Question d'origine :
Bonjour. Nous cherchons des documents pouvant s'inscrire de manière littéraire et historique ( n'excuant pas photos , peintures , etc) sur: les différences de représentation du diable en France de 1870 à nos jours. Notre thème est : mythes et héros déchus.
Nous voulons mettre en miroir ses représentations plus anciennes (moyen âge) avec celles de notre société actuelle et les différents mouvements ou individus se réclamant de lui.(Marylin Manson ou les punk......) merci pour votre Aide .
Réponse du Guichet
gds_ah
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 15/10/2012 à 11h40
Bonjour,
Vosu trouverez ci-dessous une bibliographie autour de votre problématique.
Représentations dans l’art et l’histoire en générale :
• La perspective du diable : figurations de l'espace et philosophie de la Renaissance à Rosemary's Baby : sur une oeuvre de Laetitia Delafontaine et Grégory Niel / Patrice Maniglier (Nice, Villa Arson, Arles, Actes Sud, Montpellier, Ecole supérieure des beaux-arts de Montpellier, 2010 )
Résumé :
Réflexion sur l'influence des nouvelles techniques de figuration comme le cinéma ou l'art numérique sur les modes de représentation de l'espace. Que peut-on demander à l'art ? décorer nos appartements, comme Picasso s'indignait qu'on veuille le faire avec ses peintures ? Nous évader ? Eprouver un plaisir désintéressé ? Peut-être...Mais il peut aussi servir, tout simplement, à nous faire penser. L'histoire de la perspective a montré qu'une invention réalisée par des artistes et des architectes dans leurs ateliers a pu révolutionner jusqu'aux mathématiques et permis aux philosophes de reconsidérer ce que veut dire penser et vivre dans un monde. Le travail sur les apparences n'est pas indifférent à l'effort pour concevoir la réalité. Mais alors une question toute naturelle se pose : les nouvelles techniques figuratives dont nous disposons, le cinéma, les images digitales et les mondes virtuels, ne nous confrontent-elles pas à leur tour à une transformation du même genre ? Ce livre propose d'expérimenter ces questions philosophiques à partir d'une installation réalisée par un duo d'artistes-architectes, DN (Laetitia Delafontaine et Grégory Niel), qui, en 2007, reconstituait en trois dimensions l'appartement du film de Roman Polanski, Rosemary s Baby, alors même que cet appartement a été filmé de telle sorte qu'il se présente comme un espace incohérent, littéralement inconstructible et pour tout dire diabolique. Traitant cette oeuvre comme l'occasion d'une expérience conceptuelle sur les nouveaux liens entre vérité et figuration, puisant autant dans l'histoire de l'art, du cinéma et de l'architecture, que dans la philosophie contemporaine (Deleuze, Badiou, Latour...), cet ouvrage entend montrer qu'on peut traiter les oeuvres d'art non pas seulement comme des objets à contempler, mais comme des outils pour penser.
• Exposition. Genève Musée d'art et d'histoire, Cabinet des estampes. 1976-1977. Diables et diableries: la représentation du diable dans la gravure des XVe et XVIe siècles : [Musée d'art et d'histoire], Cabinet des estampes, Genève, 25.XI. 1976-27.II. 1977 / [catalogue sous la direction de Florian Rodari et Jean Wirth] (Genève, Musée d'art et d'histoire, 1976)
• Diable ! / Robert Muchembled (Paris, Seuil, 2002)
A partir d'une riche iconographie rassemblant 140 documents illustrés, l'auteur explore l'image du Malin dans la civilisation occidentale du deuxième millénaire. Il analyse des relations entre culture, image du corps, lien social et différentes représentations du Mal.
Représentations au Moyen-âge :
• Le diable au Moyen âge : doctrine, problèmes moraux, représentations / CUERMA [Centre universitaire d'études et de recherches médiévales, 3e Colloque, Aix-en-Provence, 3-5 mars 1978] (Aix-en-Provence, CUERMA ; Paris, diffusion H. Champion, 1979)
• Les représentations du diable et des êtres diaboliques dans la littérature et l'art en France au XIIe siècle / Francisco Vicente Calle Calle (Lille, ANRT, 1997)
• La représentation du diable dans l'enluminure médiévale du XIIe au XVe siècles / Lynda Amrani (Lyon, Université Lumière-Lyon 2, 1999)
• Les terres du sauvage dans le monde franc (IVe-IXe siècle) / Fabrice Guizard-Duchamp (Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2009)
Texte remanié de : Thèse de doctorat : Histoire : Lille 3 : 2004
Cet ouvrage propose de partir à la recherche de l'espace du sauvage au haut Moyen Age. Cette période a été souvent décrite comme un moment où l'emprise du sauvage était considérable : de vastes forêts percées par quelques clairières, des étendues désolées hantées par les ermites, les païens et les brigands, des lieux dangereux car on y rencontrait le loup ou le diable. C'était le temps des hommes soumis aux caprices de la nature, désarmés devant les catastrophes naturelles, souffrant de cruelles famines, terrorisés par la nuit et les bêtes sauvages... Ces images simplistes ont. alimenté récemment encore une légende noire faisant du haut Moyen Age une époque maudite. Il a fallu, pour parcourir ces Terres du sauvage, investir des sources qui n'en parlent guère. Pourtant, elles invitent le lecteur à considérer avec nuances ces espaces d'antimonde qui donnent à penser aux érudits de ce premier Moyen Age. La perception de la nature sauvage est une synthèse du savoir antique et de la conception de l'univers présentée par la Bible, puis développée par l'exégèse et les commentaires des Pères de l'Eglise. Cette vision finalement originale se retrouve sous la plume des hagiographes qui mettent en scène le saint dans la nature. Dans leur quête d'élévation spirituelle, les ermites et les moines choisissent de se confronter directement à ces " solitudes ". Ce désert n'est pas forcément conçu comme un lieu de " sauvagerie " et n'est pas si éloigné de la civilisation ".
Sommaire : Une approche positive sauvage ? Des espaces bons à penser. Les territoires de recréation. Matière du sauvage et récits hagiographiques. Desertum, eremus, solitudo, essai d’archéologie du désert.
Représentations dans la littérature :
• Figures et représentations du diable dans les "Nouvelles histoires extraordinaires" de Poe, les "Récits fantastiques" de Gautier, "Les soirées du hameau" de Gogol et les "Contes fantastiques" de Hoffmann / Laurence Abadie (Bordeaux, 1997)
• "Faust" : L'image du diable du tableau à la scène / Eloïse Gelberger ; sous la direction de Georges Banu ([s.l], [s.n.], 2005)
Documents au sujet de Marylin Manson :
• Goth : le romantisme noir de Baudelaire à Marylin Manson / présenté par Patrick Eudeline (Paris, Ed. Scali, 2005)
Présente tous les aspects de la culture gothique : occultisme, fantastique, lyrisme noir, roman, musique, cinéma...
• Danse avec les clous (ou la saga mouvementée de Nine Inch Nails) / Jean-Paul Coillard & Marie Lecocq; photos, Stéphane Hervé (Paris, K-ïnite, 2007)
"Danse avec les clous ou la saga mouvementée de NIN", publié aujourd'hui et consacré à Nine Inch Nails, ce n'est pas une traduction mais un texte original. Décrivant le parcours, tant historique que personnel de Trent Reznor, cette biographie, écrite dans un esprit admiratif, reste néanmoins critique. Elle retrace le parcours mouvementé et haut en couleurs de l'une des figures emblématiques de la scène rock / indus / gothique, bien que Reznor refuse toute étiquette pour s'en tenir à une farouche indépendance. Mixant dès les années 80 des sons venus de Mars et de la scène électro-pop avec des rythmes punks et ce qu'on allait appeler le metal, il habille le tout d'un look bondage et d'une imagerie violente, à la fois expressionniste et industrielle. Mentor de Marylin Manson, musicien, sorcier des studios, producteur, arrangeur, collaborateur de Ministry et de Skinny Puppy, de David Bowie et de David Lynch, il est un phénomène unique. Respecté des fans et des autres musiciens, solitaire et intransigeant, emblématique et énigmatique, Trent Reznor a su donner un sens à sa musique et à sa vie. Il est porte parole parfois contre son gré et à ses dépens, d'une génération inquiète pleine de violence et du désir de vivre autre chose que la consommation obéissante et formatée. Plus présent que jamais sur la scène internationale, Nine Inch Nails reste un excellent rempart contre la peur ainsi qu'un parfait instrument de jouissance, physique et artistique. Une véritable "Pretty Hate Machine".
• Le rock gothique / Christian Eudeline (Paris, Fetjaine, impr. 2007)
Apparu à la fin du mouvement punk grâce à des groupes comme Cure ou Siouxie and the Banshees, le mouvement gothique se caractérise principalement par une esthétique sombre. Un album illustré pour connaître ce mouvement, relayé en France par le groupe Indochine et remis au goût du jour par des stars comme Marylin Manson ou Placebo
Vosu trouverez ci-dessous une bibliographie autour de votre problématique.
Représentations dans l’art et l’histoire en générale :
• La perspective du diable : figurations de l'espace et philosophie de la Renaissance à Rosemary's Baby : sur une oeuvre de Laetitia Delafontaine et Grégory Niel / Patrice Maniglier (Nice, Villa Arson, Arles, Actes Sud, Montpellier, Ecole supérieure des beaux-arts de Montpellier, 2010 )
Résumé :
Réflexion sur l'influence des nouvelles techniques de figuration comme le cinéma ou l'art numérique sur les modes de représentation de l'espace. Que peut-on demander à l'art ? décorer nos appartements, comme Picasso s'indignait qu'on veuille le faire avec ses peintures ? Nous évader ? Eprouver un plaisir désintéressé ? Peut-être...Mais il peut aussi servir, tout simplement, à nous faire penser. L'histoire de la perspective a montré qu'une invention réalisée par des artistes et des architectes dans leurs ateliers a pu révolutionner jusqu'aux mathématiques et permis aux philosophes de reconsidérer ce que veut dire penser et vivre dans un monde. Le travail sur les apparences n'est pas indifférent à l'effort pour concevoir la réalité. Mais alors une question toute naturelle se pose : les nouvelles techniques figuratives dont nous disposons, le cinéma, les images digitales et les mondes virtuels, ne nous confrontent-elles pas à leur tour à une transformation du même genre ? Ce livre propose d'expérimenter ces questions philosophiques à partir d'une installation réalisée par un duo d'artistes-architectes, DN (Laetitia Delafontaine et Grégory Niel), qui, en 2007, reconstituait en trois dimensions l'appartement du film de Roman Polanski, Rosemary s Baby, alors même que cet appartement a été filmé de telle sorte qu'il se présente comme un espace incohérent, littéralement inconstructible et pour tout dire diabolique. Traitant cette oeuvre comme l'occasion d'une expérience conceptuelle sur les nouveaux liens entre vérité et figuration, puisant autant dans l'histoire de l'art, du cinéma et de l'architecture, que dans la philosophie contemporaine (Deleuze, Badiou, Latour...), cet ouvrage entend montrer qu'on peut traiter les oeuvres d'art non pas seulement comme des objets à contempler, mais comme des outils pour penser.
• Exposition. Genève Musée d'art et d'histoire, Cabinet des estampes. 1976-1977. Diables et diableries: la représentation du diable dans la gravure des XVe et XVIe siècles : [Musée d'art et d'histoire], Cabinet des estampes, Genève, 25.XI. 1976-27.II. 1977 / [catalogue sous la direction de Florian Rodari et Jean Wirth] (Genève, Musée d'art et d'histoire, 1976)
• Diable ! / Robert Muchembled (Paris, Seuil, 2002)
A partir d'une riche iconographie rassemblant 140 documents illustrés, l'auteur explore l'image du Malin dans la civilisation occidentale du deuxième millénaire. Il analyse des relations entre culture, image du corps, lien social et différentes représentations du Mal.
Représentations au Moyen-âge :
• Le diable au Moyen âge : doctrine, problèmes moraux, représentations / CUERMA [Centre universitaire d'études et de recherches médiévales, 3e Colloque, Aix-en-Provence, 3-5 mars 1978] (Aix-en-Provence, CUERMA ; Paris, diffusion H. Champion, 1979)
• Les représentations du diable et des êtres diaboliques dans la littérature et l'art en France au XIIe siècle / Francisco Vicente Calle Calle (Lille, ANRT, 1997)
• La représentation du diable dans l'enluminure médiévale du XIIe au XVe siècles / Lynda Amrani (Lyon, Université Lumière-Lyon 2, 1999)
• Les terres du sauvage dans le monde franc (IVe-IXe siècle) / Fabrice Guizard-Duchamp (Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2009)
Texte remanié de : Thèse de doctorat : Histoire : Lille 3 : 2004
Cet ouvrage propose de partir à la recherche de l'espace du sauvage au haut Moyen Age. Cette période a été souvent décrite comme un moment où l'emprise du sauvage était considérable : de vastes forêts percées par quelques clairières, des étendues désolées hantées par les ermites, les païens et les brigands, des lieux dangereux car on y rencontrait le loup ou le diable. C'était le temps des hommes soumis aux caprices de la nature, désarmés devant les catastrophes naturelles, souffrant de cruelles famines, terrorisés par la nuit et les bêtes sauvages... Ces images simplistes ont. alimenté récemment encore une légende noire faisant du haut Moyen Age une époque maudite. Il a fallu, pour parcourir ces Terres du sauvage, investir des sources qui n'en parlent guère. Pourtant, elles invitent le lecteur à considérer avec nuances ces espaces d'antimonde qui donnent à penser aux érudits de ce premier Moyen Age. La perception de la nature sauvage est une synthèse du savoir antique et de la conception de l'univers présentée par la Bible, puis développée par l'exégèse et les commentaires des Pères de l'Eglise. Cette vision finalement originale se retrouve sous la plume des hagiographes qui mettent en scène le saint dans la nature. Dans leur quête d'élévation spirituelle, les ermites et les moines choisissent de se confronter directement à ces " solitudes ". Ce désert n'est pas forcément conçu comme un lieu de " sauvagerie " et n'est pas si éloigné de la civilisation ".
Sommaire : Une approche positive sauvage ? Des espaces bons à penser. Les territoires de recréation. Matière du sauvage et récits hagiographiques. Desertum, eremus, solitudo, essai d’archéologie du désert.
Représentations dans la littérature :
• Figures et représentations du diable dans les "Nouvelles histoires extraordinaires" de Poe, les "Récits fantastiques" de Gautier, "Les soirées du hameau" de Gogol et les "Contes fantastiques" de Hoffmann / Laurence Abadie (Bordeaux, 1997)
• "Faust" : L'image du diable du tableau à la scène / Eloïse Gelberger ; sous la direction de Georges Banu ([s.l], [s.n.], 2005)
Documents au sujet de Marylin Manson :
• Goth : le romantisme noir de Baudelaire à Marylin Manson / présenté par Patrick Eudeline (Paris, Ed. Scali, 2005)
Présente tous les aspects de la culture gothique : occultisme, fantastique, lyrisme noir, roman, musique, cinéma...
• Danse avec les clous (ou la saga mouvementée de Nine Inch Nails) / Jean-Paul Coillard & Marie Lecocq; photos, Stéphane Hervé (Paris, K-ïnite, 2007)
"Danse avec les clous ou la saga mouvementée de NIN", publié aujourd'hui et consacré à Nine Inch Nails, ce n'est pas une traduction mais un texte original. Décrivant le parcours, tant historique que personnel de Trent Reznor, cette biographie, écrite dans un esprit admiratif, reste néanmoins critique. Elle retrace le parcours mouvementé et haut en couleurs de l'une des figures emblématiques de la scène rock / indus / gothique, bien que Reznor refuse toute étiquette pour s'en tenir à une farouche indépendance. Mixant dès les années 80 des sons venus de Mars et de la scène électro-pop avec des rythmes punks et ce qu'on allait appeler le metal, il habille le tout d'un look bondage et d'une imagerie violente, à la fois expressionniste et industrielle. Mentor de Marylin Manson, musicien, sorcier des studios, producteur, arrangeur, collaborateur de Ministry et de Skinny Puppy, de David Bowie et de David Lynch, il est un phénomène unique. Respecté des fans et des autres musiciens, solitaire et intransigeant, emblématique et énigmatique, Trent Reznor a su donner un sens à sa musique et à sa vie. Il est porte parole parfois contre son gré et à ses dépens, d'une génération inquiète pleine de violence et du désir de vivre autre chose que la consommation obéissante et formatée. Plus présent que jamais sur la scène internationale, Nine Inch Nails reste un excellent rempart contre la peur ainsi qu'un parfait instrument de jouissance, physique et artistique. Une véritable "Pretty Hate Machine".
• Le rock gothique / Christian Eudeline (Paris, Fetjaine, impr. 2007)
Apparu à la fin du mouvement punk grâce à des groupes comme Cure ou Siouxie and the Banshees, le mouvement gothique se caractérise principalement par une esthétique sombre. Un album illustré pour connaître ce mouvement, relayé en France par le groupe Indochine et remis au goût du jour par des stars comme Marylin Manson ou Placebo
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