mecanisme de montres
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 26/07/2005 à 09h41
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Question d'origine :
Bonjour,
j'aimerais savoir comment fonctionnent les montres qui se remontent "toutes seules". C'est a dire qui n'ont pas de pile, n'ont pas besoin qu'on les remonte tous les jours avec une molette, qui s'arretent si on ne les porte plus et qui se remontent lorsque celui qui la porte est en mouvement.
Réponse du Guichet
anonyme
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 27/07/2005 à 12h11
Actuellement, l'industrie horlogère suisse conduit en parallèle deux technologies. D'une part celle de l'électronique avec la montre électronique à quartz analogique (combinée parfois avec l'affichage numérique) et, d'autre part, celle plus traditionnelle de la montre mécanique.
La production horlogère suisse est en effet aujourd'hui constituée pour près de 90 % en volume d'articles électroniques, essentiellement analogiques, et pour 10 % d'articles mécaniques, dont la valeur d'exportation demeure un élément déterminant puisque ces derniers représentent en effet à eux seuls plus de 52 % de la valeur totale exportée.
Dans une montre à quartz, le coeur de la montre est constitué par le circuit intégré formé d'un grand nombre de composants électroniques réunis sur quelques millimètres carrés. La source d'énergie est constituée par une pile miniaturisée, dont la durée de vie atteint plusieurs années. La division du temps est opérée par un oscillateur à quartz, que fait vibrer l'énergie fournie par la pile.
Les montres à quartz sont d'une extrême précision grâce à une fréquence élevée de vibrations (32 kHz); leur variation annuelle n'étant que de l'ordre d'une minute par année, soit moins d'une seconde par jour. On peut différencier deux principaux types de produits :
1) la montre à affichage analogique (aiguilles),
2) la montre à affichage numérique (ou digital), munie de cristaux liquides qui reçoivent directement du circuit intégré les impulsions nécessaires à l'affichage de l'heure. Il n'y a donc aucune transmission mécanique, ces deux types d'affichages pouvant être combinés dans un même produit (double affichage, pour l'indication de l'heure et de la mesure des temps courts par exemple).
La montre mécanique traditionnelle se compose d'environ 130 pièces assemblées dans les trois parties principales qui sont la source d'énergie, les parties réglantes et l'affichage. Le nombre des parties constituantes est nettement plus élevé pour les montres dites à complications (quantième, phases de lune, rattrapante, etc.). L'ébauche (environ 60 pièces) équipée des parties réglantes et de certaines fournitures, forme le mouvement, soit le mécanisme interne de la montre qui permet de maintenir le ressort à une tension constante une fois qu'il a été remonté manuellement ou
Récemment, la combinaison de ces deux technologies a donné naissance à un nouveau type de mouvement, caractérisé par le fait qu'il fonctionne comme un mouvement à quartz, mais qu'il se recharge également comme un mouvement mécanique (montre automatique avec la précision du quartz).
Son principe de fonctionnement est simple mais néanmoins révolutionnaire : un mécanisme de recharge automatique (masse oscillante) tend le ressort de barillet qui, lorsqu'il se détend, fait démarrer une mini-génératrice convertissant l'énergie mécanique en énergie électrique. Cette énergie est accumulée dans une capacité. Le système se comporte par la suite comme une montre à quartz traditionnelle, le circuit intégré contrôlant la distribution d'énergie et fournissant les impulsions nécessaires à l'entraînement du moteur pas-à-pas.
source : Fédération de l'industrie horlogère suisse
La montre automatique, au sens actuel du terme, c'est-à-dire qui marche simultanément à l'armage (tendre le ressort), est né en 1778.
C'est du moins ce que nous apprend le plus ancien document descriptif connu actuellement, issu de l'Académie Française des Sciences à Paris, en décrivant une pièce déposée par l'horloger liégeois Hubert Sarton (1748/1828).
Ce document, sous la plume des rapporteurs Le Roy et De Fouchy, analyse une montre qui comporte un dispositif à rotor, parfaitement identique à toutes les automatiques bracelets construites aujourd'hui.
5 pièces de l'époque ont été retrouvées identiques au modèle présenté.
Le second document descriptif connu date de 1780 avec le brevet déposé par Recordon en Angleterre. Aucune pièce retrouvée mais toutes les automatiques de gousset suivantes furent construites sur ce modèle.
Breguet fut sans aucun doute celui qui en montre gousset perfectionna au maximum le système, mais aucun document n'est connu sur ce qu'il fit à ses début, c'est à dire entre 1775 et 1782.
Vous trouverez sur cette page des descriptions très détaillées sur le mécanisme d'une montre de poche à remontage automatique pour laquelle un brevet a été accordé en 1892.
Une montre "mécanique" obtient son énergie d'un ressort enroulé autour d'un axe et maintenu au coeur de la montre. Au fur et à mesure que le ressort se détend, il fournit l'énergie nécessaire à l'entraînement du balancier et des autres composants qui font que la montre fonctionne. Les montres mécaniques originales devaient être remontées à la main chaque jour. La montre "Automatique" est une catégorie spéciale de montre mécanique qui est remontée par le mouvement du poignet du porteur. Ce mouvement cause la rotation d'un pendule ou rotor et le remontage du ressort. Le terme "auto-remontée" n'est pas vraiment approprié. En effet, une montre ne peut pas se remonter d'elle-même. Elle doit être portée ou remontée manuellement pour pouvoir fonctionner.
Si vous ne l'avez pas portée pendant plus de 40 heures, remontez la manuellement à l'aide de la couronne afin de lui garantir sa réserve de marche nécessaire.
Il est important que la montre soit bien ajustée au poignet. Un bracelet trop lâche équivaut à une perte d'autonomie (la montre perd la capacité de se remonter automatiquement).
sources :
- orbita.at
- Timeuhren
Chronologie des évènements de l'horlogerie électrique, électronique et atomique
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