Question d'origine :
Bonjour, je fais une recherche sur les saucisses. Or, Wikipédia dit que Cicéron parle des saucisses dans plusieurs récits. Homère parle aussi des saucisses dans l'Odyssée (là j'ai trouvé la phrase exacte). Comment puis je trouver dans les textes de Cicéron le moment où il parle de saucisses. Merci de votre réponse. Cdt. Isabelle Esposito
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 04/12/2019 à 15h07
Bonjour
Nous n’avons trouvé qu’une seule mention du terme saucisse. Dans les Oeuvres complètes de M. T. Cicéron. Tome 19. Lettres (1825), il est ainsi indiqué que « Le temps est passé où je me contentais de vos saucisses et de vos olives ».
Or dans Lettres de Ciceron, qu'on nomme vulgairement familières la traduction varie et parle de « ragouts de Lucanie » soit en latin « Solebam enim antea debilitari oleis et lucanis tuis».
Or le site roma-quadrata.com revient sur les traductions des mets : « On appelle chair de Lucanie et ventre de Falisque deux sortes de boudins, dont nos soldats ont appris la recette chez les Lucaniens et les Falisques. Fundolum (sorte de boudin) vient de fundus (fond), parce que le boyau du boudin n'a qu'une seule lssue : ce qui l'a probablement fait appeler chez les Grecs τυφλὸν ἔντερον (intestin aveugle, bouché). Du mot fartura (action de farcir) on a formé farcimina, nom d'une partie des entrailles des victimes, préparées de la même manière. Les boudins ou saucissons faits avec les petits intestins du porc furent appelés hila, de hilum (petit point noir au bout de la fève de marais), mot dont s'est servi Ennius : neque dispendi facit hilum (elle n'éprouve aucune perte). Comme le boudin est terminé par un noeud qui a quelque ressemblance avec la houppe d'un bonnet (apex), on a donné à ce nœud le nom de apexabo. Il y a encore une sorte de boudin qu'on appelle longavo, parce qu'il est plus long que deux saucissons (hila) ».
Par conséquent, Cicéron ne parle peut être pas forcément, dans ses œuvres, de saucisse mais de boudins ou de ragoûts. Ainsi, le livre VIII Tusculanes mentionne « Denis le tyran s’y étant trouvé, et ayant voulu goûter d’un ragoût fort noir, qui en faisait le mets principal… »
Par ailleurs, nos recherches dans divers ouvrages portant sur la gastronomie comme Les fastes de Bacchus et de Comus, ou, Histoire du boire et du manger en Europe, de l'Antiquité à nos jours, à travers les livres ne nous ont pas plus fourni d’informations.
Nous n’avons trouvé qu’une seule mention du terme saucisse. Dans les Oeuvres complètes de M. T. Cicéron. Tome 19. Lettres (1825), il est ainsi indiqué que « Le temps est passé où je me contentais de vos saucisses et de vos olives ».
Or dans Lettres de Ciceron, qu'on nomme vulgairement familières la traduction varie et parle de « ragouts de Lucanie » soit en latin « Solebam enim antea debilitari oleis et lucanis tuis».
Or le site roma-quadrata.com revient sur les traductions des mets : « On appelle chair de Lucanie et ventre de Falisque deux sortes de boudins, dont nos soldats ont appris la recette chez les Lucaniens et les Falisques. Fundolum (sorte de boudin) vient de fundus (fond), parce que le boyau du boudin n'a qu'une seule lssue : ce qui l'a probablement fait appeler chez les Grecs τυφλὸν ἔντερον (intestin aveugle, bouché). Du mot fartura (action de farcir) on a formé farcimina, nom d'une partie des entrailles des victimes, préparées de la même manière. Les boudins ou saucissons faits avec les petits intestins du porc furent appelés hila, de hilum (petit point noir au bout de la fève de marais), mot dont s'est servi Ennius : neque dispendi facit hilum (elle n'éprouve aucune perte). Comme le boudin est terminé par un noeud qui a quelque ressemblance avec la houppe d'un bonnet (apex), on a donné à ce nœud le nom de apexabo. Il y a encore une sorte de boudin qu'on appelle longavo, parce qu'il est plus long que deux saucissons (hila) ».
Par conséquent, Cicéron ne parle peut être pas forcément, dans ses œuvres, de saucisse mais de boudins ou de ragoûts. Ainsi, le livre VIII Tusculanes mentionne « Denis le tyran s’y étant trouvé, et ayant voulu goûter d’un ragoût fort noir, qui en faisait le mets principal… »
Par ailleurs, nos recherches dans divers ouvrages portant sur la gastronomie comme Les fastes de Bacchus et de Comus, ou, Histoire du boire et du manger en Europe, de l'Antiquité à nos jours, à travers les livres ne nous ont pas plus fourni d’informations.
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