Question d'origine :
J'ai visité le musée Gadagne cette semaine. Magnifiquement restauré au demeurant.
J'y ai u une gravure représentant le "château-Gaillard" de Lyon. Je ne connaissais avec ce nom que le quartier de Villeurbanne. Mais vu le caractère montueux du paysage représenté je m'imaginerais plutôt une vue à l'Ouest de la Saône, du genre le site de la Pierre Cize.
Pouvez-vous m'en dire plus ? Où se trouvait ce château ? Reste-t-il des vestiges ? Quelle furent ses fonctions ? etc.
Merci d'avance pour vore réponse.
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 10/12/2009 à 14h38
La Bibliothèque municipale de Lyon possède cette gravure d’Israël Silvestre, intitulée « Vue du château-Gaillard à Lyon ». Elle conserve aussi une estampe de Brunet, titrée « Château-Gaillard : vue d'une ruine derrière le quai St-Benoit, vers la rue Bouteille, à Lyon ». Les deux œuvres ne sont malheureusement pas datées, ce qui aurait pu donner des informations quant aux différences architecturales des bâtiments représentés.
La rue Bouteille et le quai Saint-Benoît (portion de l'actuel quai Saint-Vincent) sont localisés dans le 1er arrondissement de Lyon.
Le Lyon de nos pères, d’E. Vingtrinier, permet d’en savoir plus sur ce méconnu Château-Gaillard lyonnais.
A la page 313, on peut ainsi lire :
Près du monastère de l’Annonciade se trouve le « Château-Gaillard », curieux édifice accroché au flanc du coteau et surplombant, du côté de la Saône, les premières ruelles du quartier de Saint-Vincent. Ce petit castel appartient aux religieuses Bleues-Célestes, qui l’ont acquis en 1627 avec un jardin appartenant à M. Ganière ; elles l’enfermeront dans la clôture du couvent, lorsque, en 1653, elles y logeront les pensionnaires que l’insuffisance de leurs ressources les auront obligées à recevoir. C’est une construction carrée, flanquée, aux quatre coins, de petites tourelles en forme d’échauguettes ; du côté de la ville, une tour carrée est plaquée au milieu de la façade et surmontée d’une logette en avant-corps, percée de deux ouvertures ; la nuit, tout cela présente un aspect fantastique. A la suite, c’est un jardin en terrasse, soutenu par des arcades. Cette curieuse demeure fut habitée, au XVIe siècle, par l’érudit François du Verdier ; le malheureux père y vit ses enfants succomber à la peste, et il les enterra lui-même dans ce jardin. L’incident donna lieu à une longue querelle avec l’autorité consulaire. |
Quelques pages auparavant (p. 308-309), deux gravures représentent l’édifice.
Voici la légende de la première :
L’ancien château Gaillard au commencement du XIXe siècle (d’après Duclaux). Ce castel du XVIe siècle se trouvait sur l’emplacement aujourd’hui occupé par le sommet de la rue de l’Annonciade et le bas de la place Rouville. Il resta longtemps démantelé. Saint-Olive croit se souvenir qu’in ne disparût entièrement que peu avant la révolution de 1848. |
La seconde gravure s’intitule « Chatel Gaillard ».
Commentaire de
agrahamt :
Publié le 06/03/2019 à 17:19
re: viewtopic.php?f=2&t=36390
http://www.renlyon.org/?x=22656&y=15266&z=38
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 07/03/2019 à 12h02
Nous vous remercions pour ce lien et pour votre contribution.
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Commentaires 1
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