Question d'origine :
Bonjour cher guichet,
Mon neveu m'a posé cette question pour un exposé qu'il avait à préparer: y'avait-il une différence à l'époque de l'Antiquité romaine entre un guerrier romain et un soldat romain ?
J'ai essayé de lui expliquer qu'un soldat était en théorie payé par l'armée (donc par l'Etat), et qu'un guerrier était un mercenaire, payé par n'importe qui voudrait l'embaucher, mais je ne suis pas sûre (et je n'ai aucune source pour appuyer mes dires).
Pourriez-vous m'aider, cher Guichet?
Merci beaucoup pour le travail incroyable que vous faites! Et dire qu'il y a encore des gens qui vous sous-estiment !
Bien cordialement,
L.S.
Réponse du Guichet
bml_civ
- Département : Civilisation
Le 30/04/2016 à 15h13
Bonjour,
Il ne semble pas y avoir de différence entre les termes « guerrier » et « soldat ».
Nos ouvrages d’histoire sur Rome, ses armées, son personnel militaire, etc. n’en mentionnent pas.
Le livre « L’armée romaine : VIIIe s. av. J.-C. – Ve s. ap. J.-C. » de Pierre Cosme comprend un chapitre d’étymologie sur l’organisation de la Rome primitive, où nous apprenons les origines de mots spécifiques à l’armée romaine tels que : tribun, levée, etc.
Il mentionne même : « Rome ne semble avoir jamais connu une distinction entre une classe de prêtres, une classe de guerriers et une classe de producteurs […] » utilisant indistinctement dans l’ouvrage l’un ou l’autre des termes.
De plus, le TLFI (Trésor de la langue française informatisé) dictionnaire rédigé conjointement par le CNRS et l’Université de Lorraine confirme l’équivalence en donnant les définitions suivantes :
Soldat :
A. 1. Homme qui sert dans une armée (comme mercenaire ou comme engagé volontaire) au service d'un prince, d'un État qui lui verse une solde.
2. a) Homme qui sert dans une armée à quelque titre que ce soit (obligation civique/professionnelle ou comme engagé volontaire), qui est équipé, instruit et formé par un État.
b) Homme de troupe; militaire non gradé des armées de terre et de l'air
B. P. anal. Soldat de. Personne qui combat pour la défense de quelqu'un ou de quelque chose, pour le triomphe d'une croyance, d'un idéal.
Étymol. et Hist. A. 1. 1475 « homme de guerre au service d'un prince ou d'un État, qui lui paie une solde ; 1560 désigne spéc. le militaire non gradé ; 2. 1587 « homme qui manifeste les qualités propres au militaire » ; 3. 1590-1604 Soldatz de fortune « aventuriers ; 4. 1604 au fig. B. 1645. Empr. à l'ital. soldato, att. au sens A 1 dep. 1348-53 (BOCCACE ds TOMM.-BELL.), part. passé subst. de soldare « payer une solde », dér. de soldo (solde1*).
Guerrier :
A. Vieilli et littér. Personne dont le métier est de faire la guerre
B. Soldat
Étymol. et Hist. I. Subst. ca 1100 guerrer « homme qui fait la guerre. II. Adj. 1. ca 1200 ome guerier « guerrier », emploi isolé; 2. 1572 « relatif à la guerre »; 3. 1580 « qui a, qui montre des dispositions pour la guerre, les armes ». Dér. de guerre*; suff. -ier
Il ne semble pas y avoir de différence entre les termes « guerrier » et « soldat ».
Nos ouvrages d’histoire sur Rome, ses armées, son personnel militaire, etc. n’en mentionnent pas.
Le livre « L’armée romaine : VIIIe s. av. J.-C. – Ve s. ap. J.-C. » de Pierre Cosme comprend un chapitre d’étymologie sur l’organisation de la Rome primitive, où nous apprenons les origines de mots spécifiques à l’armée romaine tels que : tribun, levée, etc.
Il mentionne même : « Rome ne semble avoir jamais connu une distinction entre une classe de prêtres, une classe de guerriers et une classe de producteurs […] » utilisant indistinctement dans l’ouvrage l’un ou l’autre des termes.
De plus, le TLFI (Trésor de la langue française informatisé) dictionnaire rédigé conjointement par le CNRS et l’Université de Lorraine confirme l’équivalence en donnant les définitions suivantes :
A. 1. Homme qui sert dans une armée (comme mercenaire ou comme engagé volontaire) au service d'un prince, d'un État qui lui verse une solde.
2. a) Homme qui sert dans une armée à quelque titre que ce soit (obligation civique/professionnelle ou comme engagé volontaire), qui est équipé, instruit et formé par un État.
b) Homme de troupe; militaire non gradé des armées de terre et de l'air
B. P. anal. Soldat de. Personne qui combat pour la défense de quelqu'un ou de quelque chose, pour le triomphe d'une croyance, d'un idéal.
Étymol. et Hist. A. 1. 1475 « homme de guerre au service d'un prince ou d'un État, qui lui paie une solde ; 1560 désigne spéc. le militaire non gradé ; 2. 1587 « homme qui manifeste les qualités propres au militaire » ; 3. 1590-1604 Soldatz de fortune « aventuriers ; 4. 1604 au fig. B. 1645. Empr. à l'ital. soldato, att. au sens A 1 dep. 1348-53 (BOCCACE ds TOMM.-BELL.), part. passé subst. de soldare « payer une solde », dér. de soldo (solde1*).
A. Vieilli et littér. Personne dont le métier est de faire la guerre
B. Soldat
Étymol. et Hist. I. Subst. ca 1100 guerrer « homme qui fait la guerre. II. Adj. 1. ca 1200 ome guerier « guerrier », emploi isolé; 2. 1572 « relatif à la guerre »; 3. 1580 « qui a, qui montre des dispositions pour la guerre, les armes ». Dér. de guerre*; suff. -ier
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