Question d'origine :
Le Bac à traille à Oullins est installé dans une ancienne église désaffectée.
Je recherche quelques lignes sur ce lieu de culte abandonné.
Merci d'avance
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 08/07/2015 à 09h45
Nous n’avons trouvé que très peu d’informations au sujet de l’église qui vous intéresse.
Dans
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« En 1891, les habitants de la Saulaie demandent une chapelle, vu l’éloignement de l’église Saint-Martin. L’église ouvrit ses portes en 1907 et fut agrandie un an après ; elle ouvrit ses portes en 1907 et fut agrandie un an après. Elle porte le nom de Saint Jean-Marie Vianney, c'est-à-dire du curé d’Ars et servit jusqu’en 1985. Actuellement, l’édifice (après désacralisation) est un lieu de création artistique et d’animation culturelle. La compagnie des arts de la rue, Zanka, y est installée. »
Citons l'ouvrage
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Passion
Le spectacle de la Passion du Christ fut lancé à la Saulaie par l’abbé Perrichon et les jeunes dont il s’occupait, en tant que membre de la congrégation du Prado. Dès 1907, le succès de ce drame-mystère est si important qu’une salle de représentation de près de mille places est construite, en face de l’église Saint-Jean-Marie-Vianney, 15 rued la convention. L’événement présente vingt tableaux et dure trois heures. Il est préparé par les ouvriers des Tanneries, du P.L.M. et des sympathisants venus de Gerland. En 1936, après rénovation du théâtre, le spectacle mobilise environ deux cents exécutants pendant les six dimanches de carême. Les décors sont de Raphaël Gilbert. La dernière Passion est jouée en 1958.
Deux photographies de l’époque permettent de se rendre compte de l’importance que revêtait ces fêtes.
Dans un article du Progrès de Lyon (26 décembre 1998) « Requiem pour une église à vendre », on apprend que depuis quelques années, seules deux cérémonies étaient célébrées dans cette église Pâques et Noël. Le dernier prêtre quitta la paroisse en 1981.
« Portée dans les années 20 par l’essor des industrie variées implantées à la Saulaie, la paroisse a connu ses heures de gloire grâce aux représentations théâtrales des « Mystère de la Passion de Jésus-Christ » qui une fois par an mobilisaient les talents de comédiens amateurs des Sauléens jusqu’en 1958, années de la dernière représentation. »
Un article du 9 avril 2004 du même journal fait part des témoignages de ceux qui ont vécu les Passions.
Si vous voulez approfondir vos recherches, nous vous conseillons de vous rendre aux Archives diocésaines.
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