Question d'origine :

QUOTE
Chez l'animal à sang chaud : Le CO2, à la différence du monoxyde de carbone, n'est pas un toxique à faible dose, mais il tue par asphyxie à partir d'un certain seuil et d'une certaine durée d'exposition. Ses propriétés chimiques le rendent capable de rapidement traverser de nombreux types de membranes biologiques (il est environ 20 fois plus soluble dans les liquides biologiques de l’organisme humain que l’oxygène). C'est pourquoi il produit de rapides effets sur le système nerveux central. Chez l'homme : le CO2 est un toxique à des doses relativement faibles et pour des temps d'exposition de quelques minutes seulement[6], [7], [8]. 1000 ppm (0,1 %) est la valeur maximale admise pour le dimensionnement des systèmes de conditionnement de l’air, à l’intérieur des bâtiments et maisons d’habitation.     * À partir de 0,1 %, (1000 ppm), le CO2 devient un des facteur d'asthme ou du syndrome des bâtiments.     * Au dessus de 0,5 % (5000 ppm), la valeur maximale d’exposition professionnelle retenue dans la plupart des pays, et la valeur maximale admise pour le dimensionnement des appareillages d'air conditionné dans les avions sont dépassées.     * À 3 fois ce taux (1,5 %, ou 15 000 ppm) est la valeur maximale d’exposition professionnelle sur une durée maximale de 10 minutes.     * Au delà de 4 % de CO2 dans l'air (40 000 ppm) le seuil des effets irréversibles sur la santé est atteint (c'est le seuil qui justifie une évacuation immédiate de locaux).     * À partir de 10 % et d'une exposition dépassant 10 minutes, sans une action médicale de réanimation, c'est la mort. Notre système respiratoire et circulatoire est très sensible au CO2 : Une augmentation minime de la concentration en CO2 de l'air inspiré accélère quasi-immédiatement le débit respiratoire qui est normalement de 7 litres/minute (sous 0,03 % de CO2 dans l'air inspiré), et qui passe à 26 litres/minute (pour 5 % de CO2 dans l'air inspiré). Chez le végétal : à faible dose, le CO2 favorise dans un premier temps la croissance, mais des expériences en serre et dans un environnement naturel enrichi en CO2 ont montré que ceci n'était valable que jusqu'à un certain seuil, au delà duquel la croissance restait stable ou au contraire diminuait. Ce seuil varie selon les espèces végétales considérées. On ignore de même si cet effet est durable. Après quelques années, des phénomènes d'acidification environnementale pourraient éventuellement agir en sens inverse.
J'ai posé donc ma question sur les animaux à sang froid vu qu'il n'y avait rien de préciser sur eux à ce sujet. Merci d'avance de votre aide.

Réponse du Guichet

Avatar par défaut bml_sci - Département : Sciences et Techniques
Le 24/01/2009 à 12h29

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