Position en danseuse en velo
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 24/11/2014 à 21h09
594 vues
Question d'origine :
Bonsoir
Pouvez vous m'indiquer l'origine de l'expression " se mettre en danseuse" en velo?
Merci beaucoup
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 25/11/2014 à 14h11
Bonjour,
L’expression, attestée depuis 1919 d’après le Dictionnaire historique de la langue française, qualifie une façon de pédaler debout à bicyclette.
Cette position provoque un déhanchement pouvant être rapproché des mouvements d’une danseuse classique sur ses pointes :
Grimper en danseuse
Position du cycliste qui se dresse sur son vélo, les fesses décollées de la selle, le torse balançant de droite à gauche. Le coureur cycliste prend cette position, qui l’oblige à d’amples mouvements comparables à ceux d’une danseuse se dressant sur ses pointes, pour chercher de la vitesse sur un démarrage et, le plus souvent, pour passer les pentes les plus raides ; étant quasiment debout, c’est en effet grâce au poids de tout son corps qu’il peut alors appuyer sur ses pédales. On a d’abord ditfaire la danseuse , en 1919, puis, monter, grimper en danseuse , en 1924.
Source : Allumer la chaudière: Le Dico savoureux des expressions du cyclisme, Jean-Damien Lesay
Pourquoi dit-on « monter en danseuse » ?
« Monter en danseuse », c’est grimper une pente debout sur les pédales en portant le poids alternativement sur chaque pédale tandis qu’on bascule le vélo en sens inverse afin de conserver l’équilibre. Bref, en « danseuse », le cycliste se dandine comme une ballerine. D’où l’expression. Mais le champion est généralement moins gracile que le petit rat de l’opéra même si son geste doit rester aérien pour mériter la considération. Le Béotien est fasciné par le grimpeur épuisé, remuant son vélo en ahanant, le visage couvert d’une sainte sueur, le regard accroché à la ligne bleue d’un col des Vosges. Armel André, ergonome de l’équipe Renault des grandes années Bernard Hinault, est pourtant formel : « la « danseuse » permet d’ajouter le poids du corps à la force musculaire en projetant le centre de gravité très en avant et rend ainsi le pédalage plus facile. Mais elle provoque un gaspillage d’énergie et nuit beaucoup à l’efficacité du geste cycliste. De plus, martyriser sa machine ne sert à rien. »
Source : Le Vélo, Michel Dalloni
source : luxsure.fr
Bonne journée !
L’expression, attestée depuis 1919 d’après le Dictionnaire historique de la langue française, qualifie une façon de pédaler debout à bicyclette.
Cette position provoque un déhanchement pouvant être rapproché des mouvements d’une danseuse classique sur ses pointes :
Position du cycliste qui se dresse sur son vélo, les fesses décollées de la selle, le torse balançant de droite à gauche. Le coureur cycliste prend cette position, qui l’oblige à d’amples mouvements comparables à ceux d’une danseuse se dressant sur ses pointes, pour chercher de la vitesse sur un démarrage et, le plus souvent, pour passer les pentes les plus raides ; étant quasiment debout, c’est en effet grâce au poids de tout son corps qu’il peut alors appuyer sur ses pédales. On a d’abord dit
Source : Allumer la chaudière: Le Dico savoureux des expressions du cyclisme, Jean-Damien Lesay
« Monter en danseuse », c’est grimper une pente debout sur les pédales en portant le poids alternativement sur chaque pédale tandis qu’on bascule le vélo en sens inverse afin de conserver l’équilibre. Bref, en « danseuse », le cycliste se dandine comme une ballerine. D’où l’expression. Mais le champion est généralement moins gracile que le petit rat de l’opéra même si son geste doit rester aérien pour mériter la considération. Le Béotien est fasciné par le grimpeur épuisé, remuant son vélo en ahanant, le visage couvert d’une sainte sueur, le regard accroché à la ligne bleue d’un col des Vosges. Armel André, ergonome de l’équipe Renault des grandes années Bernard Hinault, est pourtant formel : « la « danseuse » permet d’ajouter le poids du corps à la force musculaire en projetant le centre de gravité très en avant et rend ainsi le pédalage plus facile. Mais elle provoque un gaspillage d’énergie et nuit beaucoup à l’efficacité du geste cycliste. De plus, martyriser sa machine ne sert à rien. »
Source : Le Vélo, Michel Dalloni
source : luxsure.fr
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