Question d'origine :
Bonjour,
En faisant quelques recherches sur Internet, j'ai appris que le film Rocketship X-M, de Kurt Neumann (1950), fut diffusé en France à partir d'avril 1952 sous le titre Vingt-quatre heures chez les Martiens.
M'intéressant de près au cinéma de science-fiction des annèes 1950, je souhaiterai avoir plus d'information sur ce film, a priori de série B. Pourriez-vous me confirmer qu'il fut bien diffusé au cinéma en France à partir d'avril 1952 ? Serait-il également possible d'avoir des références de critiques parus dans la presse, peut-être dans Les Cahiers du Cinéma ?
En vous remerciant.
Réponse du Guichet
bml_art
- Département : Arts et Loisirs
Le 27/05/2015 à 16h38
La fiche détaillée du film se trouve sur le site IMDb.
Le film est sorti aux Etats-Unis en mai et juin 1950, en France le 23 Avril 1952.
Le site Ciné-Ressources, catalogue collectif des bibliothèques et archives de cinéma, est le site à consulter prioritairement pour rechercher les références des critiques publiées sur un film. La recherche se fait à deux niveaux : revues spécialisées en cinéma et revues de presse généraliste.
Pour le film
1 article(s) de périodiques
Dieu existe, Mars l'a rencontré / Charles Tesson
in : Cahiers du cinéma n° 673, décembre 2011, pages 68-69
Dans le Spécial DVD-Livres, critique du coffret Destination Mars, sorti le 27 septembre 2011 :
« Le film B de science-fiction se heurte toujours de front au problème des moyens, compte tenu de la crédibilité des maquettes, et aux effets spéciaux. Kurt Neumann, réalisateur d'origine allemande, disparu jeune (1908-1958) et connu pour La Mouche Noire (1958), fait dans
D’autres sites permettent d’effectuer un signalement analogue :
Calindex qui regroupe les index de plusieurs revues de cinéma.
4 références d’articles à propos de Kurt Neumann ou du film :
L'écran fantastique n° 199, page 62-63 [Juillet 2000]
Article de 2 pages sur la carrière de Kurt Neumann, avec une photo du film :
« C'est également en 1950 que Kurt Neumann aborde la Science-Fiction en devenant l'auteur complet (production, réalisation et scénario) de
L'écran fantastique n° 324, page 83, dvd [Septembre 2011]
A la rubrique DVD inédits, une page consacrée à la critique du DVD Destination Mars :
« À la suite du Destination Lune d'Irvin Pichel produit par George Pal, la vague du space opera a déferlé dans les années cinquante sur les écrans américains. Ainsi
Positif n° 12, page 5, autre [novembre-décembre1954]
Dans l’article de F. Hoda intitulé Épouvante et Science-Fiction, l’auteur écrit ce paragraphe :
« Pour ma part, je préfère franchement les bonnes intentions de Kurt Neumann, dans son
Positif n° 610, page 69, dvd [décembre 2011]
Dans la rubrique Sélection DVD, le film - qui figure dans le coffret Destination Mars, 2 DVD, Artus Films - est ainsi critiqué :
« Ultime perle de ce coffret,
Cd-Rap en ligne [Ressource en ligne] : Répertoire d'articles de périodiques dépouillés collectivement
Aucune mention pour le film.
BSAP, Bulletin signalétique des arts plastiques.
Aucune mention pour le film.
Si les références de critiques datant de l’époque de la sortie du film, relevées avec l’aide des bases numériques, sont peu nombreuses, il faut cependant tenir compte de plusieurs facteurs :
- un article plus général, sur la science-fiction, peut renvoyer à des critiques antérieures.
- les revues de cinéma ou la presse d’actualité, jusqu’aux années 50 incluses, opéraient une sélection drastique dans le nombre de films analysés et les commentaires étaient souvent réduits. Les sorties de films n’étaient pas systématiquement passées en revue comme maintenant.
- Vous pouvez vous-même tenter la recherche de critiques, en tenant compte de la date de sortie du film en France, le 23 Avril 1952, dans les périodiques de l’époque. Vous obtiendrez un grand nombre de titres de périodiques spécialisés dans le cinéma dans le livre La critique de cinéma / René Prédal, p. 28-48, ainsi que sur les sites Ciné-Ressources et Revues-de-cinema.net.
Dictionnaire du cinéma fantastique et de science-fiction / Frank Lafond, 2014
Ouvrage en prêt actuellement.
Le Cinéma fantastique : les grands classiques américains : du "Monde perdu" à "2001, l'odyssée de l'espace" / Patrick Brion, 1994
Aucune mention du film.
Histoires du cinéma fantastique / Gérard Lenne, 1989
Aucune mention du film.
Le cinéma et la science / coordonné par Alexis Martinet, 1994
Aucune mention du film.
Les films de science-fiction / Michel Chion, 2009
Aucune mention du film.
Fantastique et science-fiction au cinéma / Alain Pelosato, 1999
Aucune mention du film.
Science-fiction : les frontières de la modernité / André-François Ruaud et Raphaël Colson, 2008
Aucune mention du film.
S.F. : art, science & fiction : exposition, Hornu, Musée des arts contemporains, 18 novembre 2012 17 février 2013 / sous la direction de Denis Gielen ; préface de Laurent Busine, 2013
Aucune mention du film.
De beaux lendemains ? : histoire, société et politique dans la science-fiction / éd. sous la dir. de Gianni Haver, Patrick J. Gyger, 2002
Aucune mention du film.
Cinémas de science-fiction / Yves Aumont; avec la collaboration de Thierry Saurat, 1985
Aucune mention du film.
Le Film de science-fiction, 1988
Aucune mention du film.
Regards sur la science-fiction, 1986
Aucune mention du film.
Les temps recomposés du film de science-fiction / Sandy Torres, 2005
Aucune mention du film.
Sience fiction movies / Philip Strick, 1976
En anglais. Résumé de l’intrigue du film en 4 ou 5 lignes.
Le cinéma de science-fiction / Éric Dufour, 2011
Le film est cité à plusieurs endroits dans cet ouvrage qui étudie le genre Science-fiction dans son ensemble :
p. 48-50 : « Le second élément qui fonde la crédibilité de Destination Moon est le suivant : Pal fait appel à des physiciens et des astronomes à titre de conseillers techniques, il engage le scientifique Hermann Oberth, qui avait assuré la même fonction sur La Femme sur la Lune, de Lang, pour imaginer la fusée, et il fait construire un décor censé représenter adéquatement la surface de la Lune. C'est là qu’on voit ce qui sépare Destination Moon de
S-F sérieuse : à la fin du film, les héros, après avoir découvert un bâtiment surmonté d'un dôme métallique, sont attaqués par les derniers survivants martiens, sans cloute réchappés de quelque guerre atomique et revenus à un état antérieur de civilisation. À la différence de Destination Moon,
p. 88-89 : « En outre, les sous-genres eux-mêmes ont des déterminations qui ont un degré de flexibilité. Ainsi, nous avons rangé
p. 93 : « Les trailers de Destination Moon et de
p. 106 : « … La seconde fonction de la menace atomique est d’être liée à un discours moralisateur qui surgit dans de nombreux films : il s'agit d'énoncer très brièvement à un moment donné (souvent la fin du film) que l'homme doit faire un usage éthique de la technoscience (voir par exemple la conclusion de Them !). Cependant, là encore, le sujet n'est pas traité pour autant qu'il n'y a qu'une très vague déclaration d'intention : celle de Klatu dans le Jour où la Terre s’arrêta, ou bien la leçon que doit tirer l'humanité de ce qu'est devenue la civilisation martienne qui s'est autodétruite dans
100 ans et plus de cinéma fantastique et de science-fiction : 1896-2013 / Jean-Pierre Andrevon, 2013
Comporte un résumé analytique du film, ainsi qu’une notice concernant Kurt Neumann :
« Une expédition en route vers la Lune est détournée sur Mars par suite d'une erreur de calcul. Là, les explorateurs découvrent les ruines d'une civilisation anéantie par une guerre atomique. Il reste néanmoins quelques survivants, humanoïdes et retournés à l'âge de pierre, qui tuent deux des astronautes. Les rescapés reviennent sur Terre pour nous prévenir du danger de l'usage de la bombe atomique, mais s'écrasent à l'atterrissage par manque de carburant, non sans avoir pu transmettre l'avertissement par radio. Planet opera typique de la Guerre froide, cette série B a été réalisée dans l'urgence pour 95 000 dollars par Lippert Pictures, afin de profiter du succès de Destination lune, d'Irving Pichel. Notons comme seul effet spécial les séquences martiennes avec une pellicule teintée en rouge, ainsi que l'usage d extraits de film du vol d'un V2 pour le décollage de la fusée et quelques plans aériens. JPA »
L' Apocalypse nucléaire et son cinéma / Hélène Puiseux, 1988
Le film est juste cité en annexes :
« Un groupe d'astronautes découvre sur Mars les traces d'une civilisation qui s'est détruite par l'atome. Les quelques survivants sont retournés à la sauvagerie. Trois astronautes essaient de regagner la Terre, ils meurent en enregistrant leurs observations, en courageux scientifiques. La panne est une panne de fuel. »
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