Réponse du Département Langues et LittératuresConcernant l’illustration populaire, la représentation du fou coiffé d’un entonnoir relève désormais du cliché humoristique et on la trouve plus particulièrement dans les publications à caractère comique ou parodique.
Le dessin de presse, support historique de la caricature, en est friand. Dans Charlie Hebdo par exemple, au début des années 1970, le dessinateur de presse Wolinski représente régulièrement le ministre Jean-Louis Debré coiffé d’un entonnoir. Plus tard, Charles Pasqua subira le même traitement sous la plume de Cabu.
Pour ce qui est de la bande dessinée, on repère des exemples dans l’œuvre de Gotlib, qui représente Galilée comme un fou à entonnoir racontant ses théories sur le ton de la plaisanterie, sans oublier le gag, récurrent chez cet auteur, du fou qui repeint son plafond.
La couverture du
Corbac aux baskets, de Fred, parle d’elle-même.
Jean-Marc Rochette, dans l’album
Napoléon et Bonaparte, qui se déroule dans un asile d’aliénés, représente, lui, certains pensionnaires du lieu coiffés d’un pot de fleurs, variante de l’entonnoir.
Tous ces exemples ne remontent pas plus loin que le début des années 1970. La seule variante plus ancienne que nous avons eu la possibilité d’identifier est celle de l’asile d’aliénés où Tintin se retrouve brièvement interné dans l’album
Les cigares du pharaon, publié en 1941 et où l’on voit un fou coiffé d’un pot de fleurs.
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