Ethique et médias
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 19/09/2015 à 07h18
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Question d'origine :
Bonjour, nous sommes en 1ère ES et notre thème pour les TPE est sur " éthique et médias ". Avez-vous, au hasard, des documents en rapport avec notre thème?
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 21/09/2015 à 08h34
Bonjour,
Voici plusieurs ouvrages de notre catalogue sur le thème de la déontologie des médias et l'objectivité du journalisme :
• Le journalisme, coordonné par Arnaud Mercier
Profession en constante évolution, le journalisme doit faire face aux nouvelles technologies et aux moyens d'assurer une transmission de l'information en un temps minimal. Les auteurs font le point sur les critiques subies et sur les tentatives de réponse que les journalistes ont tenté d'apporter pour retrouver légitimité et crédibilité.
• Déontologie des médias : institutions, pratiques et nouvelles approches dans le monde, Henri Pigeat, Jean Huteau
Problématique générale de la déontologie des médias et résultats d'une enquête de dix-huit mois menée dans le monde entier et réalisée avec le soutien de l'Unesco. Le but était de recenser, par pays, les efforts poursuivis dans ce domaine ainsi que les mécanismes légaux et professionnels mis en place (ordre professionnel, codes, syndicats de journalistes...).
• Le droit de savoir, Edwy Plenel
S’agissant des affaires publiques, la publicité doit être la règle et le secret l’exception. Rendre public ce qui est d’intérêt public est toujours légitime. Tout document qui concerne le sort des peuples, des nations et des sociétés mérite d’être connu de tous afin que chacun puisse juger sur pièces, choisir pour agir, influer sur la politique des gouvernements. Si, en démocratie, le peuple est souverain, alors la politique menée en son nom ne saurait être l’apanage d’experts et de spécialistes, d’élites et de professionnels, seuls destinataires des informations légitimes, et agissant comme des propriétaires privés d’un bien public. Preuve en est la diabolisation par les puissants de la « transparence » notamment revendiquée par Mediapart, comme si le journal réclamait un droit inquisitorial à percer les secrets alors que, au contraire, ses curiosités n’ont jamais porté que sur des sujets d’intérêt public (Karachi, Bettencourt, Kadhafi…). Ce livre entend démontrer l’utilité de ce droit de savoir comme accélérateur de la prise en main de leur destinée par les peuples, alors que la crise en cours ne cesse de les en déposséder. Tandis que l’opacité et le secret protègent la corruption et l’injustice et que des murailles, y compris inconscientes, se dressent devant le légitime droit de savoir dès que les journalistes l’illustrent par des curiosités dérangeantes, l’information se révèle toujours un appel à la liberté. Fondé sur l’expérience de Mediapart, Le Droit de savoir recense les obstacles qui se sont dressés en travers de son chemin pour empêcher l’information et les enquêtes ; le livre revient sur les filatures, les écoutes, les campagnes de diffamation, les plaintes de l’ancien gouvernement. Il analyse aussi les conséquences de ses révélations et les débats publics qu’elles ont provoqués. Surtout, à l’heure de la révolution numérique, cet ouvrage constitue un plaidoyer pour une nouvelle loi fondamentale sur la liberté de l’information. Un droit qu’il faut étendre, consolider et renforcer.
• Journalisme et vérité : l'éthique de l'information au défi du changement médiatique, Daniel Cornu
Les conditions permettant d'informer aujourd'hui le public sur l'actualité sont soumises à des transformations fondamentales qui vont à terme modifier de fond en comble la pratique du journalisme. L'essor d'une économie des médias inscrit toujours plus la rentabilité comme critère décisif. Les nouvelles technologies médiatiques, avec leurs dimensions de gratuité et d'immédiateté, soumettent la recherche formation à des contraintes qui risquent de fragiliser le rôle de contre-pouvoir que doit exercer, pour la démocratie, le système médiatique. Peut-on encore, dans ces circonstances, déployer une éthique capable de réguler les évolutions actuelles pratiquement au changement en cours? C'est Daniel Cornu qui, dans cette somme sur toute la mesure d'un journalisme désormais orienté davantage à la communication. Cet ouvrage est la nouvelle version actualisée d'une première édition parue en 1994.
• Les médias ont-ils trop de pouvoir ? Daniel Cornu
Personne ne semble en douter: l'influence des médias est écrasante. Mais du côté des journalistes, on se montre volontiers sceptique. Tant de causes que l'on a cherché à défendre et qui ont tourné court ! A l'examen, la question ne se satisfait pas de réponses à l'emporte-pièce. Le pouvoir des médias suscite des convictions fortes, et contradictoires. Cet essai est donc animé d'une double ambition: tenter de découvrir dans l'histoire des idées les principaux jalons qui les expliqueraient.Et, puisque le débat n'est pas clos, instiller, face au foisonnement même de ces idées, un doute salubre.
• L'information responsable : un défi démocratique, Jean-Luc Martin-Lagardette
La critique des médias et des journalistes prend chaque jour de l'ampleur. Les contraintes économiques et publicitaires, les bouleversements technologiques et la demande sociétale s'imposent à la presse avec une intensité jamais atteinte. Au point d'impact de ces tendances lourdes : l'Information. Comment se construit-elle ? Quel crédit lui accorder ? Dans quelles conditions les journalistes travaillent-ils à son élaboration ? Et quelle est la place laissée aux citoyens dans ce processus ? Jean-Luc Martin-Lagardette nous offre de mieux comprendre les rouages de la profession de journaliste. Il propose également des mesures concrètes destinées à favoriser l'avènement d'un journalisme citoyen et d'une information responsable. Ces mesures permettraient de rendre à la presse une crédibilité aujourd'hui chancelante et de légitimer le rôle capital qu'elle joue au sein de la société démocratique.
• Faut-il croire les journalistes ? Serge July, Jean-François Kahn, Edwy Plenel; entretiens réalisés par Philippe Gavi
La grave crise économique qu'affronte notre presse se double d'un déficit d'image inquiétant. Les Français font de moins en moins confiance aux journalistes. Pourtant, jamais les médias ne semblent avoir été aussi libres, et jamais le public n'a été aussi avide d'informations. Les journalistes ont-ils démérité ? Qu'en pensent Jean-François Kahn, Serge July, Edwy Plenel ? Qui peut, mieux que ces trois grandes figures du journalisme français, répondre, à coeur ouvert, aux interrogations du public sur la fiabilité de la presse et son avenir, sur le métier de journaliste et les nouveaux défis de l'ère numérique ? rtialité des médias. Il se dirige plus fréquemment vers les médias alternatifs, et en particulier Internet, pour s'informer. Non sans risque ?
• Notre métier a mal tourné : deux journalistes s'énervent, Elisabeth Lévy, Philippe Cohen
Étrange paradoxe : plus il y a de journalistes, moins il y a de journalisme. Car la multiplication des médias et l'explosion des nouvelles technologies aboutissent à faire de chaque journaliste un numéro. Victimes de cette banalisation, les figures du journaliste politique, du grand reporter et de l'enquêteur ont bien pâli. Et si le public s'estime mal informé, les producteurs de nouvelles ont le sentiment que les nouvelles règles du jeu médiatique leur interdisent de respecter celles qui étaient au cœur de leur métier. Qu'est-il donc arrivé au journalisme ? Les deux auteurs disent tout haut ce qu'on ne peut s'avouer dans les rédactions : leur métier a mal tourné ; la peur est devenue le premier carburant de la profession. L'industrie des médias est à présent dominée par quelques grands groupes, ce qui a contribué à écraser les individualités. Pour autant, si les journalistes se contentent de rediffuser la même information et la même vulgate en mille éclats de voix et de phrases, ils en sont aussi responsables. Le journalisme était un métier, il est devenu, avec la complicité souvent involontaire de ceux qui l'exercent, une idéologie diffuse qui prend la forme d'un conformisme pâteux constitué d'idées trop simples et d'icônes vénérées. Élisabeth Lévy et Philippe Cohen exposent les logiques à l'œuvre dans la fabrication de l'information et analysent les dernières mutations d'un paysage médiatique français sinistré par l'érosion des recettes publicitaires. Le salut ne viendra pas seulement d'Internet mais d'abord de la détermination des journalistes et des citoyens à défendre un artisanat de la liberté sans lequel il n'est pas d'information.
• Les médiacrates : enquête sur une profession au-dessus de tout soupçon, Jean Nouailhac
Depuis vingt-cinq ans, les journalistes français, en majorité, n'exercent plus leur rôle de contre-pouvoir. Au lieu de défendre les citoyens et les consommateurs, ils se font les représentants des pouvoirs établis. Les principaux organes de presse sont soit entre les mains de l'Etat, soit contrôlés par des entreprises dépendantes de l'Etat. L'auteur étudie le monde des journalistes politiques.
• L'horreur médiatique, Jean-François Kahn
Aujourd'hui, avec l'émergence d'Internet et des nombreux réseaux sociaux, c'est toute la carte des médias qui est remodelée. L'accès à de l'information immédiate, sans analyse ni recul, couplée à une presse nationale dont le pluralisme n'est pourtant pas synonyme d'impartialité ne risque-t-il pas d'accentuer ce que Jean-François Kahn appelle "l'horreur médiatique" ?
Pour compléter cette première recherche, nous vous invitons à consulter le catalogue Sudoc qui vous donnera d’autres références d’ouvrages avec les mots clés « éthique médias », « déontologie médias », « déontologie journalistes »…
Bon travail.
Voici plusieurs ouvrages de notre catalogue sur le thème de la déontologie des médias et l'objectivité du journalisme :
• Le journalisme, coordonné par Arnaud Mercier
Profession en constante évolution, le journalisme doit faire face aux nouvelles technologies et aux moyens d'assurer une transmission de l'information en un temps minimal. Les auteurs font le point sur les critiques subies et sur les tentatives de réponse que les journalistes ont tenté d'apporter pour retrouver légitimité et crédibilité.
• Déontologie des médias : institutions, pratiques et nouvelles approches dans le monde, Henri Pigeat, Jean Huteau
Problématique générale de la déontologie des médias et résultats d'une enquête de dix-huit mois menée dans le monde entier et réalisée avec le soutien de l'Unesco. Le but était de recenser, par pays, les efforts poursuivis dans ce domaine ainsi que les mécanismes légaux et professionnels mis en place (ordre professionnel, codes, syndicats de journalistes...).
• Le droit de savoir, Edwy Plenel
S’agissant des affaires publiques, la publicité doit être la règle et le secret l’exception. Rendre public ce qui est d’intérêt public est toujours légitime. Tout document qui concerne le sort des peuples, des nations et des sociétés mérite d’être connu de tous afin que chacun puisse juger sur pièces, choisir pour agir, influer sur la politique des gouvernements. Si, en démocratie, le peuple est souverain, alors la politique menée en son nom ne saurait être l’apanage d’experts et de spécialistes, d’élites et de professionnels, seuls destinataires des informations légitimes, et agissant comme des propriétaires privés d’un bien public. Preuve en est la diabolisation par les puissants de la « transparence » notamment revendiquée par Mediapart, comme si le journal réclamait un droit inquisitorial à percer les secrets alors que, au contraire, ses curiosités n’ont jamais porté que sur des sujets d’intérêt public (Karachi, Bettencourt, Kadhafi…). Ce livre entend démontrer l’utilité de ce droit de savoir comme accélérateur de la prise en main de leur destinée par les peuples, alors que la crise en cours ne cesse de les en déposséder. Tandis que l’opacité et le secret protègent la corruption et l’injustice et que des murailles, y compris inconscientes, se dressent devant le légitime droit de savoir dès que les journalistes l’illustrent par des curiosités dérangeantes, l’information se révèle toujours un appel à la liberté. Fondé sur l’expérience de Mediapart, Le Droit de savoir recense les obstacles qui se sont dressés en travers de son chemin pour empêcher l’information et les enquêtes ; le livre revient sur les filatures, les écoutes, les campagnes de diffamation, les plaintes de l’ancien gouvernement. Il analyse aussi les conséquences de ses révélations et les débats publics qu’elles ont provoqués. Surtout, à l’heure de la révolution numérique, cet ouvrage constitue un plaidoyer pour une nouvelle loi fondamentale sur la liberté de l’information. Un droit qu’il faut étendre, consolider et renforcer.
• Journalisme et vérité : l'éthique de l'information au défi du changement médiatique, Daniel Cornu
Les conditions permettant d'informer aujourd'hui le public sur l'actualité sont soumises à des transformations fondamentales qui vont à terme modifier de fond en comble la pratique du journalisme. L'essor d'une économie des médias inscrit toujours plus la rentabilité comme critère décisif. Les nouvelles technologies médiatiques, avec leurs dimensions de gratuité et d'immédiateté, soumettent la recherche formation à des contraintes qui risquent de fragiliser le rôle de contre-pouvoir que doit exercer, pour la démocratie, le système médiatique. Peut-on encore, dans ces circonstances, déployer une éthique capable de réguler les évolutions actuelles pratiquement au changement en cours? C'est Daniel Cornu qui, dans cette somme sur toute la mesure d'un journalisme désormais orienté davantage à la communication. Cet ouvrage est la nouvelle version actualisée d'une première édition parue en 1994.
• Les médias ont-ils trop de pouvoir ? Daniel Cornu
Personne ne semble en douter: l'influence des médias est écrasante. Mais du côté des journalistes, on se montre volontiers sceptique. Tant de causes que l'on a cherché à défendre et qui ont tourné court ! A l'examen, la question ne se satisfait pas de réponses à l'emporte-pièce. Le pouvoir des médias suscite des convictions fortes, et contradictoires. Cet essai est donc animé d'une double ambition: tenter de découvrir dans l'histoire des idées les principaux jalons qui les expliqueraient.Et, puisque le débat n'est pas clos, instiller, face au foisonnement même de ces idées, un doute salubre.
• L'information responsable : un défi démocratique, Jean-Luc Martin-Lagardette
La critique des médias et des journalistes prend chaque jour de l'ampleur. Les contraintes économiques et publicitaires, les bouleversements technologiques et la demande sociétale s'imposent à la presse avec une intensité jamais atteinte. Au point d'impact de ces tendances lourdes : l'Information. Comment se construit-elle ? Quel crédit lui accorder ? Dans quelles conditions les journalistes travaillent-ils à son élaboration ? Et quelle est la place laissée aux citoyens dans ce processus ? Jean-Luc Martin-Lagardette nous offre de mieux comprendre les rouages de la profession de journaliste. Il propose également des mesures concrètes destinées à favoriser l'avènement d'un journalisme citoyen et d'une information responsable. Ces mesures permettraient de rendre à la presse une crédibilité aujourd'hui chancelante et de légitimer le rôle capital qu'elle joue au sein de la société démocratique.
• Faut-il croire les journalistes ? Serge July, Jean-François Kahn, Edwy Plenel; entretiens réalisés par Philippe Gavi
La grave crise économique qu'affronte notre presse se double d'un déficit d'image inquiétant. Les Français font de moins en moins confiance aux journalistes. Pourtant, jamais les médias ne semblent avoir été aussi libres, et jamais le public n'a été aussi avide d'informations. Les journalistes ont-ils démérité ? Qu'en pensent Jean-François Kahn, Serge July, Edwy Plenel ? Qui peut, mieux que ces trois grandes figures du journalisme français, répondre, à coeur ouvert, aux interrogations du public sur la fiabilité de la presse et son avenir, sur le métier de journaliste et les nouveaux défis de l'ère numérique ? rtialité des médias. Il se dirige plus fréquemment vers les médias alternatifs, et en particulier Internet, pour s'informer. Non sans risque ?
• Notre métier a mal tourné : deux journalistes s'énervent, Elisabeth Lévy, Philippe Cohen
Étrange paradoxe : plus il y a de journalistes, moins il y a de journalisme. Car la multiplication des médias et l'explosion des nouvelles technologies aboutissent à faire de chaque journaliste un numéro. Victimes de cette banalisation, les figures du journaliste politique, du grand reporter et de l'enquêteur ont bien pâli. Et si le public s'estime mal informé, les producteurs de nouvelles ont le sentiment que les nouvelles règles du jeu médiatique leur interdisent de respecter celles qui étaient au cœur de leur métier. Qu'est-il donc arrivé au journalisme ? Les deux auteurs disent tout haut ce qu'on ne peut s'avouer dans les rédactions : leur métier a mal tourné ; la peur est devenue le premier carburant de la profession. L'industrie des médias est à présent dominée par quelques grands groupes, ce qui a contribué à écraser les individualités. Pour autant, si les journalistes se contentent de rediffuser la même information et la même vulgate en mille éclats de voix et de phrases, ils en sont aussi responsables. Le journalisme était un métier, il est devenu, avec la complicité souvent involontaire de ceux qui l'exercent, une idéologie diffuse qui prend la forme d'un conformisme pâteux constitué d'idées trop simples et d'icônes vénérées. Élisabeth Lévy et Philippe Cohen exposent les logiques à l'œuvre dans la fabrication de l'information et analysent les dernières mutations d'un paysage médiatique français sinistré par l'érosion des recettes publicitaires. Le salut ne viendra pas seulement d'Internet mais d'abord de la détermination des journalistes et des citoyens à défendre un artisanat de la liberté sans lequel il n'est pas d'information.
• Les médiacrates : enquête sur une profession au-dessus de tout soupçon, Jean Nouailhac
Depuis vingt-cinq ans, les journalistes français, en majorité, n'exercent plus leur rôle de contre-pouvoir. Au lieu de défendre les citoyens et les consommateurs, ils se font les représentants des pouvoirs établis. Les principaux organes de presse sont soit entre les mains de l'Etat, soit contrôlés par des entreprises dépendantes de l'Etat. L'auteur étudie le monde des journalistes politiques.
• L'horreur médiatique, Jean-François Kahn
Aujourd'hui, avec l'émergence d'Internet et des nombreux réseaux sociaux, c'est toute la carte des médias qui est remodelée. L'accès à de l'information immédiate, sans analyse ni recul, couplée à une presse nationale dont le pluralisme n'est pourtant pas synonyme d'impartialité ne risque-t-il pas d'accentuer ce que Jean-François Kahn appelle "l'horreur médiatique" ?
Pour compléter cette première recherche, nous vous invitons à consulter le catalogue Sudoc qui vous donnera d’autres références d’ouvrages avec les mots clés « éthique médias », « déontologie médias », « déontologie journalistes »…
Bon travail.
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