Question d'origine :
sur des documents d'etat civil de lyon, il est mentionne cour bourbon et aussi quai bourbon. ou sommes nous exactement
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 18/12/2014 à 14h26
Voici ce que l’on peut lire dans l’ouvrage de Vanario : Rues de Lyon à travers les siècles :
Bourbon (cours, 3e)
Tenant : pont Morand
About. : place Gabriel Péri.
Du nom de la famille royale.
Attesté en 1823 (dél. C. M. Guil.)
Cours de l’Egalité en 1848, reprend son nom vers 1852. La partie comprise entre le pont Morand et la rue Rabelais est dénommée quai de Castellane en 1855, et ensuite quai des Brotteaux (aujourd’hui quai général Sarrail). Le reste (de la rue Rabelais à la place Gabriel Péri) devient cours de la Liberté en 1878. En 1931 le nom du cours de la Liberté est prolongé jusqu’au pont Lafayette.
Et dans : Ponts et quais de Lyon de Jean Pelletier :
Quai général Sarrail
De la place Maréchal Lyautey au pont Lafayette
Ce nom, en suite assez logique du quai de Serbie, honore Maurice Sarrail (Carcassonne, 1856-Paris, 1919), qui commanda l’armée d’Orient de 1915 à la victoire de 1918 et lutta avec succès contre les turcs et les Bulgares. A ses débuts, il porta rapidement après celui de cours Bourbon, le nom du maréchal Boni de Castellane, gouverneur militaire de Lyon de 1852 à 1862, puis de 1870 à 1929, celui de quai des Brotteaux.
Il fut projeté dès 1841. (…) Le quai avec sa promenade plantée et son vaste bas port, fut terminé le 12 juin 1851.
Le quai Victor Augagneur
Du pont Lafayette au pont de la Guillotière
Son extrémité amont fut d’abord, comme pour son voisin, un élément du cours Bourbon, puis devint, lorsqu’il fut projeté sous la Monarchie de Juillet, le quai Joinville, pour honorer le troisième fils de Louis Philippe (…). En 1870, il devint le quai de la Guillotière, et enfin, en 1922, le quai Victor Augagneur (Lyon, 1855 – Le Vésinet, 1922 (…)
Le quai, terminé en 1860 (…) a complètement changé la physionomie antérieure de la rive. Dans les années 1840, entre le cours Bourbon qui aboutit place du Pont et le cours des Brosses prolongeant le pont de la Guillotière, il existe un vaste espace triangulaire en bordure du Rhône. Cet espace, nettement en contre-bas du reste de la Guillotière est un grand port qui sert surtout au débarquement des marchandises venant du haut-Rhône (…)
Cet espace ne sert pas qu’aux bateliers ; il existe une dizaine de véritables maisons (…) Surtout de nombreuses constructions plus ou moins précaires, sur des terrains loués aux Hospices, abritent des dépôts de bois et de pierres et des ateliers qui servent à des tailleurs de pierres et dans la partie nord à des ébénistes qui fabriquent les meubles vendus dans les magasins du cours Bourbon ; ceux-ci se trouvent encore sur le cours de la Liberté, même si les zones de fabrication ont émigré ailleurs. (…)
Vous pouvez lire l’intégralité de ce chapitre en consultant ou en empruntant l’ouvrage largement disponible sur notre réseau de bibliothèques.
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