Question d'origine :
Le manège de Petit Pierre visible à La Fabuloserie a été ouvert aux visiteurs en 1957. Quand a-t-il commencé à bricoler pour construire petit-à-petit son manège?
D'autre part, son frère Léon a voyagé pas mal avec lui pour lui faire découvrir divers sites et monuments. Comment se déplaçaient-ils? En avion? en voiture?
Avec mes remerciements,
Anne Chamaret
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 25/04/2019 à 09h32
Bonjour,
Selon l’ouvrage Danser brut [Livre] : [exposition, Villeneuve-d'Ascq, Lille Métropole Musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut, du 28 septembre 2018 au 6 janvier 2019] /, «Petit Pierre commença à construire son manège en 1937 à la ferme de La Coinche à Fay-aux-Loges, où il travaillait ; il y eut ensuite plusieurs étapes de construction. Il accueillit ses premiers visiteurs vers la fin des années 1950. »
La date du début de la construction est confirmée par la main de Petit Pierre, sur un des panneaux manuscrits du manège, où on peut lire « le manège est commencer à construire depuis 1937 » (sic).
Une photo de ce panneau est visible sur une page de rts.ch, page qui donne par ailleurs l’âge fantaisiste de 36 ans à l’artiste à ce moment – Pierre Avezard, né en 1909, avait en fait 27 ans (il était du 30 décembre).
La question des moyens de transports est effectivement centrale chez Petit Pierre, comme le rappelle un article de La République du centre :
« Les nouvelles technologies passionnaient aussi Petit Pierre. Aérotrain, Concorde trônent en bonne place dans ce manège plein de poésie. Tout comme la tour Eiffel ou le Moulin Rouge. Des souvenirs de Paris, qu'il visitait une fois l'an, avec son frère ingénieur, Léon. »
Il suffit d’ailleurs de consulter les images du manège sur le site de la Fabuloserie, pour constater l’importance qu’y tiennent les véhicules. Cependant aucune de nos sources ne nous a permis de savoir lesquels empruntaient les frères Avezard pour leurs voyages. Il est possible que de telles précisions se trouvent dans les souvenirs de Léon qu’on trouve dans Le Fabuleux Manège de Petit Pierre, de Caroline Bourbonnais, Suzanne Lebeau, Léon Avezard, Alain Bourbonnais ; préface de Michel Ragon, mais nous n’avons pu consulter l’ouvrage.
Nous avons donc contacté La Fabuloserie, musée créé par l’architecte Alain Bourbonnais accueillant l’œuvre depuis 1989, et avons parlé à Sophie Bourbonnais, l’une des deux filles du créateur du lieu, que nous remercions chaleureusement de sa disponibilité. Selon elle, il semble tout à fait improbable que Pierre Avezard ait pris l’avion.Les voyages entre frères ont dû se faire plutôt en voiture . Les destinations n’étant d’ailleurs pas extrêmement éloignées, Mme Bourbonnais évoquant, outre Paris, Toulouse et Bruxelles.
Pour rester dans l’univers de Petit Pierre, n’hésitez pas à consulter les événements prévus par la Fabuloserie pour les 30 ans de l’arrivée du manège dans sa collection.
Vous pouvez également consulter :
-La Fabuloserie [Livre] : art hors les normes, art brut / collection rassemblée par Alain Bourbonnais ; préface de Michel Ragon
-Le manège de Petit Pierre [Livre] / Michel Piquemal, Merlin (album jeunesse)
Et le reportage de France 3 sur Petit Pierre (2009)
Bonne journée.
Selon l’ouvrage Danser brut [Livre] : [exposition, Villeneuve-d'Ascq, Lille Métropole Musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut, du 28 septembre 2018 au 6 janvier 2019] /, «
La date du début de la construction est confirmée par la main de Petit Pierre, sur un des panneaux manuscrits du manège, où on peut lire «
Une photo de ce panneau est visible sur une page de rts.ch, page qui donne par ailleurs l’âge fantaisiste de 36 ans à l’artiste à ce moment – Pierre Avezard, né en 1909, avait en fait 27 ans (il était du 30 décembre).
La question des moyens de transports est effectivement centrale chez Petit Pierre, comme le rappelle un article de La République du centre :
« Les nouvelles technologies passionnaient aussi Petit Pierre. Aérotrain, Concorde trônent en bonne place dans ce manège plein de poésie. Tout comme la tour Eiffel ou le Moulin Rouge. Des souvenirs de Paris, qu'il visitait une fois l'an, avec son frère ingénieur, Léon. »
Il suffit d’ailleurs de consulter les images du manège sur le site de la Fabuloserie, pour constater l’importance qu’y tiennent les véhicules. Cependant aucune de nos sources ne nous a permis de savoir lesquels empruntaient les frères Avezard pour leurs voyages. Il est possible que de telles précisions se trouvent dans les souvenirs de Léon qu’on trouve dans Le Fabuleux Manège de Petit Pierre, de Caroline Bourbonnais, Suzanne Lebeau, Léon Avezard, Alain Bourbonnais ; préface de Michel Ragon, mais nous n’avons pu consulter l’ouvrage.
Nous avons donc contacté La Fabuloserie, musée créé par l’architecte Alain Bourbonnais accueillant l’œuvre depuis 1989, et avons parlé à Sophie Bourbonnais, l’une des deux filles du créateur du lieu, que nous remercions chaleureusement de sa disponibilité. Selon elle, il semble tout à fait improbable que Pierre Avezard ait pris l’avion.
Pour rester dans l’univers de Petit Pierre, n’hésitez pas à consulter les événements prévus par la Fabuloserie pour les 30 ans de l’arrivée du manège dans sa collection.
Vous pouvez également consulter :
-La Fabuloserie [Livre] : art hors les normes, art brut / collection rassemblée par Alain Bourbonnais ; préface de Michel Ragon
-Le manège de Petit Pierre [Livre] / Michel Piquemal, Merlin (album jeunesse)
Et le reportage de France 3 sur Petit Pierre (2009)
Bonne journée.
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