Impermanence.
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 04/10/2013 à 09h14
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Question d'origine :
Bonjour,
Permanence aurait un antonyme, impermanent (caractère de ce qui n’est pas permanent). En revanche lorsque je cherche dans les dictionnaires, ce mot n’apparaît pas. Pourtant à la page 2668 du dictionnaire historique de la langue française, sous la direction d’Alain Rey, au mot permanence, je lis §3 ; on a formé sur permanent son antonyme impermanent, ente, adj apparut sous la révolution pour qualifier ce qui par nature ne doit pas durer longtemps (1794) et on a aussitôt dérivé impermanence d’après permanence.
Dans le wikkidictionnaire je lis : In — et permanence puis, Qualité de ce qui n’est pas permanent. Pour finir une référence ; extrait du dictionnaire de la langue française par Émile Littré (mais l’année d’édition n’est pas précisée) ; qualité de ce qui n’est pas permanent. L’impermanence d’un état de choses, d’un équilibre.
Mais cela ne me dit rien sur la première occurrence de ce mot. Ni sur son étymologie. In préfixe privatif. Mais in peut signaler que le positif correspondant n’existe pas ou est inusité par exemple indémaillable.
Vous en conviendrez cela modifie de beaucoup le sens du mot impermanence.
Pouvez-vous m’éclairer sur le sens d’impermanent, nence, étymologie et première occurrence.
Merci.
Maxime Fellion
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 05/10/2013 à 10h00
Bonjour,
Concernant l’étymologie, le mot « impermanent, ence » étant un dérivé de « permanent, ence », nous ne pouvons que nous reporter à l’étymologie de ce dernier :
Pour « permanent », le Larousse étymologique et historique du français nous donne pour origine permanens, participe présent de permanere, durer.
« Permanent » a remplacé l’ancien français parmanant (XIIe s.), de parmaindre, rester.
« Permanent » et « permanence » (issu du latin médiéval permanentia, caractère de ce qui est durable) sont empruntés en même temps au latin médiéval en 1370 (Oresme).
Vous pouvez aussi consulter l’étymologie de « permanence » sur le site du Cnrtl), ainsi que celle d’impermanence :
Impermanence, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1794 (POUGENS, Vocab. de nouv. privatifs fr.). Dér., à l'aide du suff. -ence (-ance*) de impermanent (1794, ibid.), dér. de permanent*; préf. im- (in-1*).
Et sa définition :
Caractère de ce qui n'est pas permanent, de ce qui ne dure pas. L'Éternel est le seul dont on puisse raisonnablement penser qu'il existe. Tout le reste se mêle et s'embrouille dans l'impermanence générale (GREEN, Journal,1939, p. 170).
Nous ne pourrons pas vous apporter de renseignements plus précis sur sa première occurrence, si ce n’est que son usage est attesté par l’ouvrage de Charles de Pougens, Vocabulaire de nouveaux privatifs français, 1794, p.120 (disponible sur Google Books).
Bonne journée.
Concernant l’étymologie, le mot « impermanent, ence » étant un dérivé de « permanent, ence », nous ne pouvons que nous reporter à l’étymologie de ce dernier :
Pour « permanent », le Larousse étymologique et historique du français nous donne pour origine permanens, participe présent de permanere, durer.
« Permanent » a remplacé l’ancien français parmanant (XIIe s.), de parmaindre, rester.
« Permanent » et « permanence » (issu du latin médiéval permanentia, caractère de ce qui est durable) sont empruntés en même temps au latin médiéval en 1370 (Oresme).
Vous pouvez aussi consulter l’étymologie de « permanence » sur le site du Cnrtl), ainsi que celle d’impermanence :
Impermanence, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1794 (POUGENS, Vocab. de nouv. privatifs fr.). Dér., à l'aide du suff. -ence (-ance*) de impermanent (1794, ibid.), dér. de permanent*; préf. im- (in-1*).
Et sa définition :
Caractère de ce qui n'est pas permanent, de ce qui ne dure pas. L'Éternel est le seul dont on puisse raisonnablement penser qu'il existe. Tout le reste se mêle et s'embrouille dans l'impermanence générale (GREEN, Journal,1939, p. 170).
Nous ne pourrons pas vous apporter de renseignements plus précis sur sa première occurrence, si ce n’est que son usage est attesté par l’ouvrage de Charles de Pougens, Vocabulaire de nouveaux privatifs français, 1794, p.120 (disponible sur Google Books).
Bonne journée.
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