piece theatre pour 8 personnages avec 4 adultes et 4 ado
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 05/01/2020 à 18h14
259 vues
Question d'origine :
Bonjour, je cherche une pièce de théâtre pour 8 ou 9 personnages. Ma difficulté est que j' ai 4 ou 5 adultes et 4 adolescents, difficile pour trouver une pièce appropriée tout en restant cohérent dans les rapports entre personnages. Merci de votre aide!
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 08/01/2020 à 10h34
Bonjour,
Nous avons effectué une recherche dans la base Mascarille, base de connaissance sur le théâtre consultable en ligne à la Bibliothèque municipale de Lyon.
Voici des pièces pour 8 à 9 comédiens comprenant un ou des rôles d’adolescents :
• Coro nero, Stanislas Cotton
Par devoir de mémoire, des adolescents se penchent sur l'horreur des camps nazis. Non pas à travers le prisme de l'Histoire avec un grand H, trop abstraite, mais par le biais des destins individuels de jeunes de leur âge et de leurs parents, traités comme du bétail et privés des droits les plus élémentaires.
• Zone, Marcel Dubé
Passe-Partout voudrait bien remplacer Tarzan à la tête d'un groupe de jeunes contrebandiers - presque encore adolescents - spécialisés dans les cigarettes américaines. Sa trahison entraîne la condamnation de Tarzan pour le meurtre d'un douanier. Après son évasion que fera Tarzan ? Reprendre la direction de la bande ou fuir à l'étranger ?
Et puis il y a Ciboulette, la belle et tendre amoureuse de Tarzan...
• Les Idiots, Claudine Galéa
Les Idiots, c’est l’histoire d’une famille. Il y a un père, une mère, quatre adolescents entre 13 et 19 ans, une femme, un conducteur de train.
On dit : « Les Idiots ». Les Idiots ne sont pas idiots. Ils sont même très intelligents. La véritable intelligence, n’est pas de savoir ce que tout le monde sait. C’est d’inventer sa vie.
• Jacques ou la soumission, Eugène Ionesco
Le langage sert les desseins d'une famille bourgeoise -où tout le monde s'appelle Jacques - pour faire rentrer dans l'ordre un adolescent révolté. Après avoir longtemps résisté, le fils prononce la fameuse phrase de soumission et d'abdication : "J'adore les pommes de terre au lard".
L'acceptation du credo bourgeois est la meilleure voie vers le mariage : On met Jacques en présence de Roberte, fille unique des Robert. Comme elle n'a que deux yeux, il exige une fiancée qui ait trois nez. Les Robert exhibent leur seconde fille unique, Roberte, qui elle, a bien trois nez. Jacques, ne la trouve d'abord pas assez laide, puis succombe à l'instinct sexuel au terme d'une longue scène poétique où les images du feu, du cheval, de l'humidité et du chat sont les thèmes les plus importants.
Autour des adolescents enlacés, les parents dansent une grotesque parodie obscène.
• Les Jeunes, David Lescot
Le phénomène des bébés-rockers, la nationalisation des joueurs de foot, la violence à l'école : trois questions de société qui concernent la jeunesse actuelle revues à l'aune des rapports adultes-adolescents, et traitées avec le décalage comique et désabusé de David Lescot. "Les Jeunes" : De tout jeunes adolescents, passionnés de musique, forment un groupe de rock tandis que le monde les propulse au rang d'ados superstars.
Une pièce sur l’adolescence présentée comme un concert rock. En racontant l’éclosion et les fortunes diverses de deux groupes rock composés de très jeunes adolescents, David Lescot, auteur, metteur en scène et musicien, cristallise ce moment de la vie où tout semble plus intense, plus romantique, plus tragique, plus idéaliste. On y vit plus fort et plus dangereusement. Le rock, fantasme le plus répandu, est alors le rêve et l’échappatoire absolus. Trois garçons, « Les Schwartz », et trois filles, « Les Pinkettes », se jettent dans l’aventure à la recherche de notoriété, se cognant à son cortège d’excès et de pertes de contrôle dans une société qui les valorise pour mieux les récupérer… Texte et musique se mêlent et s'enchaînent sans rupture. Les mêmes comédiens et musiciens interprètent tous les rôles, masculins et féminins, révélant l’identité mouvante d’un âge de tous les possibles. Pour ces « Jeunes » confrontés à la violence et à la cruauté, l’adolescence ne serait-elle qu'un paradis perdu, un rêve irréalisable ?
• Kids, Fabrice Melquiot
Le conflit et l'éclatement de la Yougoslavie.
Entre la mort et la vie, huit orphelins planqués dans l'obscurité d'une libération qui les ignore alors qu'au dessus de leur tête sifflent les balles des snippers.
• Pronom, Evan Placey
Isabella n’a jamais voulu jouer à la poupée, n’a jamais exploré son corps transformé avec l’adolescence. Un jour, elle a décidé de devenir qui elle était vraiment : un jeune garçon. Dean. Dean a dans sa chambre un grand poster de James Dean, sorte de modèle avec qui il converse. On suit Dean durant cette période de transition d’un sexe vers l’autre au travers de diverses situations de son quotidien : au lycée, en famille, avec sa petite soeur, avec ses ami-e-s Amy et Kyle qui vont se marier, avec Dani et Laura qui font aussi partie de la bande du lycée, face aux médecins et spécialistes, avec son ex boy-friend Josh… Josh, toujours amoureux d’elle, non de lui… faut-il dire elle ou il ?
Pronom est une histoire d’amour entre deux jeunes lycéens dont l’un.e vient de décider de changer de genre. La pièce raconte le parcours particulier et chaotique de ce couple, Josh et Dean (anciennement Isabella) et de leur groupe d’amis. On passe facilement d’une chambre d’ado à un concert de rock à une opération de sauvetage dans les toilettes d’un bar de nuit… Le tout à un rythme effréné.
• S'embrasent, Luc Tartar
Jonathan embrasse Latifa dans la cour du lycée.
C'est un coup de foudre qui bouleverse les témoins de la scène — les filles, les garçons, les profs, les parents, la voisine d'en face et même le proviseur — c'est un amour du tonnerre qui se joue des conventions et fait battre les coeurs, un désir qui déferle et désarme et déchire, un cri de bonheur à faire péter les vitres…
Regardez : on dirait que Jonathan et Latifa ouvrent une brèche dans le quotidien et que leurs coeurs s'embrasent jusqu'à les faire disparaître aux yeux du monde…
• Fragments de mensonges inutiles, Michel Tremblay
À cinquante ans d’intervalle, les deux adolescents Jean-Marc et Manu, sont convoqués. Le premier chez l’aumônier et le second chez le psychologue, soupçonnés de conduite douteuse et de liaison affective.
Si leur homosexualité semble déranger les milieux scolaires où ils évoluent, leurs parents réagissent selon leurs époques et leurs morales, cherchant à aider leurs enfants du mieux qu’ils le peuvent.
• Arctique, Anne-Cécile Vandalem
2025. Quelque part dans les eaux glacées internationales. Intérieur nuit. Froid. Salle de réception d'un paquebot de croisière. Extérieur plus froid encore. Inquiétante embarquée pour sept passagers clandestins, entre Danemark et Groenland. Très loin de s'amuser, cette croisière navigue à vue dans un environnement hostile sur fond de réchauffement climatique. Qu'allaient-ils donc faire dans cette galère ? Une ancienne ministre du Groenland, son ex-conseiller, une activiste écologiste, un journaliste, la veuve d'un homme d'affaires, le commandant du bateau et une adolescente cherchent à savoir qui les a mystérieusement réunis là et pourquoi. Polar politique ? Fiction écologique prémonitoire ? Huis clos à l'humour cinglant ? Mortelle traversée ? Entre théâtre et cinéma, dans un décor gigantesque aux coulisses tout aussi impressionnantes, Anne-Cécile Vandalem nous embarque dans une expédition champ/hors champ à la tension d'une glaçante précision où le réchauffement climatique et la vengeance sont des plats qui se mangent froid.
• Les Assassins, Jean-François Viot
Quand le fils adolescent d'un paysan perd son père dans des circonstances mystérieuses, un inconnu se précipite vers lui, le jour de l'enterrement, pour lui faire croire à un meurtre. Bien décidé à apprendre comment venger son père, le jeune homme se rend à la citadelle d'Alamut, où son éducation commence, mêlant art de la guerre et intégrisme religieux. Bien vite, il devient le jouet des manipulations du Maître.
« Il ne suffit pas de tuer nos ennemis, leur disait Hassan Sabbah, nous ne sommes pas des assassins mais des exécuteurs, nous devons agir en public, pour l’exemple. Nous tuons un homme, nous en terrorisons cent mille. Cependant, il ne suffit pas d’exécuter et de terroriser, il faut aussi savoir mourir, car, en mourant de la façon la plus courageuse, nous forçons l’admiration de la foule. Et de cette foule, des hommes sortiront pour se joindre à nous. Mourir, est plus important que tuer. Nous tuons pour nous défendre, nous mourrons pour convertir ; pour conquérir. Vous n’êtes pas faits pour ce monde, mais pour l’autre."
La pièce, tiré des faits historiques de la secte des Assassins, est une plaidoyer d’une incroyable actualité contre le fanatisme et les promesses frauduleuses des despotes d'hier et d'aujourd'hui. La pièce dénonce l'intégrisme mais ne fait écho à aucune religion en particulier.
Bonne journée.
Nous avons effectué une recherche dans la base Mascarille, base de connaissance sur le théâtre consultable en ligne à la Bibliothèque municipale de Lyon.
Voici des pièces pour 8 à 9 comédiens comprenant un ou des rôles d’adolescents :
• Coro nero, Stanislas Cotton
Par devoir de mémoire, des adolescents se penchent sur l'horreur des camps nazis. Non pas à travers le prisme de l'Histoire avec un grand H, trop abstraite, mais par le biais des destins individuels de jeunes de leur âge et de leurs parents, traités comme du bétail et privés des droits les plus élémentaires.
• Zone, Marcel Dubé
Passe-Partout voudrait bien remplacer Tarzan à la tête d'un groupe de jeunes contrebandiers - presque encore adolescents - spécialisés dans les cigarettes américaines. Sa trahison entraîne la condamnation de Tarzan pour le meurtre d'un douanier. Après son évasion que fera Tarzan ? Reprendre la direction de la bande ou fuir à l'étranger ?
Et puis il y a Ciboulette, la belle et tendre amoureuse de Tarzan...
• Les Idiots, Claudine Galéa
Les Idiots, c’est l’histoire d’une famille. Il y a un père, une mère, quatre adolescents entre 13 et 19 ans, une femme, un conducteur de train.
On dit : « Les Idiots ». Les Idiots ne sont pas idiots. Ils sont même très intelligents. La véritable intelligence, n’est pas de savoir ce que tout le monde sait. C’est d’inventer sa vie.
• Jacques ou la soumission, Eugène Ionesco
Le langage sert les desseins d'une famille bourgeoise -où tout le monde s'appelle Jacques - pour faire rentrer dans l'ordre un adolescent révolté. Après avoir longtemps résisté, le fils prononce la fameuse phrase de soumission et d'abdication : "J'adore les pommes de terre au lard".
L'acceptation du credo bourgeois est la meilleure voie vers le mariage : On met Jacques en présence de Roberte, fille unique des Robert. Comme elle n'a que deux yeux, il exige une fiancée qui ait trois nez. Les Robert exhibent leur seconde fille unique, Roberte, qui elle, a bien trois nez. Jacques, ne la trouve d'abord pas assez laide, puis succombe à l'instinct sexuel au terme d'une longue scène poétique où les images du feu, du cheval, de l'humidité et du chat sont les thèmes les plus importants.
Autour des adolescents enlacés, les parents dansent une grotesque parodie obscène.
• Les Jeunes, David Lescot
Le phénomène des bébés-rockers, la nationalisation des joueurs de foot, la violence à l'école : trois questions de société qui concernent la jeunesse actuelle revues à l'aune des rapports adultes-adolescents, et traitées avec le décalage comique et désabusé de David Lescot. "Les Jeunes" : De tout jeunes adolescents, passionnés de musique, forment un groupe de rock tandis que le monde les propulse au rang d'ados superstars.
Une pièce sur l’adolescence présentée comme un concert rock. En racontant l’éclosion et les fortunes diverses de deux groupes rock composés de très jeunes adolescents, David Lescot, auteur, metteur en scène et musicien, cristallise ce moment de la vie où tout semble plus intense, plus romantique, plus tragique, plus idéaliste. On y vit plus fort et plus dangereusement. Le rock, fantasme le plus répandu, est alors le rêve et l’échappatoire absolus. Trois garçons, « Les Schwartz », et trois filles, « Les Pinkettes », se jettent dans l’aventure à la recherche de notoriété, se cognant à son cortège d’excès et de pertes de contrôle dans une société qui les valorise pour mieux les récupérer… Texte et musique se mêlent et s'enchaînent sans rupture. Les mêmes comédiens et musiciens interprètent tous les rôles, masculins et féminins, révélant l’identité mouvante d’un âge de tous les possibles. Pour ces « Jeunes » confrontés à la violence et à la cruauté, l’adolescence ne serait-elle qu'un paradis perdu, un rêve irréalisable ?
• Kids, Fabrice Melquiot
Le conflit et l'éclatement de la Yougoslavie.
Entre la mort et la vie, huit orphelins planqués dans l'obscurité d'une libération qui les ignore alors qu'au dessus de leur tête sifflent les balles des snippers.
• Pronom, Evan Placey
Isabella n’a jamais voulu jouer à la poupée, n’a jamais exploré son corps transformé avec l’adolescence. Un jour, elle a décidé de devenir qui elle était vraiment : un jeune garçon. Dean. Dean a dans sa chambre un grand poster de James Dean, sorte de modèle avec qui il converse. On suit Dean durant cette période de transition d’un sexe vers l’autre au travers de diverses situations de son quotidien : au lycée, en famille, avec sa petite soeur, avec ses ami-e-s Amy et Kyle qui vont se marier, avec Dani et Laura qui font aussi partie de la bande du lycée, face aux médecins et spécialistes, avec son ex boy-friend Josh… Josh, toujours amoureux d’elle, non de lui… faut-il dire elle ou il ?
Pronom est une histoire d’amour entre deux jeunes lycéens dont l’un.e vient de décider de changer de genre. La pièce raconte le parcours particulier et chaotique de ce couple, Josh et Dean (anciennement Isabella) et de leur groupe d’amis. On passe facilement d’une chambre d’ado à un concert de rock à une opération de sauvetage dans les toilettes d’un bar de nuit… Le tout à un rythme effréné.
• S'embrasent, Luc Tartar
Jonathan embrasse Latifa dans la cour du lycée.
C'est un coup de foudre qui bouleverse les témoins de la scène — les filles, les garçons, les profs, les parents, la voisine d'en face et même le proviseur — c'est un amour du tonnerre qui se joue des conventions et fait battre les coeurs, un désir qui déferle et désarme et déchire, un cri de bonheur à faire péter les vitres…
Regardez : on dirait que Jonathan et Latifa ouvrent une brèche dans le quotidien et que leurs coeurs s'embrasent jusqu'à les faire disparaître aux yeux du monde…
• Fragments de mensonges inutiles, Michel Tremblay
À cinquante ans d’intervalle, les deux adolescents Jean-Marc et Manu, sont convoqués. Le premier chez l’aumônier et le second chez le psychologue, soupçonnés de conduite douteuse et de liaison affective.
Si leur homosexualité semble déranger les milieux scolaires où ils évoluent, leurs parents réagissent selon leurs époques et leurs morales, cherchant à aider leurs enfants du mieux qu’ils le peuvent.
• Arctique, Anne-Cécile Vandalem
2025. Quelque part dans les eaux glacées internationales. Intérieur nuit. Froid. Salle de réception d'un paquebot de croisière. Extérieur plus froid encore. Inquiétante embarquée pour sept passagers clandestins, entre Danemark et Groenland. Très loin de s'amuser, cette croisière navigue à vue dans un environnement hostile sur fond de réchauffement climatique. Qu'allaient-ils donc faire dans cette galère ? Une ancienne ministre du Groenland, son ex-conseiller, une activiste écologiste, un journaliste, la veuve d'un homme d'affaires, le commandant du bateau et une adolescente cherchent à savoir qui les a mystérieusement réunis là et pourquoi. Polar politique ? Fiction écologique prémonitoire ? Huis clos à l'humour cinglant ? Mortelle traversée ? Entre théâtre et cinéma, dans un décor gigantesque aux coulisses tout aussi impressionnantes, Anne-Cécile Vandalem nous embarque dans une expédition champ/hors champ à la tension d'une glaçante précision où le réchauffement climatique et la vengeance sont des plats qui se mangent froid.
• Les Assassins, Jean-François Viot
Quand le fils adolescent d'un paysan perd son père dans des circonstances mystérieuses, un inconnu se précipite vers lui, le jour de l'enterrement, pour lui faire croire à un meurtre. Bien décidé à apprendre comment venger son père, le jeune homme se rend à la citadelle d'Alamut, où son éducation commence, mêlant art de la guerre et intégrisme religieux. Bien vite, il devient le jouet des manipulations du Maître.
« Il ne suffit pas de tuer nos ennemis, leur disait Hassan Sabbah, nous ne sommes pas des assassins mais des exécuteurs, nous devons agir en public, pour l’exemple. Nous tuons un homme, nous en terrorisons cent mille. Cependant, il ne suffit pas d’exécuter et de terroriser, il faut aussi savoir mourir, car, en mourant de la façon la plus courageuse, nous forçons l’admiration de la foule. Et de cette foule, des hommes sortiront pour se joindre à nous. Mourir, est plus important que tuer. Nous tuons pour nous défendre, nous mourrons pour convertir ; pour conquérir. Vous n’êtes pas faits pour ce monde, mais pour l’autre."
La pièce, tiré des faits historiques de la secte des Assassins, est une plaidoyer d’une incroyable actualité contre le fanatisme et les promesses frauduleuses des despotes d'hier et d'aujourd'hui. La pièce dénonce l'intégrisme mais ne fait écho à aucune religion en particulier.
Bonne journée.
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