Comment sont morts mes chats:ondes négatives, électriques ?
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 17/12/2014 à 13h28
562 vues
Question d'origine :
2 de mes chats vivant en appartement, ne sortant pas, sont mort de manière inexpliquable en 4 heures d'intervalle.
Ils n'étaient pas âgés, pas malades, et n'ont pas pu être empoisonnés.
J'en ai fait autopsié un et aucun élément n'est venu expliqué quoique ce soi dans son décès
Par contre, j'ai le malheur d'avoir dans mon voisinage un retraité très "pervers", ancien ouvrier électricien qui a horreur des chats et avec qui j'ai de gros ennuis depuis mon arrivée dans l'immeuble.
J'ai déjà déménagé 1 fois pour aller dans l'immeuble d'à côté car le quartier me plaisait et je ne souhaitais pas le quitter. (Ce sont 2 immeubles mitoyens, qui appartiennent au même propriétaire et gérés par la même régie - ils datent des années 1945 et sont donc assez vieux).
Comble de malchance l'appartement que j'avais réservé a été loué à d'autres personnes suite à une erreur de la régie .... et j'ai été obligée de me "rabattre" sur un appartement vacant situé sur la droite de ce charmant individu (alors que j'occupais celui de gauche avant) mais dans l'autre immeuble. Je pensais tout de même que le mur de séparation serait plus épais et que je serais à l'abri de ses méfaits mais hélas, il n'en a rien été.
J'ai eu droit à des jeux de billes contre le mur pendant des heures et autres torture en tout genre
Réponse du Guichet
gds_se
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 18/12/2014 à 11h58
Bonjour,
Nous vous rappelons, tout d’abord, que nous ne sommes que bibliothécaires et pas experts vétérinaires. Nous ne pouvons donc pas définir la cause de la mort de vos chats mais seulement vous donner quelques pistes.
Le site VetoADom vous explique la marche à suivre si Votre animal s’est électrocuté :
Chez les animaux de petit format, la résistance du corps au courant est très faible donc les lésions sont plus importantes ! Cette résistance est d'autant plus faible que la partie du corps en contact avec l’électricité est fine et humide. La sévérité des lésions est proportionnelle également à la tension et à l'ampérage.
La majorité des cas d'électrocution chez les animaux de compagnie correspond à des mordillements de fils électriques.
Les conséquences :
L’électrocution peut déclencher de très violentes tétanies et convulsions d’apparition immédiate. Une perte de conscience peut survenir instantanément.
Le passage du courant dans l'organisme peut également déclencher un arrêt cardiaque immédiat ou un œdème pulmonaire avec des difficultés respiratoires qui peuvent se manifester jusqu’à 12 heures après l'accident.
Les brûlures de la peau et des muqueuses, au point de contact, peuvent être d’emblée extrêmement graves et être classées en brûlures du 3ème degré. Les brûlures des muqueuses (paroi buccale, langue) doivent être soignées très rapidement pour éviter des lésions handicapantes.
L’électrocution peut également provoquer des brûlures profondes des muscles entraînant des déficits de motricité durables. On peut constater aussi des brûlures sur le trajet des nerfs qui aboutissent à des paralysies. Les nécroses locales de la moelle épinière et du cerveau sont fréquentes.
CE QU'IL FAUT FAIRE
Coupez le courant. Si ce n'est pas possible, ne perdez pas de temps à chercher le disjoncteur: écartez les fils avec un manche à balai en bois sec ou le pied d'une chaise en bois.
Ne touchez pas l'animal tant que son corps est en contact avec l'électricité. Dès que ce n'est plus le cas, écartez-le de la zone où il a été électrocuté.
Faites intervenir un vétérinaire dans les plus brefs délais.
La mort subite du chat (ce qui semble être le cas pour les vôtres) peut s’expliquer par une maladie génétique : la cardiomyopathie hypertrophique.
Qu’est-ce que la myocardiopathie féline (CMH)
La myocardiopathie hypertrophique, aussi appelée cardiomyopathie hypertrophique est souvent désignée par les initiales CMH ou MCH. Le terme anglo-saxon « Hypertrophic CardioMyopathy » (HCM) est parfois utilisé. Dans tous les cas, ces appellations signifient qu’il existe une affection du myocarde, responsable de son hypertrophie. Il s’agit d’un syndrome regroupant de très nombreuses affections. Certaines sont connues, d’autres sont très difficiles à diagnostiquer avec certitude et enfin, dans un nombre de cas non négligeable, la cause est indéterminée. Si malgré tout, ce terme est toujours largement (et souvent un peu abusivement) employé, c’est parce que toutes ces affections ont en commun un tableau clinique relativement identique et associé à la mise en évidence d’un myocarde anormalement épaissi.
Parmi les origines possibles, on peut citer diverses maladies comme l’hyperthyroïdie, l’hypertension artérielle, l’acromégalie, le diabète, des cancers, des causes génétiques, inflammatoires, infectieuses, parasitaires, … […]
Une évolution déroutante
Notre incapacité actuelle à identifier la cause responsable d’une myocardiopathie hypertrophique chez un individu donné (dans une majorité de cas), explique sans doute pourquoi il en existe différentes formes, pourquoi le diagnostic est délicat, combien l’évolution est difficile à prévoir et pourquoi la mise en place d’un traitement peut poser des problèmes.
Le pronostic va du meilleur (« guérison » en quelques mois ou années) au pire (mort subite, thrombo-embolie, troubles respiratoires graves, …) […]
Un nombre non négligeable de chats atteints d’une CMH majeure peuvent pendant longtemps ne présenter aucun symptôme et aucune modification lors d’une auscultation. Ils constituent donc un véritable piège pour le propriétaire, le vétérinaire et le chat. Ce sont en effet des candidats à un « accident cardiaque » tout aussi brutal qu’imprévisible à l’occasion, par exemple, d’une anesthésie pour une intervention aussi banale qu’un détartrage.
Signes cliniques :
Dans la grande majorité des cas, l'affection est asymptomatique. Généralement, c'est l'auscultation d'un souffle cardiaque sans symptôme de décompensation qui permet de suspecter une CMH chez le chat.
Un à deux jours avant une éventuelle décompensation cardiaque (Cf. infra), des signes respiratoires parfois graves (dus à un œdème pulmonaire ou un épanchement pleural) peuvent être décelés (difficulté à respirer = dyspnée, accélération de la fréquence respiratoire = tachypnée, polypnée), ou des signes non spécifiques tels que : vomissement, léthargie ou anorexie.
Parfois, le chat ne présente aucun signe jusqu'à une mort subite.
(Source : La cardiomyopathie hypertrophique du chat (CMH) / Aedrex)
Les différents forums consacrés aux chats nous donnent d’autres explications pour ces morts apparemment inexplicables :
Il y a plusieurs possibilités, c'est un peu comme pour les humains : rupture d'anévrisme, A.V.C ou attaque cardiaque. Mais aussi poisons (mais cette possibilité est quand même moins plausible, car je pense que la minette aurait bavé ou saigné).
(Source : Mort subite ???? / Braves bêtes)
Il est donc difficile, sans être spécialiste, de définir la cause de la mort de vos animaux.
En ce qui concerne vos conflits de voisinage, vous avez la possibilité de faire appel à un conciliateur de justice qui a pour but de trouver une solution amiable pour un différend sur des droits entre 2 parties.
Bonne journée
Nous vous rappelons, tout d’abord, que nous ne sommes que bibliothécaires et pas experts vétérinaires. Nous ne pouvons donc pas définir la cause de la mort de vos chats mais seulement vous donner quelques pistes.
Le site VetoADom vous explique la marche à suivre si Votre animal s’est électrocuté :
Chez les animaux de petit format, la résistance du corps au courant est très faible donc les lésions sont plus importantes ! Cette résistance est d'autant plus faible que la partie du corps en contact avec l’électricité est fine et humide. La sévérité des lésions est proportionnelle également à la tension et à l'ampérage.
La majorité des cas d'électrocution chez les animaux de compagnie correspond à des mordillements de fils électriques.
L’électrocution peut déclencher de très violentes tétanies et convulsions d’apparition immédiate. Une perte de conscience peut survenir instantanément.
Le passage du courant dans l'organisme peut également déclencher un arrêt cardiaque immédiat ou un œdème pulmonaire avec des difficultés respiratoires qui peuvent se manifester jusqu’à 12 heures après l'accident.
Les brûlures de la peau et des muqueuses, au point de contact, peuvent être d’emblée extrêmement graves et être classées en brûlures du 3ème degré. Les brûlures des muqueuses (paroi buccale, langue) doivent être soignées très rapidement pour éviter des lésions handicapantes.
L’électrocution peut également provoquer des brûlures profondes des muscles entraînant des déficits de motricité durables. On peut constater aussi des brûlures sur le trajet des nerfs qui aboutissent à des paralysies. Les nécroses locales de la moelle épinière et du cerveau sont fréquentes.
Coupez le courant. Si ce n'est pas possible, ne perdez pas de temps à chercher le disjoncteur: écartez les fils avec un manche à balai en bois sec ou le pied d'une chaise en bois.
Ne touchez pas l'animal tant que son corps est en contact avec l'électricité. Dès que ce n'est plus le cas, écartez-le de la zone où il a été électrocuté.
Faites intervenir un vétérinaire dans les plus brefs délais.
La mort subite du chat (ce qui semble être le cas pour les vôtres) peut s’expliquer par une maladie génétique : la cardiomyopathie hypertrophique.
La myocardiopathie hypertrophique, aussi appelée cardiomyopathie hypertrophique est souvent désignée par les initiales CMH ou MCH. Le terme anglo-saxon « Hypertrophic CardioMyopathy » (HCM) est parfois utilisé. Dans tous les cas, ces appellations signifient qu’il existe une affection du myocarde, responsable de son hypertrophie. Il s’agit d’un syndrome regroupant de très nombreuses affections. Certaines sont connues, d’autres sont très difficiles à diagnostiquer avec certitude et enfin, dans un nombre de cas non négligeable, la cause est indéterminée. Si malgré tout, ce terme est toujours largement (et souvent un peu abusivement) employé, c’est parce que toutes ces affections ont en commun un tableau clinique relativement identique et associé à la mise en évidence d’un myocarde anormalement épaissi.
Parmi les origines possibles, on peut citer diverses maladies comme l’hyperthyroïdie, l’hypertension artérielle, l’acromégalie, le diabète, des cancers, des causes génétiques, inflammatoires, infectieuses, parasitaires, … […]
Notre incapacité actuelle à identifier la cause responsable d’une myocardiopathie hypertrophique chez un individu donné (dans une majorité de cas), explique sans doute pourquoi il en existe différentes formes, pourquoi le diagnostic est délicat, combien l’évolution est difficile à prévoir et pourquoi la mise en place d’un traitement peut poser des problèmes.
Le pronostic va du meilleur (« guérison » en quelques mois ou années) au pire (mort subite, thrombo-embolie, troubles respiratoires graves, …) […]
Un nombre non négligeable de chats atteints d’une CMH majeure peuvent pendant longtemps ne présenter aucun symptôme et aucune modification lors d’une auscultation. Ils constituent donc un véritable piège pour le propriétaire, le vétérinaire et le chat. Ce sont en effet des candidats à un « accident cardiaque » tout aussi brutal qu’imprévisible à l’occasion, par exemple, d’une anesthésie pour une intervention aussi banale qu’un détartrage.
Dans la grande majorité des cas, l'affection est asymptomatique. Généralement, c'est l'auscultation d'un souffle cardiaque sans symptôme de décompensation qui permet de suspecter une CMH chez le chat.
Un à deux jours avant une éventuelle décompensation cardiaque (Cf. infra), des signes respiratoires parfois graves (dus à un œdème pulmonaire ou un épanchement pleural) peuvent être décelés (difficulté à respirer = dyspnée, accélération de la fréquence respiratoire = tachypnée, polypnée), ou des signes non spécifiques tels que : vomissement, léthargie ou anorexie.
Parfois, le chat ne présente aucun signe jusqu'à une mort subite.
(Source : La cardiomyopathie hypertrophique du chat (CMH) / Aedrex)
Les différents forums consacrés aux chats nous donnent d’autres explications pour ces morts apparemment inexplicables :
Il y a plusieurs possibilités, c'est un peu comme pour les humains : rupture d'anévrisme, A.V.C ou attaque cardiaque. Mais aussi poisons (mais cette possibilité est quand même moins plausible, car je pense que la minette aurait bavé ou saigné).
(Source : Mort subite ???? / Braves bêtes)
Il est donc difficile, sans être spécialiste, de définir la cause de la mort de vos animaux.
En ce qui concerne vos conflits de voisinage, vous avez la possibilité de faire appel à un conciliateur de justice qui a pour but de trouver une solution amiable pour un différend sur des droits entre 2 parties.
Bonne journée
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