Bird's lament - générique

Bonjour,

Moondog s’était lié avec Charlie Parker (surnommé « Bird ») et ils avaient le désir de travailler ensemble, dont la mort de Charlie Parker empêcha la réalisation. C’est en 1955, en deuil de l’ami à peine rencontré que Moondog composa Bid’s lament, aussi appelé Lament 1

L'enregistrement sur disque de cette brève pièce (moins de 2 minutes) n’a été réalisé qu’en 1969 et Moondog n’en était pas complètement satisfait, il n’y trouvait pas l’aspect funèbre qui avait présidé à sa composition et il l’a réenregistré à un rythme plus lent dans son dernier disque avec le London Saxophonic.

Mais ce premier enregistrement nous offre une musique inoubliable qui a été abondamment samplée (et dans le cas du sample le plus connu, celui de Mr Scruff pour Get a Move on, il s'agit d'une démarque très fidèle) et original comme copies ont servi comme musiques de publicité (Mr Scruff pour France Télécom) et, nous dit-on partout, comme génériques d’émissions de radio.

En écoutant le morceau, cela parait tellement évident qu’on peut supposer que plusieurs émissions de radio ou de télévision s’en sont effectivement servi. Toutefois nos recherches n’ont abouti ni à partir du titre du morceau de Moondog, ni en compulsant des listes de musiques de génériques. Seul le blog de Laurent Duval nous a permis de retrouver un superbe morceau de saxophone de Moondog qui a servi de générique pour une émission française ; il ne s’agit pas de Bird’s lament mais de Bumbo utilisé par Le rendez-vous des politiques diffusé naguère le samedi à 11 heures sur France Culture.

Le site de référence en français sur Moondog n'aborde pas ce sujet. Le livre passionnant d'Amaury Cornut mentionne que Bird’s lament a servi de générique pour plusieurs émissions, mais il n’en cite aucune.
Devant notre incapacité à vous répondre alors que ce morceau parait une évidence comme générique, nous allons tenter de rentrer en contact avec l’auteur par l’intermédiaire de sa maison d’édition (Le mot et le reste, référence en langue française pour les musiques non classiques). S’il peut nous éclairer, nous ne manquerons pas de transmettre sa réponse.