de leur kosseu, c'est qu'il est très difficile d'obtenir par le tissage un parfait rendement des détails très minutieux ainsi que des dégradés de peinture. Il était presque impossible à l'artiste tisseur le plus habile de faire ressortir la vie et le mouvement.
Ce fut dans le but d'y remédier que le pinceau fut si souvent employé. Par la suite, l'artiste en vint à éviter le travail le plus difficile du tissage et l'usage du pinceau devint très courant. Ce fut si simple qu'on alla jusqu'à tisser les parties essentielles du dessin pour les terminer à l'aide de la peinture, ce qui fut très courant à la fin de la dynastie des Ming et se propagea sous celle des Ts'ing.
L'étude de la tapisserie de soie de la dynastie des Ts'ing (1644 à 1911) nous met en contact avec cette culture brillante et fastueuse, qui, malheureusement, n'eut ni la force de créer ni celle d'éviter la décadence. Certaines tapisseries du XVIIe siècle sont d'une finesse extraordinaire, quelquefois sans rehauts de peinture, mais la trame ne fut jamais si serrée et, dans les pièces les plus fines de cette époque, nous n'avons pas compté plus de 90 fils de trame sur 1 cm de chaîne.
Si les pièces montées en kakemono furent passablement rehaussées de peinture, il semble que les artistes vouèrent plus d'attention aux robes impériales officielles de sacrifice et de cérémonie, considérées en Chine comme de véritables œuvres d'art, ainsi qu'aux objets pouvant servir à l'empereur. Ces tapisseries nous font penser à l'atmosphère raffinée des époques K'ang-hi et Yong-tcheng. »
Du même auteur, vous pouvez vous reporter à l’ouvrage Exposition des tapisseries et tapis de la Chine, du VIIe au XIXe siècle : Exposition, Paris, Musée des Gobelins, avril-mai 1936 / [Avant-propos de François Carnot]
Autres référence repérées par l’intermédiaire du Sudoc :
Pour un retour au k'o-sseu. le role de la tradition : sa redecouverte et sa transmission / Souk-hi Li ; sous la direction de Franck Popper
Masterpieces of Chinese silk tapestry and embroidery in the National Palace Museum / @Kuo li ku kung po wu yüan
Notes on the Origin of Chinese K'o-ssu Tapestry / Schuyler Cammann
Sur Abebooks, librairie de livres anciens, vous avez la possibilité actuellement vous procurer pour une somme raisonnable le livre
Chinese Silk Tapestry : k'o-ssu / Jean Mailey
Sur Internet, si vous lisez l’anglais, bien d’autres articles utiles à votre recherche sont consultables par un moteur de recherche en tapant les mots «
DANS NOS COLLECTIONS :
Ça pourrait vous intéresser :
Commentaires 0
Connectez-vous pour pouvoir commenter.
Se connecter