Question d'origine :
Bonjour,
J’essaie d’approfondir depuis longtemps deux sujets sans vraiment trouver de bonnes informations.
1) A la fin de la dernière glaciation (-10 000 environ), la géographie de l’occident était différente : niveau de la Mer Méditerranée, de la Mer Noire, de la Mer Caspienne, … et a évolué.
2) Juste après, les humains se sont souvent sédentarisés, sont passés d’une économie de prédation à une économie de production (agriculture, …) puis ont inventé la propriété, le pouvoir, la religion, … Comment cela s'est-il fait ?
Auriez-vous des livres ou des sites Internet qui traitent de ces sujets à me conseiller.
Avec mes remerciements.
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 12/11/2015 à 12h03
Bonjour,
Tout d’abord, pour une vision d’ensemble de l’impact de la dernière période glaciaire sur les continents et le niveau de la mer, vous pouvez vous reporter à la page Wikipedia qui y est consacrée.
Parmi les sites qui vous permettront d’approfondir, citons vdsciences.com, Dinosoria et surtout Hominidés : les évolutions de l’homme, qui propose une bibliographie en fin de dossier.
Concernant l’adaptation et la sédentarisation de l’homme à la fin de la dernière période glaciaire, voici trois ouvrages issus de notre catalogue :
- 10.000 ans d'histoire arctique, J. Louis Giddings
A partir de ses multiples découvertes d'objets ou d'établissements primitifs, l'auteur (1909-1964) présente les cultures successives qui, dès la fin de la dernière glaciation, se sont développées entre le Groenland et le détroit de Béring.
- Le mésolithique en France : archéologie des derniers chasseurs-cueilleurs, Emmanuel Ghesquière, Grégor Marchand
II y a douze mille ans, au Xe millénaire, à l'issue de la dernière glaciation, des conditions climatiques plus tempérées se mettent progressivement en place en Europe. Elles obligent les groupes humains à toute une série d'adaptations qui leur permettent de continuer à assurer leur subsistance par une nouvelle économie de chasse et de cueillette. Alors que la steppe cède le pas aux forêts tempérées, hommes et femmes du Mésolithique développent des stratégies d'acquisition de nourriture, alternant nomadisme et expéditions spécialisées, pour profiter de toutes les ressources animales ou végétales.Leurs habitats de bord de mer révèlent une surprenante abondance alimentaire, qui suggère la sédentarisation de certaines populations et leur essor démographique. Tout un outillage en pierre, longtemps qualifié d'" expédient " mais fort bien adapté, se met en place, notamment pour exploiter les nouvelles ressources végétales. Premières nécropoles, conflits ou encore cannibalisme sont les points les plus saillants de rapports sociaux nouveaux. Lorsque, au VIe millénaire, les sociétés d'agriculteurs et d'éleveurs se développeront en France, elles le feront en synergie avec ces populations mésolithiques, moins dynamiques du point de vue démographique, mais très bien adaptées à tous les écosystèmes. En se fondant sur les découvertes les plus récentes de l'archéologie en France, cet ouvrage propose une lecture renouvelée de ces mondes complexes et encore trop souvent négligés.
- La charrue, la peste et le climat, William F. Ruddiman
La couv. porte en plus : "comment les premiers agriculteurs ont empêché le retour de la glaciation".
L'impact de l'homme sur le climat remonte à la "révolution néolithique", il y a de cela plus de 8.000 ans. Les paysans de l'âge de pierre ont contrebalancé une tendance naturelle au refroidissement inscrite dans les cycles des climats. Les grandes épidémies ont également joué un rôle sur le climat en ruinant l'agriculture à plusieurs reprises.
Bonne journée.
Tout d’abord, pour une vision d’ensemble de l’impact de la dernière période glaciaire sur les continents et le niveau de la mer, vous pouvez vous reporter à la page Wikipedia qui y est consacrée.
Parmi les sites qui vous permettront d’approfondir, citons vdsciences.com, Dinosoria et surtout Hominidés : les évolutions de l’homme, qui propose une bibliographie en fin de dossier.
Concernant l’adaptation et la sédentarisation de l’homme à la fin de la dernière période glaciaire, voici trois ouvrages issus de notre catalogue :
- 10.000 ans d'histoire arctique, J. Louis Giddings
A partir de ses multiples découvertes d'objets ou d'établissements primitifs, l'auteur (1909-1964) présente les cultures successives qui, dès la fin de la dernière glaciation, se sont développées entre le Groenland et le détroit de Béring.
- Le mésolithique en France : archéologie des derniers chasseurs-cueilleurs, Emmanuel Ghesquière, Grégor Marchand
II y a douze mille ans, au Xe millénaire, à l'issue de la dernière glaciation, des conditions climatiques plus tempérées se mettent progressivement en place en Europe. Elles obligent les groupes humains à toute une série d'adaptations qui leur permettent de continuer à assurer leur subsistance par une nouvelle économie de chasse et de cueillette. Alors que la steppe cède le pas aux forêts tempérées, hommes et femmes du Mésolithique développent des stratégies d'acquisition de nourriture, alternant nomadisme et expéditions spécialisées, pour profiter de toutes les ressources animales ou végétales.Leurs habitats de bord de mer révèlent une surprenante abondance alimentaire, qui suggère la sédentarisation de certaines populations et leur essor démographique. Tout un outillage en pierre, longtemps qualifié d'" expédient " mais fort bien adapté, se met en place, notamment pour exploiter les nouvelles ressources végétales. Premières nécropoles, conflits ou encore cannibalisme sont les points les plus saillants de rapports sociaux nouveaux. Lorsque, au VIe millénaire, les sociétés d'agriculteurs et d'éleveurs se développeront en France, elles le feront en synergie avec ces populations mésolithiques, moins dynamiques du point de vue démographique, mais très bien adaptées à tous les écosystèmes. En se fondant sur les découvertes les plus récentes de l'archéologie en France, cet ouvrage propose une lecture renouvelée de ces mondes complexes et encore trop souvent négligés.
- La charrue, la peste et le climat, William F. Ruddiman
La couv. porte en plus : "comment les premiers agriculteurs ont empêché le retour de la glaciation".
L'impact de l'homme sur le climat remonte à la "révolution néolithique", il y a de cela plus de 8.000 ans. Les paysans de l'âge de pierre ont contrebalancé une tendance naturelle au refroidissement inscrite dans les cycles des climats. Les grandes épidémies ont également joué un rôle sur le climat en ruinant l'agriculture à plusieurs reprises.
Bonne journée.
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