Comment le CO2 se retrouve-t-il dans l'atmosphère pour contribuer à l'effet de serre ?
Question d'origine :
Bonjour, la question a déjà été posée sans qu'une vraie réponse ait pu être donnée: le CO2 produit par l'usage de la voiture, par la consommation de boissons gazeuses etc. est plus lourd que l'air, comment ce CO2 se retrouve t'il dans l'atmosphère pour contribuer à l'effet de serre? Le CO2 sert de référence pour des gaz légers comme le méthane, les cfc, par exemple. Ne sommes nous pas dans une confusion ou une interprétation simplifiée avec de lourdes conséquences sur les choix d'aujourd'hui?? Merci de votre réponse nette et scientifique.
Gilbert Prof.des Universités ER
Réponse du Guichet
Le débat sur le dérèglement climatique dans lequel est mis en cause le CO2 est toujours d'actualité.
Bonjour,
Effectivement le débat sur les raisons du dérèglement climatique n'est pas terminé.
Sur une page du Gouvernement du Canada nous pouvons lire ceci :
Le dioxyde de carbone (CO2), également appelé gaz carbonique, est un gaz incolore, inodore, non combustible d'origine naturelle formé pendant la respiration, la combustion, la décomposition de substances organiques et la réaction des acides avec les carbonates. Le dioxyde de carbone est utilisé dans les boissons gazéifiées, les extincteurs d'incendie et comme glace sèche pour la réfrigération. Le dioxyde de carbone est plus lourd que l'air. Il est présent dans l'atmosphère terrestre en faibles concentrations et agit comme un gaz à effet de serre. Le dioxyde de carbone est constamment éliminé de l'atmosphère par son absorption directe dans l'eau et par la photosynthèse des végétaux. Il est ensuite rejeté naturellement dans l'air par la respiration des végétaux et des animaux, la décomposition des végétaux et de la matière organique du sol, et le dégazage des surfaces d’eau. De petites quantités de dioxyde de carbone sont également rejetées directement dans l'atmosphère par les émissions volcaniques et par des processus géologiques lents, tels que l'altération des minéraux. Les sources anthropiques d'émissions de dioxyde de carbone incluent la combustion de combustibles fossiles et de la biomasse aux fins de production d'énergie, le chauffage et la climatisation des édifices, les changements dans l'utilisation des terres comme la déforestation, la fabrication de ciment et d'autres procédés industriels.
Dans un article de 2015 du journal en ligne Le contrepoint, István Markó, chimiste, président de l'European Chemical Society, professeur à l’Université catholique de Louvain et directeur scientifique de l'ouvrage Climat : 15 vérités qui dérangent, s'écrie :
Non, non, non et non ! Je le répète et le répéterai sans cesse : le CO2 n’est ni un poison, ni un polluant ! Il ne l’a jamais été et il ne le sera jamais ! Malgré les nombreuses campagnes de désinformation, menées par des ONG environnementalistes sans scrupule, qui n’hésitent pas à endoctriner nos jeunes têtes blondes dès le début de leurs études, en dépit des accusations médiatiques injustes relayées par certains journalistes trop occupés pour vérifier leurs sources les plus fondamentales ou déjà acquis à « la cause », et nonobstant sa condamnation par certains politiciens dogmatiques et aux connaissances scientifiques hésitantes, le CO2 est et reste ce qu’il a toujours été : l’une des molécules les plus importantes de la vie !
Déplorant lui aussi l'idéologie d'un réchauffement anthropique, Rémy Prud'homme pose également la question de la responsabilité humaine du réchauffement climatique dans son livre publié en 2020, L'idéologie du réchauffement : science molle et doctrine dure.
L'homme est-il responsable du réchauffement du climat ? Cet essai ne nie pas le réchauffement de la planète dont la température moyenne a augmenté de 0,6 à 0,8 degré centigrade au cours du XXe siècle. Il n'élude pas non plus la possibilité d'une augmentation des températures dans les années à venir. Mais il s'intéresse plutôt au discours apocalyptique qui règne dès lors qu'on évoque ce réchauffement. A la recherche de fondements scientifiques solides, il déconstruit ce faisant le "réchauffisme", mélange de "réchauffement" et d'"alarmisme", discours omniprésent et véritable idéologie. En interrogeant son caractère scientifique, en soulignant ses contradictions et en confrontant ses prédictions avec les évolutions effectives, l'auteur critique le discours "réchauffiste" dans ce qu'il a de simpliste et de réducteur. Pour le dire autrement, ce livre se fait l'avocat du diable dans le procès fait à l'homme à propos du réchauffement et montre comment une science fragile a pu se transformer en idéologie. Une idéologie dangereuse comme toutes les idéologies.
Autre ouvrage remettant en question les discours alarmistes sur le climat, Ce qu'on ne vous dit pas sur le changement climatique.
Ces Controverses sur le réchauffement climatique font l'objet d'un article sur Wikipédia.
Vous trouverez également un article sur le dioxyde carbone, sur une page de l'Association Nationale pour l'Amélioration de la Qualité de l'Air commençant ainsi :
Le dioxyde de carbone, ou gaz carbonique, n’est pas considéré dans la loi française comme un polluant. Pourtant, si nous prenons la définition de ce qu’est une pollution (article L220-2 du Code de l’Environnement), force est de constater que le CO2 en possède les caractéristiques.
Sur cette même page, dans les commentaires, s'ensuit un débat sur la question.
De même nature, des échanges de commentateurs sur le CO2 anthropique ainsi que le bien fondé de sa mise en cause dans le changement climatique, sont exposés sur Expliquer avec réalisme la variabilité du climat. En outre, vous y trouverez des données scientifiques.
Notre réponse est généraliste car nous sommes un service de bibliothèque municipale. Si vous souhaitez obtenir des réponses plus scientifiques vous pouvez interroger Ubib, service de question-réponse en ligne proposé par une vingtaine de bibliothèques universitaires.
Nous espérons que ces quelques éléments de réponse vous donneront satisfaction.
Bonne journée.
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