Question d'origine :
Bonjour, je recherche des informations sur un type de maison japonaise appelée minka. C'est une maison régionaliste, avec donc de nombreuses typologies. J'ai déjà lu sur le sujet les livres de Teiji Itoh.
Auriez vous des lectures à me conseiller? (Peu importe si elles sont en anglais.)
Cordialement.
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 24/04/2015 à 10h22
Bonjour,
Selon ClickJapan et Wikipédia, "minka" signifie "maison du peuple". Ce type d’habitation se répandit de l’ère Heian (794-1185) jusqu’au début de l’ère Meiji (1868-1912). Il s’agit d’une maison traditionnelle japonaise destinée à l’origine aux artisans, paysans et marchands. On retrouve deux types de minka, les maisons de villes dites machiya et les maisons de campagne nommées nōka. Aujourd’hui, ce terme est utilisé pour désigner toutes les maisons de type traditionnel.
Le style des minka s’avère différent selon l’époque, le type de lieu (ferme, magasin, etc.), la région, l’environnement, le statut du propriétaire, etc. Ces maisons se caractérisent par l’utilisation de matériaux naturels (bois, argile, bambou, terre, paille, etc.).
L’ouvrage Les maisons japonaises et leur environnement (Edward S. Morse) indique que « les paysans n’étaient pas autorisés à construire une maison avec un toit à charpente saillante, c’est-à-dire, un toit dont la partie supérieure, ou le faîte, était surélevé, et qui avait une structure différente. Cela indique l’existence à cette époque de diverses sortes de toits, ou de faîtes ».
En effet, on retrouve des toitures diverses pour les mikan, élément que relèvent Danielle et Vadime Elisseeff dans leur livre La civilisation japonaise : « Les maisons régionales japonaises comprennent toutes des parois de bois et de pisé surmontées d’un toit propre à résister aux intempéries. Ces caractéristiques générales n’excluent pas un particularisme provincial nettement affirmé ». Selon les régions et l’usage des maisons, on observe donc des toitures et des formes différentes, dont voici quelques exemples tirés du même ouvrage :
- Maisons de Tôhoku développées selon un plan en L.
- Maisons de Niigata-ken possédant des porches protecteurs contre la neige.
- Maisons de Nagano-ken avec un toit en double pente douce recouvert de tuiles.
- Maisons de montage recouvertes de lourds toits de loses.
- Maisons de Gifu abritées sous un haut toit de chaume à double pente et soutenues par une puissante poutre maîtresse.
- Bâtiments d’habitation et de travail groupés sous la forme rectangulaire.
Voici une liste d’ouvrages et autres documents qui pourront vous apporter des informations supplémentaires concernant les minka :
- Les maisons japonaises et leur environnement – Edward S. Morse
- La maison japonaise – Jacques Pezeu-Masabuau
- La civilisation japonaise – Danielle et Vadime Elisseeff
- Minka : Traditionnal Houses of Rural Japan – Kawashima Chūji
- Minka : My farmhouse in japan – John Roderick
- Les minka, chaumières du Japon – Vivrelejapon
Sources :
- Minka (ferme) dans le village d’Hottaji (Okayama, Japon) – Photo de Peter Miller
- Minka du parc Nihon Minka-en à Kawasaki (préfecture de Kanagawa, Japon)
Selon ClickJapan et Wikipédia, "minka" signifie "maison du peuple". Ce type d’habitation se répandit de l’ère Heian (794-1185) jusqu’au début de l’ère Meiji (1868-1912). Il s’agit d’une maison traditionnelle japonaise destinée à l’origine aux artisans, paysans et marchands. On retrouve deux types de minka, les maisons de villes dites machiya et les maisons de campagne nommées nōka. Aujourd’hui, ce terme est utilisé pour désigner toutes les maisons de type traditionnel.
Le style des minka s’avère différent selon l’époque, le type de lieu (ferme, magasin, etc.), la région, l’environnement, le statut du propriétaire, etc. Ces maisons se caractérisent par l’utilisation de matériaux naturels (bois, argile, bambou, terre, paille, etc.).
L’ouvrage Les maisons japonaises et leur environnement (Edward S. Morse) indique que « les paysans n’étaient pas autorisés à construire une maison avec un toit à charpente saillante, c’est-à-dire, un toit dont la partie supérieure, ou le faîte, était surélevé, et qui avait une structure différente. Cela indique l’existence à cette époque de diverses sortes de toits, ou de faîtes ».
En effet, on retrouve des toitures diverses pour les mikan, élément que relèvent Danielle et Vadime Elisseeff dans leur livre La civilisation japonaise : « Les maisons régionales japonaises comprennent toutes des parois de bois et de pisé surmontées d’un toit propre à résister aux intempéries. Ces caractéristiques générales n’excluent pas un particularisme provincial nettement affirmé ». Selon les régions et l’usage des maisons, on observe donc des toitures et des formes différentes, dont voici quelques exemples tirés du même ouvrage :
- Maisons de Tôhoku développées selon un plan en L.
- Maisons de Niigata-ken possédant des porches protecteurs contre la neige.
- Maisons de Nagano-ken avec un toit en double pente douce recouvert de tuiles.
- Maisons de montage recouvertes de lourds toits de loses.
- Maisons de Gifu abritées sous un haut toit de chaume à double pente et soutenues par une puissante poutre maîtresse.
- Bâtiments d’habitation et de travail groupés sous la forme rectangulaire.
Voici une liste d’ouvrages et autres documents qui pourront vous apporter des informations supplémentaires concernant les minka :
- Les maisons japonaises et leur environnement – Edward S. Morse
- La maison japonaise – Jacques Pezeu-Masabuau
- La civilisation japonaise – Danielle et Vadime Elisseeff
- Minka : Traditionnal Houses of Rural Japan – Kawashima Chūji
- Minka : My farmhouse in japan – John Roderick
- Les minka, chaumières du Japon – Vivrelejapon
Sources :
- Minka (ferme) dans le village d’Hottaji (Okayama, Japon) – Photo de Peter Miller
- Minka du parc Nihon Minka-en à Kawasaki (préfecture de Kanagawa, Japon)
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