Question d'origine :
Bonjour,
J'aimerais savoir quel est le démarche idéal pour trouver un bon serrurier.
Merci,
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 18/07/2019 à 07h52
Bonjour,
L'association Que Choisir met en garde contre les arnaques des dépannages à domicile :
Se méfier des prospectus déposés dans les boîtes aux lettres et des professionnels référencés en tête des moteurs de recherche. Ils paient pour être en première place, répercutent lourdement ce coût sur leurs clients et sont rarement les meilleurs.
Demander à son entourage (voisins, amis, syndic de copropriété…) les coordonnées d’un artisan honnête.
Regarder si sa multirisque habitation propose un service de mise en relation avec un artisan compétent.
Privilégier un professionnel de proximité ayant pignon sur rue (et pas seulement sur le Net) pour limiter les frais de déplacement et faciliter les recours en cas de contestation.
Ne payer que lorsque la prestation est totalement et correctement terminée et surtout pas en espèces afin de garder des traces du montant versé.
Ne pas laisser l’artisan emporter une pièce changée qui, par exemple, pourra vous servir de preuve si elle a été remplacée alors que cela n’était pas indispensable et qu’il suffisait de la réparer.
Voir aussi les conseils prodigués par l'association 60 millions de consommateurs sur les arnaques au dépannage à domicile :
Prenez les devants
Constituez-vous un carnet d’adresses
Première précaution à prendre :se renseigner sur la qualité des dépanneurs de son quartier, pour en repérer un ou deux en cas de besoin . Si le bouche-à-oreille ne donne pas de résultats, vous pouvez consulter l’annuaire de la Fédération française du bâtiment (FFB) ou celui de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb), les deux grosses fédérations professionnelles du secteur. Sans être un gage absolu de bonnes pratiques commerciales, ils peuvent être un signe de sérieux pour les entreprises qui y figurent.
Plusieurs chambres des métiers et de l’artisanat ont entrepris une démarche plus fine, encore limitée à l’Île-de-France : avec la démarche Charte qualité, elles valorisent les entreprises ayant passé avec succès un audit annuel sur leur qualité de service. Votre assureur peut également vous renseigner .
Ensuite, notez bien les coordonnées des professionnels repérés, qu’il faudra conserver à plusieurs endroits (tiroirs de cuisine et de bureau, portefeuille, sac, etc.).
Méfiez-vous des publicités
Certaines publicités glissées dans les boîtes aux lettres ont l’apparence de documents officiels, mais ce ne sont que des listes de numéros de téléphone, dont la plupart renvoient vers la même entreprise. Vous remarquerez parfois un message écrit en tout petit, et qui doit vous mettre la puce à l’oreille : « Ce document n’a aucun lien avec les services administratifs officiels. » C’est donc bien de la publicité.
À ce titre, elles doivent comporter un certain nombre d’informations. L’article R. 123-237 du code de commerce impose par exemple qu’elles mentionnent l’adresse du siège social du professionnel et son numéro d’immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS).
Dans sa fiche sur le dépannage à domicile, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) estime, quant à elle, que doivent être précisés les taux horaires de main-d’œuvre TTC, le montant des frais de déplacement, si le devis est gratuit ou non, etc.
De manière plus générale, ne vous fiez pas à ces cartes. Même chose pour les pubs moins sophistiquées (à l’apparence de petites cartes de visite ou d’autocollants placardés sur les murs ou les portes, par exemple) et truffées de formules creuses : « tarif agréé », « exigence qualité », etc.
Renseignez-vous sur les tarifs
Quelle que soit la situation, l’entreprise est tenue de vous fournir une information préalable avant toute proposition de devis sur l’ensemble de ces éléments :
- le ou les taux horaires de main-d’œuvre toutes taxes comprises (TTC) ;
- les modalités de décompte du temps estimé ;
- le cas échéant, les prix TTC des différentes prestations forfaitaires proposées, notamment les prix au mètre linéaire ou au mètre carré ;
- le cas échéant, les frais de déplacement ;
- le caractère payant ou gratuit du devis et, s’il est payant, le coût d’établissement du devis ;
- le cas échéant, toute autre condition de rémunération.
Toutes ces informations doivent vous être communiquées sur papier ou, si vous en donnez votre accord, via un autre support durable (clé USB, e-mail, etc.). Elles doivent également figurer sur le site Internet du professionnel quand il en possède un.
Si le professionnel est réticent à vous renseigner, ce n’est pas bon signe.
Vérifiez bien qui mandate l’ouvrier
Quand un professionnel s’annonce par courrier ou affiche (ramoneur, électricien…), vérifiez qu’il a été effectivement mandaté pour intervenir chez vous.
Joignez votre syndic ou votre bailleur. Assurez-vous par ailleurs que vous ne bénéficiez pas déjà d’un contrat de maintenance.
Bonne journée.
L'association Que Choisir met en garde contre les arnaques des dépannages à domicile :
Demander à son entourage (voisins, amis, syndic de copropriété…) les coordonnées d’un artisan honnête.
Regarder si sa multirisque habitation propose un service de mise en relation avec un artisan compétent.
Privilégier un professionnel de proximité ayant pignon sur rue (et pas seulement sur le Net) pour limiter les frais de déplacement et faciliter les recours en cas de contestation.
Ne payer que lorsque la prestation est totalement et correctement terminée et surtout pas en espèces afin de garder des traces du montant versé.
Ne pas laisser l’artisan emporter une pièce changée qui, par exemple, pourra vous servir de preuve si elle a été remplacée alors que cela n’était pas indispensable et qu’il suffisait de la réparer.
Voir aussi les conseils prodigués par l'association 60 millions de consommateurs sur les arnaques au dépannage à domicile :
Première précaution à prendre :
Plusieurs chambres des métiers et de l’artisanat ont entrepris une démarche plus fine, encore limitée à l’Île-de-France : avec la démarche Charte qualité, elles valorisent les entreprises ayant passé avec succès un audit annuel sur leur qualité de service.
Ensuite, notez bien les coordonnées des professionnels repérés, qu’il faudra conserver à plusieurs endroits (tiroirs de cuisine et de bureau, portefeuille, sac, etc.).
Certaines publicités glissées dans les boîtes aux lettres ont l’apparence de documents officiels, mais ce ne sont que des listes de numéros de téléphone, dont la plupart renvoient vers la même entreprise. Vous remarquerez parfois un message écrit en tout petit, et qui doit vous mettre la puce à l’oreille : « Ce document n’a aucun lien avec les services administratifs officiels. » C’est donc bien de la publicité.
À ce titre, elles doivent comporter un certain nombre d’informations. L’article R. 123-237 du code de commerce impose par exemple qu’elles mentionnent l’adresse du siège social du professionnel et son numéro d’immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS).
Dans sa fiche sur le dépannage à domicile, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) estime, quant à elle, que doivent être précisés les taux horaires de main-d’œuvre TTC, le montant des frais de déplacement, si le devis est gratuit ou non, etc.
De manière plus générale, ne vous fiez pas à ces cartes. Même chose pour les pubs moins sophistiquées (à l’apparence de petites cartes de visite ou d’autocollants placardés sur les murs ou les portes, par exemple) et truffées de formules creuses : « tarif agréé », « exigence qualité », etc.
Quelle que soit la situation, l’entreprise est tenue de vous fournir une information préalable avant toute proposition de devis sur l’ensemble de ces éléments :
- le ou les taux horaires de main-d’œuvre toutes taxes comprises (TTC) ;
- les modalités de décompte du temps estimé ;
- le cas échéant, les prix TTC des différentes prestations forfaitaires proposées, notamment les prix au mètre linéaire ou au mètre carré ;
- le cas échéant, les frais de déplacement ;
- le caractère payant ou gratuit du devis et, s’il est payant, le coût d’établissement du devis ;
- le cas échéant, toute autre condition de rémunération.
Toutes ces informations doivent vous être communiquées sur papier ou, si vous en donnez votre accord, via un autre support durable (clé USB, e-mail, etc.). Elles doivent également figurer sur le site Internet du professionnel quand il en possède un.
Si le professionnel est réticent à vous renseigner, ce n’est pas bon signe.
Joignez votre syndic ou votre bailleur. Assurez-vous par ailleurs que vous ne bénéficiez pas déjà d’un contrat de maintenance.
Bonne journée.
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