Question d'origine :
Bonjour,
M'intéressant à la question des OVNI surtout dans les années 1950,
je souhaiterai disposer de quelques procès-verbaux (auditions de témoins et/ou enquêtes) établis par la Gendarmerie nationale sur des cas§observations des années 1950. Ils me permettraient de me faire une idée de la procédure suivie, peut-être de l'état d'esprit du témoin et du militaire recueillant le témoignage et, surtout, du contenu de celui-ci.
Je pense qu'il serait très pertinent d'étudier :
- le plus ancien PV de Gendarmerie dans ce domaine,
- un ou deux PV de l'année 1952,
- un ou deux PV de l'année 1954.
Pourriez-vous m'indiquer comment obtenir ces documents et s'il existe un service spécialisé qui s'occuperait de ce genre de demandes. J'ai déjà envoyé un mail au SHD de Vincennes mais sans réponse à ce jour.
En vous remerciant.
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 10/10/2014 à 11h04
Bonjour,
Le Service historique de la gendarmerie nationale a publié un Guide de recherche détaillant les fonds d’archives, qui vont de la centralisation à Vincennes jusqu’aux Archives départementales.
Ce site de généalogie décrit les offres de documentation du Service historique de la Gendarmerie Nationale, notamment les PV accessibles 60 ans après les faits.La plupart des archives n’offre pas de services à distance. Le chercheur doit se rendre en salle de lecture pour consulter les documents.
Un article dans Bleu défense de septembre 2013 est consacré aux OVNI, ou plus exactement aux PAN (Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés). Jean-Pierre Troadec, co-auteur des OVNI aux PUF (Que sais-je ?) et lui-même commandant de gendarmerie, cite comme historique le dossier établi à partir de l’observation et des photographies d’un gendarme lui-même en 1975 :
« Le 6 juin 1975 un gendarme de l’escadron de gendarmerie mobile de Révigny-sur-Ornain, dans la Meuse, O.G., 25 ans, roule avec sa R15 sur la D 103 vers la Chapelle Notre Dame de Grâce de Révigny. Il est 21 h 30. Photographe amateur et photographe de l’escadron il est équipé d’un Asahi Pentax SP 500. Au-dessus du bois il voit un halo lumineux rouge orangé vif. Un large halo lenticulaire barré d’un creux en son milieu. De 4 à 5 m d’épaisseur pour une longueur estimée de 40 m, stationnaire. Le gendarme prend un premier cliché, puis un second avec une pose. A ce moment précis le phénomène se déplace rapidement à une vitesse « énorme » et disparaît dans le ciel dans une trajectoire en forme de « S ». O.G. fait un PV. Aucune explication n’a été trouvée à ce jour.
Le cas reste exemplaire, il figure en détail dans les deux éditions différentes du livre « Dans les archives inédites des services secrets », éditions L’Iconoclaste, 2010 et 2011. »
Puisqu’un service de recherche depuis 1977 est chargé de ces phénomènes, nommé aujourd’hui GEIPAN, dont la Direction générale de la Gendarmerie participe au Comité de Pilotage, il serait sans doute opportun de les interroger sur l’archive des années 1950, qu’ils ont peut-être étudiée :
« Le CNES étudie les PAN depuis 1977, date de la création du GEPAN (Groupe d’Étude des Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés). En 1988, le GEPAN est remplacé par le SEPRA (Service d’Études des Phénomènes de Rentrées Atmosphériques). Fin 2001, la Direction générale du CNES commande un audit pour statuer sur l’avenir de l’activité.
En 2005, à la suite d’un audit, le Président du CNES décide la restructuration de l’activité et le GEIPAN (Groupe d’Études et d ’Information sur les Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés) se substitue au SEPRA, avec une recommandation importante d’informer le public en toute transparence. Cette recommandation se retrouve dans le I (I pour Information) ajouté au sigle GEIPAN et s'exprime concrètement à travers la publication, entamée en 2007, des archives et dossiers du GEIPAN, via son site internet public, et à travers une communication grand public plus volontaire (site internet, plaquettes, conférences, contacts presse et médias). »
DCT/DA/GEIPAN
Centre spatial de Toulouse
18 Avenue Edouard Belin 31401 Toulouse Cedex 9.
+33(0)5 61 27 48 01.
geipan@cnes.fr
« CNRS Ufologie »
Le Service historique de la gendarmerie nationale a publié un Guide de recherche détaillant les fonds d’archives, qui vont de la centralisation à Vincennes jusqu’aux Archives départementales.
Ce site de généalogie décrit les offres de documentation du Service historique de la Gendarmerie Nationale, notamment les PV accessibles 60 ans après les faits.
Un article dans Bleu défense de septembre 2013 est consacré aux OVNI, ou plus exactement aux PAN (Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés). Jean-Pierre Troadec, co-auteur des OVNI aux PUF (Que sais-je ?) et lui-même commandant de gendarmerie, cite comme historique le dossier établi à partir de l’observation et des photographies d’un gendarme lui-même en 1975 :
« Le 6 juin 1975 un gendarme de l’escadron de gendarmerie mobile de Révigny-sur-Ornain, dans la Meuse, O.G., 25 ans, roule avec sa R15 sur la D 103 vers la Chapelle Notre Dame de Grâce de Révigny. Il est 21 h 30. Photographe amateur et photographe de l’escadron il est équipé d’un Asahi Pentax SP 500. Au-dessus du bois il voit un halo lumineux rouge orangé vif. Un large halo lenticulaire barré d’un creux en son milieu. De 4 à 5 m d’épaisseur pour une longueur estimée de 40 m, stationnaire. Le gendarme prend un premier cliché, puis un second avec une pose. A ce moment précis le phénomène se déplace rapidement à une vitesse « énorme » et disparaît dans le ciel dans une trajectoire en forme de « S ». O.G. fait un PV. Aucune explication n’a été trouvée à ce jour.
Le cas reste exemplaire, il figure en détail dans les deux éditions différentes du livre « Dans les archives inédites des services secrets », éditions L’Iconoclaste, 2010 et 2011. »
Puisqu’un service de recherche depuis 1977 est chargé de ces phénomènes, nommé aujourd’hui GEIPAN, dont la Direction générale de la Gendarmerie participe au Comité de Pilotage, il serait sans doute opportun de les interroger sur l’archive des années 1950, qu’ils ont peut-être étudiée :
« Le CNES étudie les PAN depuis 1977, date de la création du GEPAN (Groupe d’Étude des Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés). En 1988, le GEPAN est remplacé par le SEPRA (Service d’Études des Phénomènes de Rentrées Atmosphériques). Fin 2001, la Direction générale du CNES commande un audit pour statuer sur l’avenir de l’activité.
En 2005, à la suite d’un audit, le Président du CNES décide la restructuration de l’activité et le GEIPAN (Groupe d’Études et d ’Information sur les Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés) se substitue au SEPRA, avec une recommandation importante d’informer le public en toute transparence. Cette recommandation se retrouve dans le I (I pour Information) ajouté au sigle GEIPAN et s'exprime concrètement à travers la publication, entamée en 2007, des archives et dossiers du GEIPAN, via son site internet public, et à travers une communication grand public plus volontaire (site internet, plaquettes, conférences, contacts presse et médias). »
DCT/DA/GEIPAN
Centre spatial de Toulouse
18 Avenue Edouard Belin 31401 Toulouse Cedex 9.
+33(0)5 61 27 48 01.
geipan@cnes.fr
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