Terre plate/sphérique
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 03/02/2017 à 10h30
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Question d'origine :
Salut les gens et merci de votre boulot !
J'ai appris récemment qu'une des dernières modes chez les complotistes étaient d'expliquer qu'on nous mentait et que la Terre en vrai elle est plate, que toutes les photos/vidéos/preuves officielles ou pas c'est des faux blablabla.
Un des arguments revenant régulièrement dans le "débat" est que c'est une vieille théorie et que donc avant ils savaient mais que maintenant on nous ment. Et avant bien sûr comme chacun sait, ils avaient raison (surement à cause des vieux savoirs que leur avaient filés les aliens avant de repartir).
Je trolle un peu, mais en fait, ça m'a fait réaliser un truc.
Si je sais que dès l'antiquité, on savait que la Terre était sphérique, je me suis rendue compte que ben en fait, mon antiquité en la matière se limitait aux Grecs.
Et je crois que contrairement à la croyance populaire, au Moyen-Age, on le savait aussi, et que c'est pour avoir dit que la Terre n'était pas le centre de l'univers que Galilée a eu des soucis, pas parce qu'il a dit qu'elle était sphérique.
D'où ma question (ça y est là voilà désolée pour la longue intro) :
Qu'en est-il des autres civilisations antiques, en particulier moyen-orientale et asiatique ? Sait-on comment les Babyloniens, les Assyriens, les Égyptiens, les Chinois, les Indiens, tous ces gars-là, et même les civilisations précolombiennes, voyaient la chose ?
Est-ce que réellement, un jour, pour ce qu'on peut en savoir, une civilisation a vraiment eu pour dogme officiel et avéré que la Terre était plate ? Pour de vrai ?
Non parce que se servir du passé sans le connaître pour prétendre des trucs, c'est une mauvaise habitude que personnellement, j'aime moyen.
Merci donc de m'éclairer là-dessus.
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 06/02/2017 à 12h25
Bonjour,
Le « miracle grec », au VIe siècle avant J.-C., voit pour la première fois (semble-t-il) des hommes se poser la question : « qu’est-ce que le monde ? », et tenter d’y répondre sans faire intervenir les dieux.
« C’est là qu’on situe souvent la naissance de l’esprit rationnel et scientifique, puisque ces premiers savants ne se contentent pas d’observer les phénomènes, mais en cherchent aussi les causes, des causes naturelles et non mythiques. »
Source : L'image du monde : des Babyloniens à Newton, Arkan Simaan et Joëlle Fontaine
« Au IIIe siècle av. J.-C., Eratosthène, directeur à Alexandrie de la plus grande bibliothèque du monde antique, calcule sa circonférence à partir de la distance de 5 000 stades séparant Assouan d'Alexandrie et de l'observation du soleil le 21 juin à midi : à Assouan, il est à la verticale et fait un angle de 7°12' avec celle-ci, à Alexandrie, l'équivalent de 1/50 de circonférence. Cela permet d'estimer à 252 000 stades la circonférence terrestre (soit, suivant la valeur incertaine du stade, entre 39 600 et 45 000 de nos kilomètres). Du IIIe siècle av. J.-C. jusqu'au XIXe siècle, le procédé restera le même : d'abord mesurer la distance entre deux points éloignés sur un méridien, en comptant le nombre de tours de roue d'un char ou le nombre de pas, puis évaluer la latitude de chaque point. Les angles étant plus faciles à évaluer que les distances, le résultat d'Eratosthène, si proche de l'exactitude, était le fruit heureux d'erreurs qui se compensaient. »
Source : Ciel et Terre, exposition BnF
« Les philosophes, mathématiciens et astronomes à l'origine de la démarche scientifique sont imprégnés des nouvelles conceptions politiques nées dans les cités grecques. Comme le foyer est le cœur de la maison et l'agora le centre de décision d'une cité où les citoyens sont liés entre eux par des relations de symétrie et d'égalité, de même la Terre est le foyer fixe au centre de l'univers. La géométrisation de l'espace politique instaurée à Athènes par les réformes démocratiques de Clisthène à la fin du VIe siècle, se retrouve dans leur vision de l'univers.
[…]
L'hypothèse géocentrique implique le mouvement régulier du ciel et des étoiles pour expliquer l'alternance des jours et des nuits ainsi que la succession des saisons. Les mouvements irréguliers des planètes nécessitent des prodiges d'explication géométrique : emboîtements en pelures d'oignon de multiples sphères concentriques, orbites planétaires excentrées, cercles supplémentaires épicycles... Le géocentrisme va de pair avec la conception anthropocentrique et close d'un monde des hommes sous le ciel des dieux.
D'autres hypothèses paraissaient alors moins convaincantes : les Pythagoriciens imaginaient un feu central, Héraclide du Pont (v. 388-315 av. J.-C.) envisageait la rotation de la Terre sur elle-même et Aristarque de Samos (v. 310-230 av. J.-C.) la révolution de la Terre et des planètes autour du soleil. Le fait que certains sceptiques ou épicuriens comme Aristarque ou Lucrèce imaginent d'autres mondes possibles dans un univers qui serait infini, remet en cause l'ordre du monde et paraît subversif . »
Source : Ciel et Terre, exposition BnF
L’idée d’une terre plate, précédant ces découvertes, est présente dans les cosmogonies de différentes civilisations anciennes à travers le globe :
« Les cosmogonies des civilisations très anciennes, chinoise, indienne ou sumérienne, considéraient que la Terre était plate ; l'idée reposait sur la perception par l'Homme de son environnement immédiat et sur des croyances religieuses.
Les premiers philosophes grecs pensaient de même : pour Thalès (625 - 545 av. J.-C.), la Terre était un disque plat posé sur l'eau dont l'agitation épisodique provoquait les séismes. Le premier pas vers la notion de courbure vint d'Anaximandre, un de ses disciples : observant la courbure de l'horizon marin, il émit l'idée d'une Terre ayant la forme d'un cylindre flottant dans un univers infini. »
Source : La forme de la Terre, d'Aristote aux satellites géodésiques, Daniel Raymond
« C’est […] en partie en vue d’opérations relevant de la magie que les Babyloniens ont fait progresser la connaissance. Ils ont su établir la régularité d’un certain nombre de phénomènes naturels, et l’exprimer sous une forme arithmétique élaborée, de façon à en prévoir le retour périodique. Leurs tables astronomiques (ou éphémérides) sont les premières du genre : on y trouve notés jour par jour la position des planètes, les phases de la lune, les heures de lever et de coucher du Soleil, les événements météorologiques… et même économiques et politiques !
Les prêtres babyloniens n’ont pas cherché d’explication scientifique à ces phénomènes, ni à leur retour périodique : cela aurait d’ailleurs signifié la fin de leur pouvoir, fondé sur ces secrets jalousement gardés qui les faisait apparaître comme les sauveurs des foules en détresse.
Pour les babyloniens, le monde est l’œuvre des dieux. La course du Soleil ? C’est Shamash, jeune dieu barbu au visage entouré de rayons ondulés, qui se lève entre deux montagnes, à l’Est ; il traverse le ciel sur son cheval et poursuit, la nuit, un voyage souterrain, pour se lever de nouveau à l’Est le matin suivant… Une éclipse ? C’est le jeune dieu-Lune assailli par les sept démons « qui créent le mal ». Il ne sera délivré par Mardouk, le roi des cieux, que si la foule, en proie à la terreur, manifeste sa détresse par des cris et des chants funèbres, et si les prêtres récitent les prières qui exorcisent…
L’image du monde est à l’avenant : les mythes babyloniens présentent la Terre comme un disque plat flottant sur l’océan. Au centre, Babylone. Au-dessus, le ciel, où réside le grand dieu Anou. En dessous, les enfers. Cette disposition verticale reflète la hiérarchisation de la société, qui place au sommet du monde le dieu suprême, comme la société place le roi au-dessus des hommes.
Et tout autour, l’océan primordial, celui que le dieu créateur Mardouk fendit en deux. Il forma le monde à partir du cadavre de Tiamat, monstre qu’il avait terrassé au cours d’un combat grandiose : la partie inférieure du corps de Tiamat devint la Terre et la partie supérieure forma la voûte céleste chargée de retenir les eaux supérieures (ce qui est bien pratique pour expliquer les pluies !). Sur cette voûte, Mardouk fixa les étoiles et, en-dessous, il installa le Soleil, la Lune et d’autres planètes pour déterminer la marche du temps…
Ce mythe est d’une grande importance pour nous : les Hébreux, qui rédigèrent l’Ancien Testament à Babylone, le reprirent en grande partie en remplaçant, bien sûr, les dieux mésopotamiens par Yahvé, siégeant sur son trône, dans un ciel soutenu par les « colonnes » que sont les grandes montagnes. La Genèse ne dit-elle pas :
« Et Dieu dit : qu’il y ait un firmament au milieu des eaux et qu’il sépare les eaux. Et Dieu fit le firmament et sépara les eaux en dessous du firmament, de celles au-dessus du firmament ». (Genèse 1 ;-7.)
Et c’est cette conception qui, après que la rotondité de la Terre eut été établie par les savants grecs, s’imposera pendant plusieurs siècles à l’Occident chrétien, fidèle à la lettre de l’Ancien comme du Nouveau Testament ! »
Source : L'image du monde : des Babyloniens à Newton, Arkan Simaan et Joëlle Fontaine
« Si l’idée d’une terre carrée et plate entourée par un ciel hémisphérique prévalut dans le concept cosmologique chinois, il n’en est pas moins vrai que plusieurs écoles rivalisèrent en théorisant sur le sujet, notablement dès la fin des Han postérieurs. L’école Gai Tian (le ciel [comme] toit) concevait un ciel hémisphérique et une terre en forme de demi bol renversé. D’autres penseurs voyaient l’univers comme un œuf dont le jaune aurait été occupé par la terre. D’après J. Needham, Sciense & Civilisation in China, vol. III, pages 210 et 498. »
Source : Aller et venir: faits et perspectives, Volume 2, Flora Blanchon
Pour approfondir, vous pouvez consulter ces ouvrages consacrés aux cosmogonies mythologiques et à l’histoire de la représentation de la Terre :
- Penser l'univers, Jean-Pierre Verdet
- Aux origines du monde : une histoire de la cosmogonie Jean-Pierre Verdet
- Mondes : mythes et images de l'Univers, Leïla Haddad, Guillaume Duprat
- Récits de genèse : avatars des commencements, Catherine Mazellier-Lajarrige, Jean-Louis Breteau, Marie-José Fourtanier [et al.]
- Le cosmos des philosophes, dossier coordonné par Sven Ortoli
- Le monde des sphères. 1,. Genèse et triomphe d'une représentation cosmique, Michel-Pierre Lerner
- Regards sur le monde : une histoire des cartes, Jeremy Black
Nous vous laissons également parcourir ce document de la Cité des Sciences, qui compare les arguments défendant et réfutant la théorie d’une Terre plate qui ne tournerait pas : La Terre est plate et ne tourne pas.
Ou encore cette présentation d’Eric Calais : Observation de la Terre par satellite, geologie.ens.fr
Bonne journée.
Le « miracle grec », au VIe siècle avant J.-C., voit pour la première fois (semble-t-il) des hommes se poser la question : « qu’est-ce que le monde ? », et tenter d’y répondre sans faire intervenir les dieux.
« C’est là qu’on situe souvent la naissance de l’esprit rationnel et scientifique, puisque ces premiers savants ne se contentent pas d’observer les phénomènes, mais en cherchent aussi les causes, des causes naturelles et non mythiques. »
Source : L'image du monde : des Babyloniens à Newton, Arkan Simaan et Joëlle Fontaine
« Au IIIe siècle av. J.-C., Eratosthène, directeur à Alexandrie de la plus grande bibliothèque du monde antique, calcule sa circonférence à partir de la distance de 5 000 stades séparant Assouan d'Alexandrie et de l'observation du soleil le 21 juin à midi : à Assouan, il est à la verticale et fait un angle de 7°12' avec celle-ci, à Alexandrie, l'équivalent de 1/50 de circonférence. Cela permet d'estimer à 252 000 stades la circonférence terrestre (soit, suivant la valeur incertaine du stade, entre 39 600 et 45 000 de nos kilomètres). Du IIIe siècle av. J.-C. jusqu'au XIXe siècle, le procédé restera le même : d'abord mesurer la distance entre deux points éloignés sur un méridien, en comptant le nombre de tours de roue d'un char ou le nombre de pas, puis évaluer la latitude de chaque point. Les angles étant plus faciles à évaluer que les distances, le résultat d'Eratosthène, si proche de l'exactitude, était le fruit heureux d'erreurs qui se compensaient. »
Source : Ciel et Terre, exposition BnF
« Les philosophes, mathématiciens et astronomes à l'origine de la démarche scientifique sont imprégnés des nouvelles conceptions politiques nées dans les cités grecques. Comme le foyer est le cœur de la maison et l'agora le centre de décision d'une cité où les citoyens sont liés entre eux par des relations de symétrie et d'égalité, de même la Terre est le foyer fixe au centre de l'univers. La géométrisation de l'espace politique instaurée à Athènes par les réformes démocratiques de Clisthène à la fin du VIe siècle, se retrouve dans leur vision de l'univers.
[…]
L'hypothèse géocentrique implique le mouvement régulier du ciel et des étoiles pour expliquer l'alternance des jours et des nuits ainsi que la succession des saisons. Les mouvements irréguliers des planètes nécessitent des prodiges d'explication géométrique : emboîtements en pelures d'oignon de multiples sphères concentriques, orbites planétaires excentrées, cercles supplémentaires épicycles... Le géocentrisme va de pair avec la conception anthropocentrique et close d'un monde des hommes sous le ciel des dieux.
Source : Ciel et Terre, exposition BnF
L’idée d’une terre plate, précédant ces découvertes, est présente dans les cosmogonies de différentes civilisations anciennes à travers le globe :
« Les cosmogonies des civilisations très anciennes, chinoise, indienne ou sumérienne, considéraient que la Terre était plate ; l'idée reposait sur la perception par l'Homme de son environnement immédiat et sur des croyances religieuses.
Les premiers philosophes grecs pensaient de même : pour Thalès (625 - 545 av. J.-C.), la Terre était un disque plat posé sur l'eau dont l'agitation épisodique provoquait les séismes. Le premier pas vers la notion de courbure vint d'Anaximandre, un de ses disciples : observant la courbure de l'horizon marin, il émit l'idée d'une Terre ayant la forme d'un cylindre flottant dans un univers infini. »
Source : La forme de la Terre, d'Aristote aux satellites géodésiques, Daniel Raymond
« C’est […] en partie en vue d’opérations relevant de la magie que les Babyloniens ont fait progresser la connaissance. Ils ont su établir la régularité d’un certain nombre de phénomènes naturels, et l’exprimer sous une forme arithmétique élaborée, de façon à en prévoir le retour périodique. Leurs tables astronomiques (ou éphémérides) sont les premières du genre : on y trouve notés jour par jour la position des planètes, les phases de la lune, les heures de lever et de coucher du Soleil, les événements météorologiques… et même économiques et politiques !
Les prêtres babyloniens n’ont pas cherché d’explication scientifique à ces phénomènes, ni à leur retour périodique : cela aurait d’ailleurs signifié la fin de leur pouvoir, fondé sur ces secrets jalousement gardés qui les faisait apparaître comme les sauveurs des foules en détresse.
Pour les babyloniens, le monde est l’œuvre des dieux. La course du Soleil ? C’est Shamash, jeune dieu barbu au visage entouré de rayons ondulés, qui se lève entre deux montagnes, à l’Est ; il traverse le ciel sur son cheval et poursuit, la nuit, un voyage souterrain, pour se lever de nouveau à l’Est le matin suivant… Une éclipse ? C’est le jeune dieu-Lune assailli par les sept démons « qui créent le mal ». Il ne sera délivré par Mardouk, le roi des cieux, que si la foule, en proie à la terreur, manifeste sa détresse par des cris et des chants funèbres, et si les prêtres récitent les prières qui exorcisent…
L’image du monde est à l’avenant : les mythes babyloniens présentent la Terre comme un disque plat flottant sur l’océan. Au centre, Babylone. Au-dessus, le ciel, où réside le grand dieu Anou. En dessous, les enfers. Cette disposition verticale reflète la hiérarchisation de la société, qui place au sommet du monde le dieu suprême, comme la société place le roi au-dessus des hommes.
Et tout autour, l’océan primordial, celui que le dieu créateur Mardouk fendit en deux. Il forma le monde à partir du cadavre de Tiamat, monstre qu’il avait terrassé au cours d’un combat grandiose : la partie inférieure du corps de Tiamat devint la Terre et la partie supérieure forma la voûte céleste chargée de retenir les eaux supérieures (ce qui est bien pratique pour expliquer les pluies !). Sur cette voûte, Mardouk fixa les étoiles et, en-dessous, il installa le Soleil, la Lune et d’autres planètes pour déterminer la marche du temps…
Ce mythe est d’une grande importance pour nous : les Hébreux, qui rédigèrent l’Ancien Testament à Babylone, le reprirent en grande partie en remplaçant, bien sûr, les dieux mésopotamiens par Yahvé, siégeant sur son trône, dans un ciel soutenu par les « colonnes » que sont les grandes montagnes. La Genèse ne dit-elle pas :
« Et Dieu dit : qu’il y ait un firmament au milieu des eaux et qu’il sépare les eaux. Et Dieu fit le firmament et sépara les eaux en dessous du firmament, de celles au-dessus du firmament ». (Genèse 1 ;-7.)
Et c’est cette conception qui, après que la rotondité de la Terre eut été établie par les savants grecs, s’imposera pendant plusieurs siècles à l’Occident chrétien, fidèle à la lettre de l’Ancien comme du Nouveau Testament ! »
Source : L'image du monde : des Babyloniens à Newton, Arkan Simaan et Joëlle Fontaine
« Si l’idée d’une terre carrée et plate entourée par un ciel hémisphérique prévalut dans le concept cosmologique chinois, il n’en est pas moins vrai que plusieurs écoles rivalisèrent en théorisant sur le sujet, notablement dès la fin des Han postérieurs. L’école Gai Tian (le ciel [comme] toit) concevait un ciel hémisphérique et une terre en forme de demi bol renversé. D’autres penseurs voyaient l’univers comme un œuf dont le jaune aurait été occupé par la terre. D’après J. Needham, Sciense & Civilisation in China, vol. III, pages 210 et 498. »
Source : Aller et venir: faits et perspectives, Volume 2, Flora Blanchon
Pour approfondir, vous pouvez consulter ces ouvrages consacrés aux cosmogonies mythologiques et à l’histoire de la représentation de la Terre :
- Penser l'univers, Jean-Pierre Verdet
- Aux origines du monde : une histoire de la cosmogonie Jean-Pierre Verdet
- Mondes : mythes et images de l'Univers, Leïla Haddad, Guillaume Duprat
- Récits de genèse : avatars des commencements, Catherine Mazellier-Lajarrige, Jean-Louis Breteau, Marie-José Fourtanier [et al.]
- Le cosmos des philosophes, dossier coordonné par Sven Ortoli
- Le monde des sphères. 1,. Genèse et triomphe d'une représentation cosmique, Michel-Pierre Lerner
- Regards sur le monde : une histoire des cartes, Jeremy Black
Nous vous laissons également parcourir ce document de la Cité des Sciences, qui compare les arguments défendant et réfutant la théorie d’une Terre plate qui ne tournerait pas : La Terre est plate et ne tourne pas.
Ou encore cette présentation d’Eric Calais : Observation de la Terre par satellite, geologie.ens.fr
Bonne journée.
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