Question d'origine :
Bonjour,
Je suis en train de réaliser un potager et une analyse de terre révèle une teneur de 25.9 mg de cuivre et 270 mg de zing par k de terre sèche. Je souhaiterais connaître les normes acceptables de ce genre de produits pour le jardinage et les conséquences pour la santé si je consomme des légumes produits sur ce terrain.
D'avance merci
Pierre Genevrier
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 15/11/2012 à 15h09
Bonjour
Vous venez de faire réaliser une analyse agronomique de votre sol. Or, pour savoir si un terrain est pollué, il est préférable de réaliser une analyse de phytotoxicité, c'est-à-dire, une analyse chimique.
Sur votre résultat d'analyse doivent figurer le taux de matière organique, qui doit être d'au moins 30%, et la CEC (Capacité d'échange cationique), qui doit être d'au moins 10 meq/100g.
Ces deux éléments pourront vous indiquer si les plantes de votre potager pourront prendre racine et se nourrir convenablement.
Si vous souhaitez savoir si votre sol est pollué, vous pouvez tenter de réaliser un "faux semis" en semant une céréale comme du blé. S'il pousse, votre sol n'est sans doute pas toxique.
Pour plus d'informations, vous pouvez contacter la Chambre d'agriculture dont vous dépendez.
Ces explications nous ont été apportées par la société Neoverda que nous remercions infiniment.
Vous venez de faire réaliser une analyse agronomique de votre sol. Or, pour savoir si un terrain est pollué, il est préférable de réaliser une analyse de phytotoxicité, c'est-à-dire, une analyse chimique.
Sur votre résultat d'analyse doivent figurer le taux de matière organique, qui doit être d'au moins 30%, et la CEC (Capacité d'échange cationique), qui doit être d'au moins 10 meq/100g.
Ces deux éléments pourront vous indiquer si les plantes de votre potager pourront prendre racine et se nourrir convenablement.
Si vous souhaitez savoir si votre sol est pollué, vous pouvez tenter de réaliser un "faux semis" en semant une céréale comme du blé. S'il pousse, votre sol n'est sans doute pas toxique.
Pour plus d'informations, vous pouvez contacter la Chambre d'agriculture dont vous dépendez.
Ces explications nous ont été apportées par la société Neoverda que nous remercions infiniment.
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 15/11/2012 à 15h30
Bonjour,
Pour compléter ces premiers renseignements, nous avons contacté la chambre d’agriculture Rhône-Alpes qui elle-même nous a conseillé de contacter le centre de documentation de l’Isara, ce que nous avons fait. Nous ne manquerons pas de vous transmettre leur réponse.
En attendant, sachez que les normes afnor sont payantes et que nous n’en possédons que quelques unes mais pas celles portant sur la qualité du sol.
Pour patienter et pour vous rassurer voici ce qui a été dit, pour l’Allemagne, lors d’une conférence franco-germano-suisse :
En moyenne, les teneurs de cuivre total dans les terres labourées non polluées en Allemagne varient entre 8 et 42 mg de Cu/kg de sol. Conformément aux réglementations légales sur les sols, des valeurs supérieures à 60 mg de Cu/kg de sol sont déjà jugées critiques. Le cuivre rejoint les sols agricoles non seulement par le biais de produits phytosanitaires à base de cuivre, mais aussi au travers d’engrais chimiques et de fumier de ferme (env. 10 à 500 g de Cu par hectare et par an). Selon la législation européenne (règlement européen
889/2008), l’utilisation de cuivre dans l’agriculture écologique est entre-temps limitée à 6 kg par hectare et par an…
Pour compléter ces premiers renseignements, nous avons contacté la chambre d’agriculture Rhône-Alpes qui elle-même nous a conseillé de contacter le centre de documentation de l’Isara, ce que nous avons fait. Nous ne manquerons pas de vous transmettre leur réponse.
En attendant, sachez que les normes afnor sont payantes et que nous n’en possédons que quelques unes mais pas celles portant sur la qualité du sol.
Pour patienter et pour vous rassurer voici ce qui a été dit, pour l’Allemagne, lors d’une conférence franco-germano-suisse :
En moyenne, les teneurs de cuivre total dans les terres labourées non polluées en Allemagne varient entre 8 et 42 mg de Cu/kg de sol. Conformément aux réglementations légales sur les sols, des valeurs supérieures à 60 mg de Cu/kg de sol sont déjà jugées critiques. Le cuivre rejoint les sols agricoles non seulement par le biais de produits phytosanitaires à base de cuivre, mais aussi au travers d’engrais chimiques et de fumier de ferme (env. 10 à 500 g de Cu par hectare et par an). Selon la législation européenne (règlement européen
889/2008), l’utilisation de cuivre dans l’agriculture écologique est entre-temps limitée à 6 kg par hectare et par an…
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 21/11/2012 à 08h10
Bonjour,
Nous venons d'obtenir une réponse de l'isara que nous vous transmettons :
La ressource à consulter est la Base de Données ETM InfoSols , INRA d’Orléans : Ce site permet de situer la concentration de différents métaux dans son sol par rapport à une base de données des sols de France.
Certains sols sont naturellement riches en Cu, Zn, Cd....
Attention : forte concentration ne veut pas forcément dire risques. En effet, selon les caractéristiques du sol, la forme chimique de l’élément considéré et les caractéristiques des plantes cultivées, cet élément peut ne pas être biodisponible, ou absorbable, malgré une forte teneur dans les sols.
Il est souvent difficile d’évaluer cette biodisponibilité, il faut pour cela réaliser des analyses de végétaux pour une analyse plus précise des risques.
Nous tenons à les remercier pour cette réponse.
Nous venons d'obtenir une réponse de l'isara que nous vous transmettons :
La ressource à consulter est la Base de Données ETM InfoSols , INRA d’Orléans : Ce site permet de situer la concentration de différents métaux dans son sol par rapport à une base de données des sols de France.
Certains sols sont naturellement riches en Cu, Zn, Cd....
Attention : forte concentration ne veut pas forcément dire risques. En effet, selon les caractéristiques du sol, la forme chimique de l’élément considéré et les caractéristiques des plantes cultivées, cet élément peut ne pas être biodisponible, ou absorbable, malgré une forte teneur dans les sols.
Il est souvent difficile d’évaluer cette biodisponibilité, il faut pour cela réaliser des analyses de végétaux pour une analyse plus précise des risques.
Nous tenons à les remercier pour cette réponse.
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