Quels sont les critères pour qu'un cheval soit un "Pur Sang"
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 02/09/2015 à 16h08
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Question d'origine :
Bonjour,
Je m'intéresse au Turf et je suis tombé sur un article expliquant qu'il était possible d'acheter un Pur Sang, cependant il n'explique pas du tout ce qu'est, au juste, un "Pur Sang".
Quels sont les critères pour qu'un cheval soit effectivement considéré comme "Pur Sang", toutes les races sont-elles concernées, y-a-t-il un organisme qui gère cela ?
Merci par avance de vos éclaircissements
Robert
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 03/09/2015 à 10h38
Bonjour,
Il existe deux grandes races de Pur Sang, les Purs Sang anglais et les Purs Sang arabes.
Pour les Purs Sang anglais, le site des Haras nationaux précise la morphologie et le pedigree de ces chevaux :
«Origine :
Sélectionné pour ses aptitudes à la vitesse, le Pur Sang Anglais domine les courses depuis la création de la race à partir de chevaux orientaux et de juments anglaises, au début du XVIIIè siècle, où trois étalons d’origine orientale, marquent les futures lignées : Bierley turk, Darley arabian et Godolphin arabian.
Ainsi, tous les Pur Sang Anglais sont des descendants des trois chefs de race : Matchem, Hérode, Eclipse, eux mêmes issus des trois précédents vers la deuxième moitié du XVIIIè siècle.
C’est à cette période que des aristocrates français anglomanes importèrent le cheval de course anglais. Le premier à militer fut le Comte de Lauraguais (futur Duc de Brancas), qui, ayant compris le rôle que le pari a joué dans la progression des courses anglaises, lance le défi de battre n’importe quel cheval venu d’Angleterre le 28 février 1765. C’était la première course de chevaux au sens moderne du terme que l’on vit en France.
Morphologie :
Bien que n’ayant pas de standard, le Pur Sang Anglais est un cheval longiligne, d’une taille moyenne de 1,65 m au garrot, donnant une impression d’ensemble très harmonieuse et athlétique.
Le profil est plutôt rectiligne, le front large, la tête expressive.
L’épaule est longue et oblique, permettant l’amplitude nécessaire des foulées au galop.
La poitrine est ample, profonde, ogivale, le dos est droit, la croupe horizontale et longue, les avant-bras longs et canons courts.
La couleur de robe la plus fréquente est le bai ; l’alezan et le gris étant aussi présents. »
Le Pur Sang anglais serait issu du Pur Sang arabe dont l’histoire remonte à la préhistoire comme l’indique le dossier Le Pur Sang arabe de Bretagne équitation :
« Des peintures découvertes dans le Sud de la Lybie et vieilles de 8000 ans montrent un cheval qui ressemble énormément à l’Arabe moderne. C’est l’une des races les plus anciennes qui soient : des fouilles archéologiques ont prouvées que des chevaux très proches physiquement de l’arabe vivaient déjà il y a 4500 ans en Mésopotamie puis des peintures rupestres représentant cette race et datant de 3000 ans avant notre ère ont été découvertes dans la péninsule arabique.
Ce sont les tribus bédouines qui le domestiquèrent en premier. Le pur sang arabe était omniprésent dans la vie de ces tribus, il dormait même dans leur tente afin de les protéger. Il s’agit d’un cheval très rustique, cela est dû à son passé dans les zones désertiques ; les Bédouins les recherchaient pour cette qualité pour supporter les rigueurs climatiques, mais ils prenaient également en compte leur beauté pour qu’ils puissent en être fiers. […]
C’est au VIIe siècle qu’il commença sa conquête du monde avec l’invasion du bassin méditerranéen par les musulmans. Au cours de l’histoire, ces chevaux ont également fait l’objet d’échanges commerciaux.
Il est introduit en France dès le VIIIème siècle lors de la bataille de Poitiers. Napoléon devint un ardent promoteur de cette race et de ces nombreuses qualités, ainsi il favorisa la création de l’élevage de cette race en France, qui s’est par la suite progressivement développé. […]
Ses caractéristiques :
Taille : Il toise1m48 à 1m56 au garrot en moyenne
Robe : Sa robe est en général alezane, baie ou grise. Les poils sont très fins.
Crins : Soyeux
Tête : Courte et carrée
Front : Large et plat
Chanfrein : Court et concave
Oreilles : Ecartées, courtes et mobiles
Yeux : Grands et écartés, très expressifs
Naseaux : Très ouverts, mobiles
Encolure : Longue et légère
Épaule : Très musclée, moyennement oblique.
Dos : Droit
Reins : Courts et droits
Croupe : Ferme
Membres : Articulations sèches, jambes puissantes
Pieds : Sabots ronds et durs
Allures : Etendues et rasantes
Particularité : Le pur sang arabe a 17 côtes au lieu de 18 ; 5 vertèbres lombaires au lieu de 6 et 16 vertèbres coccygiennes au lieu de 18.
L’étalon est un reproducteur excellent pour l’amélioration des races, le
pur sang arabe est souvent dit « père de toutes les races ». Son accouplement avec des juments d’origines diverses donne généralement des produits plus grands et plus rapides que lui. Voici quelques races parfois surprenantes descendantes du Pur Sang Arabe : le Pur Sang Anglais, le Connemara, l’Andalou, le Haflinger, le Percheron et bien d’autres encore. »
Les caractéristiques physiques du Pur Sang arabe sont précises. Il est donc plus facile de vérifier la véracité de l’appellation.
Il existe des organismes internationaux qui gèrent les purs sangs et décident des critères de sélection et d’attribution du nom, ils sont indiqués dans une brochure des Haras Nationaux :
« Des organismes pour harmoniser la production en races internationales :
* En race Pur sang,
-l’International Stud-Book Committee (ISBC) créé en 1976 définit au niveau mondial le standard du stud-book pour garantir le bon développement de la race dans les 70 stud-books membres.
-L’European and Mediterranean Stud Book Liaison Committee (EMSBLC), co-présidé par la Grande-Bretagne et la France, représente 31 pays au sein de l’ISBC.
Il a pour mission de vérifier que les stud-books membres se conforment au standard établi par l’ISBC.
- Les associations d’éleveurs de Pur sang, d’Europe essentiellement, sont regroupées au sein de la Fédération Européenne des Associations d’Eleveurs de Pur Sang (EFTBA) créée à l’initiative de la France en 1994.
* En Pur sang arabe,
-l’association World Arabian Horse Organization (WAHO), créée en 1970, regroupe 67 Stud-books nationaux. Elle a pour but de donner une définition mondiale du Pur sang arabe, de coordonner les stud-books agréés et les échanges internationaux et de promouvoir l’élevage du Pur sang arabe en race pure. Elle met en place un vocabulaire, des définitions et des procédures homogènes pour faciliter l’intégration du cheval arabe dans les différents pays.
* Pour l'Anglo-Arabe, la Conférence Internationale de l’Anglo-Arabe (CIAA) est une association française créée en 1990 pour uniformiser tous les stud-books du cheval Anglo-arabe en définissant les règles de reconnaissance réciproques, pour promouvoir à l’échelon international ses qualités comme cheval de sport et comme cheval de courses, ainsi que contribuer à l’amélioration de la race. »
Pour acheter un cheval dans de bonnes conditions le site Investir conseil prodigue quelques conseils :
« Acheter un cheval de course : quelle race choisir ?
Ce qu’il faut savoir, d’une manière générale, c’est la race, l’âge, l’historique et le palmarès. Il faut également connaître des bons entraîneurs, des clubs ou « écuries » pour se mettre à l’aise tout au long des éventuelles compétitions à affronter, et non moins pour connaître les grandes familles, partenaires et adversaires à qui il faut prendre des mesures particulières.
En effet, avant d’acheter un cheval de course, il faut savoir discerner la race. Ce qui n’est pas aisé pour les novices.
Les plus belles races de cheval de course
– Il existe le Pur-sang Anglais classé comme race internationale alliant la beauté et les exploits sportifs, y compris les aptitudes à la vitesse.
– Il y a aussi l’AQPS qui signifie « Autres Que de Pur Sang » qui a rassemblé 2 catégories de chevaux dont les chevaux de selle français et le anglo-arabe qui sont choisis notamment pour la course, quoiqu’ils sont moins rapides que les pur-sang.
Recourir aux « Stud-book » et autres documents officiels
Pour ne pas tomber dans l’erreur de choix, il est absolument nécessaire de consulter le « Stud-book » dont toutes les grandes nations hippiques en disposent et chaque cheval de course doit être inscrit dedans pour être autorisé à une compétition publique. Le Stud-book est la meilleure source d’information avant d’acheter un cheval de course.
Pour les spécialistes, il faut aussi exiger le« Pedigree » qui affiche l’arbre généalogique de chaque cheval. Outre le palmarès, si le cheval a déjà participé à des compétitions, les informations dans le « Pedigree » peuvent montrer son prix de vente. En tout cas, le cheval de course à acheter doit posséder un livret signalétique qui lui sert de carte d’identité et en même temps de carnet de santé.
Dans certains pays et pour certaines fédérations, le livret signalétique est complété par une puce nommée transpondeur qui est posée avant toute participation à une course. Plusieurs sont les informations à savoir, la liste n’est pas close. »
Ces éléments vous permettront de vérifier la généalogie de l’animal et ses réussites sportives.
La revue Le Revenu a consacré un article à l’achat de chevaux et conseille ses lecteurs :
« Quel cheval acheter ?
Pour l’achat, sauf si vous êtes déjà connaisseur ou si vous aimez les risques, il vaut mieux vous faire assister d’un entraineur ou d’un courtier.
Plusieurs solutions s’offrent à vous. Pour débuter, vous pouvez acquérir un cheval qui a déjà l’expérience des courses, directement sur le champ de course. Dans le jargon on les appelle les «chevaux à réclamer». Ils sont signalés lors des courses. Il suffit de faire une offre écrite et de la déposer. Le plus offrant l’emporte. La fourchette des prix varie de 20 000 à 50 000 euros, selon le palmarès.
Les plus audacieux préféreront l’achat d’un yearling, c’est-à-dire un poulain de moins de deux ans. Les prix varient de 1 500 à 150 000 euros. Un yearling bien né coute de 100 000 à 150 000 euros et deux fois moins pour un jeune trotteur.
Mais acheter un yearling, c’est plonger dans l’inconnu, puisque le poulain n’a jamais couru. Vous achetez en fait un pedigree, où les origines de la mère et du père sont valorisées. Pour ces jeunes recrues, il est recommandé d’être assister d’un professionnel qui capable d’apprécier les aptitudes du cheval. »
Bonne journée.
Il existe deux grandes races de Pur Sang, les Purs Sang anglais et les Purs Sang arabes.
Pour les Purs Sang anglais, le site des Haras nationaux précise la morphologie et le pedigree de ces chevaux :
«
Sélectionné pour ses aptitudes à la vitesse, le Pur Sang Anglais domine les courses depuis la création de la race à partir de chevaux orientaux et de juments anglaises, au début du XVIIIè siècle, où trois étalons d’origine orientale, marquent les futures lignées : Bierley turk, Darley arabian et Godolphin arabian.
C’est à cette période que des aristocrates français anglomanes importèrent le cheval de course anglais. Le premier à militer fut le Comte de Lauraguais (futur Duc de Brancas), qui, ayant compris le rôle que le pari a joué dans la progression des courses anglaises, lance le défi de battre n’importe quel cheval venu d’Angleterre le 28 février 1765. C’était la première course de chevaux au sens moderne du terme que l’on vit en France.
Bien que n’ayant pas de standard, le Pur Sang Anglais est un cheval longiligne, d’une taille moyenne de 1,65 m au garrot, donnant une impression d’ensemble très harmonieuse et athlétique.
Le profil est plutôt rectiligne, le front large, la tête expressive.
L’épaule est longue et oblique, permettant l’amplitude nécessaire des foulées au galop.
La poitrine est ample, profonde, ogivale, le dos est droit, la croupe horizontale et longue, les avant-bras longs et canons courts.
La couleur de robe la plus fréquente est le bai ; l’alezan et le gris étant aussi présents. »
Le Pur Sang anglais serait issu du Pur Sang arabe dont l’histoire remonte à la préhistoire comme l’indique le dossier Le Pur Sang arabe de Bretagne équitation :
« Des peintures découvertes dans le Sud de la Lybie et vieilles de 8000 ans montrent un cheval qui ressemble énormément à l’Arabe moderne. C’est l’une des races les plus anciennes qui soient : des fouilles archéologiques ont prouvées que des chevaux très proches physiquement de l’arabe vivaient déjà il y a 4500 ans en Mésopotamie puis des peintures rupestres représentant cette race et datant de 3000 ans avant notre ère ont été découvertes dans la péninsule arabique.
Ce sont les tribus bédouines qui le domestiquèrent en premier. Le pur sang arabe était omniprésent dans la vie de ces tribus, il dormait même dans leur tente afin de les protéger. Il s’agit d’un cheval très rustique, cela est dû à son passé dans les zones désertiques ; les Bédouins les recherchaient pour cette qualité pour supporter les rigueurs climatiques, mais ils prenaient également en compte leur beauté pour qu’ils puissent en être fiers. […]
C’est au VIIe siècle qu’il commença sa conquête du monde avec l’invasion du bassin méditerranéen par les musulmans. Au cours de l’histoire, ces chevaux ont également fait l’objet d’échanges commerciaux.
Il est introduit en France dès le VIIIème siècle lors de la bataille de Poitiers. Napoléon devint un ardent promoteur de cette race et de ces nombreuses qualités, ainsi il favorisa la création de l’élevage de cette race en France, qui s’est par la suite progressivement développé. […]
Ses caractéristiques :
Taille : Il toise1m48 à 1m56 au garrot en moyenne
Robe : Sa robe est en général alezane, baie ou grise. Les poils sont très fins.
Crins : Soyeux
Tête : Courte et carrée
Front : Large et plat
Chanfrein : Court et concave
Oreilles : Ecartées, courtes et mobiles
Yeux : Grands et écartés, très expressifs
Naseaux : Très ouverts, mobiles
Encolure : Longue et légère
Épaule : Très musclée, moyennement oblique.
Dos : Droit
Reins : Courts et droits
Croupe : Ferme
Membres : Articulations sèches, jambes puissantes
Pieds : Sabots ronds et durs
Allures : Etendues et rasantes
Particularité : Le pur sang arabe a 17 côtes au lieu de 18 ; 5 vertèbres lombaires au lieu de 6 et 16 vertèbres coccygiennes au lieu de 18.
L’étalon est un reproducteur excellent pour l’amélioration des races, le
pur sang arabe est souvent dit « père de toutes les races ». Son accouplement avec des juments d’origines diverses donne généralement des produits plus grands et plus rapides que lui. Voici quelques races parfois surprenantes descendantes du Pur Sang Arabe : le Pur Sang Anglais, le Connemara, l’Andalou, le Haflinger, le Percheron et bien d’autres encore. »
Les caractéristiques physiques du Pur Sang arabe sont précises. Il est donc plus facile de vérifier la véracité de l’appellation.
Il existe des organismes internationaux qui gèrent les purs sangs et décident des critères de sélection et d’attribution du nom, ils sont indiqués dans une brochure des Haras Nationaux :
« Des organismes pour harmoniser la production en races internationales :
* En race Pur sang,
-l’International Stud-Book Committee (ISBC) créé en 1976 définit au niveau mondial le standard du stud-book pour garantir le bon développement de la race dans les 70 stud-books membres.
-L’European and Mediterranean Stud Book Liaison Committee (EMSBLC), co-présidé par la Grande-Bretagne et la France, représente 31 pays au sein de l’ISBC.
Il a pour mission de vérifier que les stud-books membres se conforment au standard établi par l’ISBC.
- Les associations d’éleveurs de Pur sang, d’Europe essentiellement, sont regroupées au sein de la Fédération Européenne des Associations d’Eleveurs de Pur Sang (EFTBA) créée à l’initiative de la France en 1994.
* En Pur sang arabe,
-l’association World Arabian Horse Organization (WAHO), créée en 1970, regroupe 67 Stud-books nationaux. Elle a pour but de donner une définition mondiale du Pur sang arabe, de coordonner les stud-books agréés et les échanges internationaux et de promouvoir l’élevage du Pur sang arabe en race pure. Elle met en place un vocabulaire, des définitions et des procédures homogènes pour faciliter l’intégration du cheval arabe dans les différents pays.
* Pour l'Anglo-Arabe, la Conférence Internationale de l’Anglo-Arabe (CIAA) est une association française créée en 1990 pour uniformiser tous les stud-books du cheval Anglo-arabe en définissant les règles de reconnaissance réciproques, pour promouvoir à l’échelon international ses qualités comme cheval de sport et comme cheval de courses, ainsi que contribuer à l’amélioration de la race. »
Pour acheter un cheval dans de bonnes conditions le site Investir conseil prodigue quelques conseils :
« Acheter un cheval de course : quelle race choisir ?
Ce qu’il faut savoir, d’une manière générale, c’est la race, l’âge, l’historique et le palmarès. Il faut également connaître des bons entraîneurs, des clubs ou « écuries » pour se mettre à l’aise tout au long des éventuelles compétitions à affronter, et non moins pour connaître les grandes familles, partenaires et adversaires à qui il faut prendre des mesures particulières.
En effet, avant d’acheter un cheval de course, il faut savoir discerner la race. Ce qui n’est pas aisé pour les novices.
Les plus belles races de cheval de course
– Il existe le Pur-sang Anglais classé comme race internationale alliant la beauté et les exploits sportifs, y compris les aptitudes à la vitesse.
– Il y a aussi l’AQPS qui signifie « Autres Que de Pur Sang » qui a rassemblé 2 catégories de chevaux dont les chevaux de selle français et le anglo-arabe qui sont choisis notamment pour la course, quoiqu’ils sont moins rapides que les pur-sang.
Recourir aux « Stud-book » et autres documents officiels
Pour les spécialistes, il faut aussi exiger le« Pedigree » qui affiche l’arbre généalogique de chaque cheval. Outre le palmarès, si le cheval a déjà participé à des compétitions, les informations dans le « Pedigree » peuvent montrer son prix de vente. En tout cas, le cheval de course à acheter doit posséder un livret signalétique qui lui sert de carte d’identité et en même temps de carnet de santé.
Dans certains pays et pour certaines fédérations, le livret signalétique est complété par une puce nommée transpondeur qui est posée avant toute participation à une course. Plusieurs sont les informations à savoir, la liste n’est pas close.
Ces éléments vous permettront de vérifier la généalogie de l’animal et ses réussites sportives.
La revue Le Revenu a consacré un article à l’achat de chevaux et conseille ses lecteurs :
« Quel cheval acheter ?
Pour l’achat, sauf si vous êtes déjà connaisseur ou si vous aimez les risques, il vaut mieux vous faire assister d’un entraineur ou d’un courtier.
Plusieurs solutions s’offrent à vous. Pour débuter, vous pouvez acquérir un cheval qui a déjà l’expérience des courses, directement sur le champ de course. Dans le jargon on les appelle les «chevaux à réclamer». Ils sont signalés lors des courses. Il suffit de faire une offre écrite et de la déposer. Le plus offrant l’emporte. La fourchette des prix varie de 20 000 à 50 000 euros, selon le palmarès.
Les plus audacieux préféreront l’achat d’un yearling, c’est-à-dire un poulain de moins de deux ans. Les prix varient de 1 500 à 150 000 euros. Un yearling bien né coute de 100 000 à 150 000 euros et deux fois moins pour un jeune trotteur.
Mais acheter un yearling, c’est plonger dans l’inconnu, puisque le poulain n’a jamais couru. Vous achetez en fait un pedigree, où les origines de la mère et du père sont valorisées. Pour ces jeunes recrues, il est recommandé d’être assister d’un professionnel qui capable d’apprécier les aptitudes du cheval. »
Bonne journée.
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