chataignes parasitées par un ver blanc
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 21/10/2014 à 16h32
1651 vues
Question d'origine :
Tous les ans systématiquement les chataignes que nous récoltons abritent un petit ver blanc qui,une fois repu, finit par sortir , en faisant un petit trou dans la pelure de la chataigne qui l'habritait;
Nos 2 chataigners ont le meme problème ;
Tous les 2 ont 15 ans;
Les fruits sont rapidement inmangeables;
Que faut il faire pour ne plus voire apparaitre ces petits vers?
merci de votre réponse.
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 22/10/2014 à 10h32
Bonjour,
Tout d’abord, nous vous signalons que les jardiniers du jardin botanique de Lyon répondent à vos questions et vous conseillent :
Un jardinier à votre écoute
Des soucis de cultures au jardin d’ornement ? Des pensées hésitantes pour arroser des plantes d’intérieur ? Du « bouleau » de jardinage dans tous les sens ? Posez vos questions… Envoyez des photos ! Des spécialistes du Jardin botanique vous aideront à cultiver, multiplier, soigner, reconnaitre et déterminer correctement vos plantes, qu’elles soient locales ou exotiques.
Écrivez-nous à :
conseil.botanique@mairie-lyon.fr
Entretien des plantes d'intérieur ou d’extérieur, traitements phytosanitaires, identification de plantes, etc
Source : jardin-botanique-lyon.com
Nous vous conseillons de leur envoyer une photo pour les aider à identifier votre ravageur. En effet plusieurs « suspects » correspondent à votre signalement :
• Le balanin des châtaignes (Curculio elephas) :
Moyens de lutte :
A) Lutte préventive
D'une année sur l'autre durant la récolte, il est nécessaire de ramasser toutes les châtaignes et de détruire celles infestées afin de réduire le nombre de larves qui vont s'enfoncer dans le sol et donner des adultes l'année suivante. Pour ce faire, il est conseillé de bien désherber autour des arbres avant la chute des fruits. Certains cultivars, plus résistants, aux attaques sont à favoriser.
B) Lutte curative
Durant l'hiver et le printemps suivant un travail peu profond de la terre (pour ne pas blesser le système racinaire et favoriser les maladies comme le phytophtora) permet de remonter en surface les larves hivernantes.
En forêt il n'existe aucun produit homologué. Pour les parcelles cultivées, des traitements sur les parties aériennes sont autorisés.
Pour connaître ces traitements, consulter le site e-phy.agriculture.gouv.fr
Source : fredon-corse.com (voir aussi : cliniquedesplantes.fr)
• Le Carpocapse des châtaignes (Cydia splendana) :
D’après fredon-corse.com, les moyens de lutte sont les mêmes que pour le balanin.
On trouve aussi des pièges à phéromone dans le commerce utilisés pour la capture de papillons ravageurs tels que le carpocapse de la châtaigne.
Le site nature-jardins.com donne quelques conseils supplémentaires :
Il existe bien sur des insecticides liquide qui traitent ce problème, mais il faut lire attentivement la notice pour connaître la durée de nocivité pour l'homme et les abeilles qui travaillent pour nous.
Il existe différentes méthodes BIO, la première étant d'accrocher dans vos arbres des pièges à phéromones encollées de glue qui attire les mâles et empêche la fécondation.
Vous avez aussi la possibilité d'accrocher des bandes de carton enduites de glue autour du tronc à 20 cm du sol pour les attraper dès la fin de l'hiver lorsqu'ils essayent de rejoindre les branches de l'arbre.
Une dilution de sucre édulcorant contenant de la saccharose à raison de 10 gr pour 1 litre d'eau. Cela devrait également les protéger mais aura la tendance d'attirer les fourmis.
L'idéal est de traiter l'arbre en hiver avec un insecticide à large spectre. Ce traitement doit se faire par temps calme avec incorporation de mouillant pour fixer le produit à l'écorce. Faites ruisseler pour atteindre trous et interstices. Les premiers carpocapses pondent lorsque les fruits font un petit centimètre.
principaux végétaux concernés
Nous retrouvons ces petits vers dans les Poiriers, Pommiers, Abricotiers, Cognassiers, Pêchers, Pruniers, Châtaignier et Noisetier. Pour éviter ces problèmes, il faut agir dès que la température nocturne dépasse les 15°.
Bon courage !
Tout d’abord, nous vous signalons que les jardiniers du jardin botanique de Lyon répondent à vos questions et vous conseillent :
Des soucis de cultures au jardin d’ornement ? Des pensées hésitantes pour arroser des plantes d’intérieur ? Du « bouleau » de jardinage dans tous les sens ? Posez vos questions… Envoyez des photos ! Des spécialistes du Jardin botanique vous aideront à cultiver, multiplier, soigner, reconnaitre et déterminer correctement vos plantes, qu’elles soient locales ou exotiques.
conseil.botanique@mairie-lyon.fr
Entretien des plantes d'intérieur ou d’extérieur, traitements phytosanitaires, identification de plantes, etc
Source : jardin-botanique-lyon.com
Nous vous conseillons de leur envoyer une photo pour les aider à identifier votre ravageur. En effet plusieurs « suspects » correspondent à votre signalement :
• Le balanin des châtaignes (Curculio elephas) :
A) Lutte préventive
D'une année sur l'autre durant la récolte, il est nécessaire de ramasser toutes les châtaignes et de détruire celles infestées afin de réduire le nombre de larves qui vont s'enfoncer dans le sol et donner des adultes l'année suivante. Pour ce faire, il est conseillé de bien désherber autour des arbres avant la chute des fruits. Certains cultivars, plus résistants, aux attaques sont à favoriser.
Durant l'hiver et le printemps suivant un travail peu profond de la terre (pour ne pas blesser le système racinaire et favoriser les maladies comme le phytophtora) permet de remonter en surface les larves hivernantes.
En forêt il n'existe aucun produit homologué. Pour les parcelles cultivées, des traitements sur les parties aériennes sont autorisés.
Pour connaître ces traitements, consulter le site e-phy.agriculture.gouv.fr
Source : fredon-corse.com (voir aussi : cliniquedesplantes.fr)
• Le Carpocapse des châtaignes (Cydia splendana) :
D’après fredon-corse.com, les moyens de lutte sont les mêmes que pour le balanin.
On trouve aussi des pièges à phéromone dans le commerce utilisés pour la capture de papillons ravageurs tels que le carpocapse de la châtaigne.
Le site nature-jardins.com donne quelques conseils supplémentaires :
Il existe bien sur des insecticides liquide qui traitent ce problème, mais il faut lire attentivement la notice pour connaître la durée de nocivité pour l'homme et les abeilles qui travaillent pour nous.
Il existe différentes méthodes BIO, la première étant d'accrocher dans vos arbres des pièges à phéromones encollées de glue qui attire les mâles et empêche la fécondation.
Vous avez aussi la possibilité d'accrocher des bandes de carton enduites de glue autour du tronc à 20 cm du sol pour les attraper dès la fin de l'hiver lorsqu'ils essayent de rejoindre les branches de l'arbre.
Une dilution de sucre édulcorant contenant de la saccharose à raison de 10 gr pour 1 litre d'eau. Cela devrait également les protéger mais aura la tendance d'attirer les fourmis.
L'idéal est de traiter l'arbre en hiver avec un insecticide à large spectre. Ce traitement doit se faire par temps calme avec incorporation de mouillant pour fixer le produit à l'écorce. Faites ruisseler pour atteindre trous et interstices. Les premiers carpocapses pondent lorsque les fruits font un petit centimètre.
Nous retrouvons ces petits vers dans les Poiriers, Pommiers, Abricotiers, Cognassiers, Pêchers, Pruniers, Châtaignier et Noisetier. Pour éviter ces problèmes, il faut agir dès que la température nocturne dépasse les 15°.
Bon courage !
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