Question d'origine :
(Re) Bonjour cher Guichet du Savoir
Je suis a la recherche d'informations concernant une célèbre maison qui était située 12 rue du Maure-qui-Trompe à Nancy.
Un article en parle (PDF a télécharger sur le lien ci après)
Article Nancy des maisons closes p18-20 (Mag. Metropolis)
Je me demandais si cet établissement ci avait un "nom" ? J'ai essayé de voir s'il était possible de consulter en ligne le "Guide Rose" qui recensait ce genre le lieux mais il n'est pas disponible (et pas en bibliothèque non plus) pour voir comment il était "présenté"" ou quel était son nom.
Par ailleurs, je me demandais si l'histoire de la gargouille qui servait de boussole* aux "clients" (avec la dame qui se bouche les oreilles) était une pure coïncidence (ce que je pense) ou bien une facétie ajoutée "après" (par exemple lors de travaux de rénovation ou d'entretien ?)
Et une dernière question… (j'abuse de votre gentillesse!), est ce que le fait de se boucher les oreilles porte un nom ? (j'ai du mal a formuler clairement ma demande, pardonnez moi).A dire vrai, il n'est guère aise de décrire la gargouille en deux mots. Il faut dire : "une femme accroupie qui se bouche les oreilles en hurlant"
Mille mercis
CS
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 19/03/2019 à 16h34
Bonjour,
Le blog d’un étudiant, radiocampuslorraine.com stipule que « l’une des plus fameuses maisons closes de la ville, le Grand Huit. Une lanterne rouge, au-dessus de la porte, rappelait la fonction de la maison. La gargouille, haut perchée sur son église, se bouche les oreilles pour ne pas entendre ce qu’il s’y passait. On raconte même que le nom de la rue du Maure-qui-Trompe, proviendrait d’un serviteur noir qui soufflait dans son clairon pour avertir les prostituées et leurs clients que les gens d’armes arrivaient… ».
Pour autant l’internaute n’indique pas ses sources ni d’où il tire le nom le Grand huit.
Les ouvrages consultés du type Nancy, du bourg cadastral à la communauté urbaine : 1.000 ans d'histoire : les événements, les lieux, les hommesou Les rues de Nancy : au fil du temps.
Dans Dictionnaire historique des rues de Nancy de 1903 à 1905 Emile Badel revient sur le nom de la rue « Ce nom bizarre lui vient, suivant les uns, d’une enseigne d’hôtellerie montrant un squelette soufflant dans une trompette (tuba mirum spargens sonum), suivant d’autre, d’un maure ou sarrasin fallacieux exécutant des airs de cor » sans apporter plus de précisions.
Le blog d’un internaute, Jean Delisle mentionne la gargouille :
« Elle fut aussi une rue très importante puisque y fut fondé en 1335 le premier hôpital de la ville puis le premier Hôtel de ville en 1664 ainsi que la Grande école en 1576. Cette rue fut également célèbre au XIXe siècle pour sa maison close (fermée après la promulgation de la loi "Marthe Richard" en avril 1946). Lorsque fut construite l'église Saint Epvre (de 1864 à 1874, en remplacement d'une église beaucoup plus ancienne, qui avait elle-même fait suite à une chapelle en 1145), une gargouille en forme de buste féminin les seins nus et se bouchant les oreilles, regardait (et regarde toujours) en direction de cette maison ».
Pour en savoir plus, il vous faudra poursuivre vos recherches aux Archives municipales de Nancy et aux Archives départementales de Meurthe-et-Moselle. Vous pourriez aussi contacter la Société d'Histoire de la lorraine et du Musée Lorrain.
Enfin concernant votre dernière question, nous ne voyons pas de vocabulaire précis résumant cette action.
Le blog d’un étudiant, radiocampuslorraine.com stipule que « l’une des plus fameuses maisons closes de la ville, le Grand Huit. Une lanterne rouge, au-dessus de la porte, rappelait la fonction de la maison. La gargouille, haut perchée sur son église, se bouche les oreilles pour ne pas entendre ce qu’il s’y passait. On raconte même que le nom de la rue du Maure-qui-Trompe, proviendrait d’un serviteur noir qui soufflait dans son clairon pour avertir les prostituées et leurs clients que les gens d’armes arrivaient… ».
Pour autant l’internaute n’indique pas ses sources ni d’où il tire le nom le Grand huit.
Les ouvrages consultés du type Nancy, du bourg cadastral à la communauté urbaine : 1.000 ans d'histoire : les événements, les lieux, les hommesou Les rues de Nancy : au fil du temps.
Dans Dictionnaire historique des rues de Nancy de 1903 à 1905 Emile Badel revient sur le nom de la rue « Ce nom bizarre lui vient, suivant les uns, d’une enseigne d’hôtellerie montrant un squelette soufflant dans une trompette (tuba mirum spargens sonum), suivant d’autre, d’un maure ou sarrasin fallacieux exécutant des airs de cor » sans apporter plus de précisions.
Le blog d’un internaute, Jean Delisle mentionne la gargouille :
« Elle fut aussi une rue très importante puisque y fut fondé en 1335 le premier hôpital de la ville puis le premier Hôtel de ville en 1664 ainsi que la Grande école en 1576. Cette rue fut également célèbre au XIXe siècle pour sa maison close (fermée après la promulgation de la loi "Marthe Richard" en avril 1946). Lorsque fut construite l'église Saint Epvre (de 1864 à 1874, en remplacement d'une église beaucoup plus ancienne, qui avait elle-même fait suite à une chapelle en 1145), une gargouille en forme de buste féminin les seins nus et se bouchant les oreilles, regardait (et regarde toujours) en direction de cette maison ».
Pour en savoir plus, il vous faudra poursuivre vos recherches aux Archives municipales de Nancy et aux Archives départementales de Meurthe-et-Moselle. Vous pourriez aussi contacter la Société d'Histoire de la lorraine et du Musée Lorrain.
Enfin concernant votre dernière question, nous ne voyons pas de vocabulaire précis résumant cette action.
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