Question d'origine :
Bonjour,
Je recherche des informations concernant l'histoire du parc de la Mûrière dans le 5ème arrondissement, et celle de la bâtisse bourgeoise qui y est implantée et qui accueille actuellement la Maison de l'Enfance de Ménival. Je souhaiterais notamment savoir à qui le parc et la maison ont appartenu avant de devenir la propriété de la Ville de Lyon.
En vous remerciant,
Zoé
Réponse du Guichet
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- Département : Documentation régionale
Le 23/11/2016 à 10h35
Bonjour
Le site de la Maison de l’Enfance de Ménival répond à votre question :
« Cette maison et son parc était auparavant la propriété d'été de M. Ferry, négociant en soierie. La propriété s'appelait "la Mûrière" (sur les plans du 18e siècle, l'emplacement de la propriété est entièrement plantée de mûriers).
L'adresse était 112 chemin du pont d'Alaï. Cette propriété a été acquise par la ville de Lyon. Le bâtiment central est occupé par la maison de l'enfance.
Le parc a été aménagé en parc public sous le nom de parc de Ménival ou parc de la Mûrière. Une partie du parc, à l'arrière du bâtiment, est actuellement exclusivement réservée au centre de loisirs.
Autrefois, une rocaille, d'où sortait en cascade un petit ruisseau alimentant une pièce d'eau (le tout artificiel) agrémentait le parc. Il y a une quinzaine d'années le bassin a été supprimé et seul un petit pont désormais inutile a été conservé.
Parmi les "gens" qu'employait M. Ferry nous pouvons rappeler MM. Richard, Bouguignon, Octrue qui se succédèrent aux fonctions de jardinier. »
Cette information est confirmée par la revue de l’ « Association de Recherches Historiques Ouest Lyon » (l’A.R.H.O.L.Y) dans un n° spécial sur le château de Ménival paru en 1996 : « La Mûrière (propriété Ferry) est séparée du Grand Pré par un nouveau tracé de l’avenue de Ménival (…) Cette propriété a été acquise par la Ville de Lyon. Le bâtiment est occupé par la Maison de l’Enfance, le jardin sur lequel se trouvent de très beaux arbres a été aménagé en parc public sous le nom de parc de Ménival. »
Cette même revue indique qu’auparavant, la Mûrière et le Grand pré de St-Irénée appartenaient aux chanoines de St-Irénée. Et précise : « La Mûrière était bien entendu plantée de mûriers mais nous n’avons pas connaissance d’élevage de vers à soie. »
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