Question d'origine :

Réponse du Guichet

Avatar par défaut MM - Département : Arts et Loisirs
Le 21/04/2023 à 16h11

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Commentaires 2

Avatar par défaut Commentaire de amytholeg : Publié le 26/04/2023 à 14:34
Réponse d'Anne Marchand (issue de son livre coécrit avec Bernard Sergent, historien au CNRS, et intitulé "Seine Mythes et légendes des sources à l'estuaire" paru aux Editions des Falaises en 2019) : Il s'agit du portail Sainte-Anne. Dans ce vaste travail collectif, un serrurier nommé Biscornet fut chargé d’exécuter les ferrures des portes ; il réalisa des chef-d’œuvres, avec des rinceaux, des oiseaux, des dragons… Dans la tradition populaire, il y eut une évidence : Biscornet n’avait pu réaliser cela qu’avec l’aide du diable. Il avait fini les ferrures du portail Sainte-Anne, et entreprenait à présent celle du portail central. Mais que se passe-t-il dans une église ? Le diable ne supporta pas de voir entrer et sortir continuellement le saint sacrement. Il abandonna la partie, laissant Biscornet travailler seul, et sauvant l’âme de celui-ci. On racontait aussi qu’on ne pouvait pas ouvrir le portail Sainte-Anne, et qu’il fallut l’arroser d’eau bénite pour y parvenir ; ou que c’est le diable lui-même qui avait forgé ces ferrures, et que d’ailleurs, Biscornet s’explique bien comme bis-cornutus, « doublement cornu ». D’ailleurs, un diablotin est représenté, la tête en bas, sur le vantail de droite, à la deuxième ramure en partant du sol. Il y a sur les côtés plusieurs têtes avec des cornes : donc, ces deux côtés appartiennent au diable
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Avatar personnalisé Réponse de gds_db : Publié le 04/05/2023 à 10:28
Nous vous remercions pour ces précisions.
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