Question d'origine :
Bonsoir,
Ne trouvant que très peu d'infos sur internet, je voudrais savoir à partir de quel moment ou quel évènement la contre-ingérence a-t-elle été mise en place et quelles sont les organisations qui assurent cette contre-ingérence?
Merci d'avance
Réponse du Guichet
bml_soc
- Département : Société
Le 27/11/2015 à 16h44
Vous ne précisez pas de quelle sorte de contre ingérence, il s’agit, politique ou économique.
L’ article suivant, signale la création en France d’un nouveau fichier Sirex, fichier de renseignements mis en oeuvre par l'armée sur lequel aucune information n'est publiée. On sait juste que la CNIL a émis une réserve sur son contenu, destiné à faciliter la contre-ingérence, c'est-à-dire la protection des installations et opérations militaires françaises.
Numérama.
Nextimpact
Voici ce que dit le texte : Légifrance.
Bref, vous ne saurez rien sur le fichier mystère : Rue 89 nouvel Obs
Le Sirex est géré par la DPSD (direction de la protection et de la sécurité de la défense) du ministère de la Défense. Cette structure fait partie de la communauté du renseignement » du pays. Elle est notamment chargée d'assurer la sécurité économique des entreprises partenaires du ministère de la Défense.
« Nous avons des missions de contre-ingérence dans la lutte 'Tessco' - terrorisme, espionnage, subversion, sabotage, criminalité organisée - et de conseil et de contrôle en matière de protection et de sécurité. »
De manière générale, la DPSD doit « contribuer à réduire les risques lorsqu'ils impactent les intérêts du ministère de la Défense dans la sphère industrielle et économique », précise Benoît Cloitre. Elle agit dans les domaines de « la sécurité industrielle, de la contre-ingérence économique, et participe au dispositif national d'intelligence économique. »
25 % DE CIVILS ET 7,6 % DE GENDARMES. La DPSD compte 1 260 collaborateurs issus des trois armes mais aussi du monde civil (25 % des effectifs) et de la gendarmerie (7,5 %). À l'horizon 2014, son effectif sera de 1 130 agents. Ses personnels sont des techniciens, des spécialistes de l'investigation ou de la recherche, de la gestion des risques, de la sécurité des systèmes d'information… Elle est compétente et enquête sur les entreprises ayant répondu à un appel d'offres ou passé des contrats avec le ministère de la Défense, que ceux-ci soient classés « secret défense », jugés sensibles ou non classés. Cela représente un « portefeuille » d'environ 2 000 entreprises pour un volume de 4 000 contrats d'un montant annuel de quelque 10 millions d'euros. Il souligne en outre que « l'habilitation secret défense n'est pas un critère de choix dans les appels d'offres. Toutes les entreprises peuvent concourir ».
La principale menace auprès des entreprises partenaires de la défense recensées en 2010 par la DPSD concerne les tentatives de « déstabilisation et fragilisation organisées ». Viennent ensuite, à égalité, les atteintes au savoir-faire, à la sécurité des sites, à la réputation, ou aux systèmes d'information, détaille Benoît Cloitre. Les secteurs les plus touchés sont l'aéronautique (20 % des tentatives), suivie de l'armement terrestre (17 %) et naval (16 %).
La définition donnée par Wilipédia mentionne que la contre ingérence rassemble toutes les activités permettant de lutter contre l’espionnage, les crimes et sabotages conduit par des personnes, organisations terroristes, au nom de pouvoirs étrangers.
L’article précédent de Wikipédia indique que les activités de contre ingérence auraient débutées en Inde pour lutter les ambitions de l’Empire Russe au XIXème siècle.
Toujours, dans cet article, nous trouvons La liste des organisations.
Il existe de nombreux articles sur la contre-ingérence, en voici quelques-uns :
- Revue humanitaire
- La DGSI acteur de l' intelligence économique
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