Question d'origine :
est ce que je peux avoir des références sur le développement des microorganismes dans des environnements extrêmes le cas des grottes et les lacs salés ??
Réponse du Guichet
bml_sci
- Département : Sciences et Techniques
Le 17/02/2016 à 16h05
Bonjour,
Voici une sélection de livres et films documentaires sur le sujet des
• La vie excentrique : voyage dans les mondes extrêmes / Michael Gross (Belin, 2003) L'auteur nous invite à un voyage dans les environnements les plus extrêmes et les plus hostiles de la planète, à la rencontre de leurs habitants les plus excentriques, doués d'adaptations biologiques étonnantes. La découverte de ces microorganismes ouvre de nouvelles perspectives pour l'étude des origines de la vie et la recherche de la vie extra-terrestre.
• Microbes de l'enfer / Patrick Forterre (Belin, 2007) Des êtres vivants sont capables de vivre à des températures allant jusqu'à 110, à des profondeurs de près de 3.000 mètres sous les océans, on les appelle les microbes de l'enfer. Les astuces trouvées par ces micro-organismes pour pouvoir prospérer dans des conditions aussi extrêmes sont expliquées, ainsi que l'origine de la vie sur Terre.
• Les bactéries de l'extrême : des abysses à l'espace / Daniel Prieur (De Boeck, 2014) Ces vingt dernières années, les biologistes ont découvert des organismes vivants, qui ne se contentent pas de tolérer ces conditions extrêmes, mais très souvent les exigent pour y accomplir tout leur cycle vital. Ces organismes inattendus sont des micro-organismes, qualifiés d’extrêmophiles, et dont on ne connaît pas encore toutes les limites physiologiques ou géographiques.
• Abysses / Claire Nouvian (Fayard, 2006) L'exploration de ce royaume des ténèbres a révélé que la vie se développait jusqu'aux profondeurs les plus extrêmes de nos océans et sous les formes les plus surprenantes.
• Ténèbres océanes : le triomphe de la vie dans les abysses / Lucien Laubier (Buchet-Chastel, 2008) Ouvrage rappelant les principales découvertes des fonds abyssaux : jusqu'en 1970, ils sont considérés comme des semi-déserts, par la suite des peuplements dépendants non pas de la photosynthèse mais de la chimiosynthèse y sont découverts.
Signalons aussi la série documentaire
• Créatures du froid [D.V.D] / réal. de Vincent Amouroux (CNRS, 2011) Au Spitzberg, les plantes sont poilues pour lutter contre le froid ; sur la calotte glaciaire du Groenland, le tardigrade (minuscule animal appelé "l'ourson des eaux") est capable de "s'endormir" pendant de très nombreuses années ; en Antarctique, le poisson des glaces possède un sang transparent et des protéines qui jouent le rôle d'antigel. Mais alors qu'ils sont la base d'écosystèmes fragiles, ces organismes seront certainement les premières victimes du réchauffement climatique...
• Créatures du chaud [D.V.D] / réal. de Vincent Amouroux (CNRS, 2011) Au cœur du désert du Sahara, la fourmi argentée est l'unique animal sur terre dont la température corporelle peut monter à 54 °C. Dans les sources du parc national de Yellowstone, aux États-Unis, et près des dorsales océaniques, à plus de 2 000 mètres de profondeur, certains organismes vivants, appelés "thermophiles", survivent dans des eaux toxiques et bouillantes pouvant dépasser une température de 80 °C...
• Créatures du sel et de l'acide [D.V.D] / réal. de Thierry Berrod (CNRS, 2010) Où l'on part à la découverte d'animaux qui réussissent à vivre dans une eau aussi acide que du vinaigre ou alcaline comme la lessive. Au lac Retba, au Sénégal, des bactéries fabriquent un pigment rouge pour résister à la concentration de sel. Au lac Natron, en Tanzanie, des poissons nagent dans une eau ultra-saline et avoisinant les 50° C. Au lac Mono, en Californie, les mouches Alkali se sont équipées d'un scaphandre autonome de plongée...
• Créatures du noir [D.V.D] / réal. de Thierry Berrod (CNRS, 2011) Dans cette 4ème et dernière partie, les scientifiques étudient les stratégies d’adaptation d’organismes capables de survivre avec très peu d’oxygène, de lumière et de nourriture dans les grottes les plus inhospitalières de la planète. En Roumanie, dans la grotte de Moville, sur les bords de la Mer Noire, un riche écosystème est né alors que l’hydrogène sulfuré y est cent fois plus concentré que dans l’air que nous respirons ; au Mexique, dans la grotte de Villa Luz une curieuse espèce de poisson survit dans une eau saturée en sulfate d’hydrogène ; en Nouvelle Zélande, dans les grottes de Waitomo, vivent des vers luisants (glowworms) qui attirent leurs proies grâce à des myriades de fils de soie tombant de la voute de la grotte ; enfin, en Slovénie, le protée est capable de consommer ses propres tissus pour compenser le manque de nourriture.
Vous pouvez aussi consulter les articles suivants (en ligne) :
• Les bactéries de l'extrême de la «planète» Idaho (Libération, 18 janvier 2002)
• Extrêmophile (Wikipédia)
Enfin, sur le site http://www.canal-u.tv, vous pouvez visionner une conférence de la microbiologiste Purificacion Lopez Garcia, La vie dans des conditions extrêmes.
Bonne journée.
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