Comment s'appelait le chef de la tribu des Kogis dans les années 1950 ?
Question d'origine :
Bonjour ,
Pourriez-vous me donner le nom du chef de la tribue des Kogis dans les années 1950 ?
Dans l'attente .
Réponse du Guichet
Nous avons trouvé la mention de certains "Mamus" mais pas le nom du "Mamo" des années 1950.
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre question car grâce à vous nous avons découvert les Indiens Kogis.
Nous nous sommes plongées au cœur de la Sierra Nevada mais n’avons malheureusement pas trouvé le nom du chef Kogi dans les années 1950.
Peut-être que les ouvrages, Los Kogi : una tribu de la Sierra Nevada de Santa Marta, Colombia et Datos Histórico-Culturales Sobre las Tribus de la Antigua Gobernación de Santa Marta rédigés par Gerardo Reichel-Dolmatoff (1950-1951) pourraient fournir cette information mais nous ne les possédons pas. Il vous faudra donc faire appel au PEB (Prêt entre bibliothèques) pour pouvoir les consulter.
Pour essayer de vous répondre, nous avons dirigé nos recherches du côté du Mamo.
« chef spirituel doté d'une conscience surnaturelle, [qui] est la figure représentative de la vie sociale du village. Il est assisté d'un secrétaire (Takina, qui est généralement le Mamo lui-même). Après le Mamo, on trouve les commissaires majeurs et mineurs (Makotama) qui sont chargés de faire respecter les lois et de gérer les dépenses du village. Viennent ensuite les cabos majeurs et mineurs (Seishua) qui veillent également à ce que le village reste attentif aux demandes des supérieurs. Le reste du village est constitué des "Guás", et effectue les travaux de la vie quotidienne pour faire vivre le village.
Sources : tristanphotos.com ; voir aussi tchendukua.org.
Ainsi, le Mamo - aussi désigné sous le nom de« Mamus » ou « Mama - joue un rôle essentiel au cœur de leur société.
L’ouvrage Les Indiens Kogis : la mémoire des possibles revient (p. 117) sur l’apprentissage qui dure "dix-huit ans pour les Mamus mayores (mamu muru nakubi) les plus importants, et de sept à neuf ans pour les Mamus mayores (Mamu aguanaké)" et nomme certains Mamus.
Dans le mémoire Living the Law of Origin: The Cosmological, Ontological, Epistemological, and Ecological Framework of Kogi Environmental Politics Falk Xué Parra Witte cite le nom de différents « Mamus » sans toutefois remonter jusqu’aux années 1950.
Nous avons également consulté l’ouvrage Kogis. Le message des derniers hommes sans rien trouver.
Dans une dernière tentative nous avons contacté l'Organización Gonawindúa Tayrona Pueblo KÁGGAB
et espérons obtenir une réponse que nous ne manquerons pas de vous envoyer.
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