vie sociale intellectuelle lyon 1830-1845
LYON, MÉTROPOLE ET RÉGION
+ DE 2 ANS
Le 28/05/2014 à 13h42
168 vues
Question d'origine :
Bonjour
Je recherche des récits ou romans jeunesse et adultes relatant la vie sociale et intellectuelle dans la bourgeoisie lyonnaise (fabricants, soyeux....) pendant la période de la révolte des canuts. Rôle joué par Floran tristan, Liszt, Lamartine, Marguerite Desbordes Valmore..... le mouvement des St Simoniens....???
Avec mes remerciements
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 30/05/2014 à 15h18
Bonjour,
Nous avons déjà répondu à plusieurs questions concernant des romans se déroulant à Lyon, et la méthodologie de recherche demeure globalement la même ; pour les romans qui se déroulent à Lyon, le résumé sur la notice est introduit systématiquement par la mention L'action se passe en Rhône-Alpes (Lyon) ; il suffit donc d’effectuer sa recherche en notant dans la barre de recherche :
resu=L'action se passe en Rhône-Alpes (Lyon)
A partir des résultats obtenus, préciser dans Affiner la recherche :
canuts pour obtenir ceux où le mot "canuts" apparait dans la notice.
Puis après être revenu sur cette première page de résultats recommencer avec canut (sans «s», contrairement à ce qui est spécifié dans la réponse ci-dessus, la complétion * ne fonctionne pas), puis soie, etc. tous les termes qui vous paraitront susceptible d’apparaitre dans les résumés d’ouvrages pertinents pour votre recherche.
Dans le même ordre d’idée, vous pouvez également vous référez au catalogue de sites commerciaux de ventes en ligne dont certain proposent des catégories qui permettent de cibler les romans qui vous intéresseront.
Voilà une liste d’ouvrage repéré dans notre catalogue
Fil à soie et la reine des canuts
Les Pavés de la colère
Le chant des canuts
Pour Antoinette, la petite aristocrate
La révolte à deux sous
Les canuts
Les Pavés de la colère
Le Secret du grand frère
La ville flagellée
En admettant que les écrivains qui utilisent Lyon comme cadre de leur roman sont en majorité lyonnais, on peut également se référer au Dictionnaire bio-bibliographique des écrivains lyonnais, mais il faudra l’explorer systématiquement car il n’existe pas d’index sujet
On peut lire au sujet des écrivains de roman lyonnais qu’ils sont peu nombreux à la fin du XIXème ; on peut donc estimer que le roman lyonnais est relativement récent.
Cf. dans Une culture autre: La littérature à Lyon par Bernard Poche (Page 48) :
A propos du roman à lyon : Celui-ci est à Lyon un genre mineur ; bien qu’il n’y ait aucune raison de penser que les habitants de la ville n’aient pas apprécié la production nationale, voire internationale, il existe jusqu’à la fin du siècle peu d’auteurs lyonnais.
(…)
Il faut mentionner aussi le roman historique Les Canuts, des deux frères
Emmanuel et Joseph Vingtrinier.
(…)
Pour être tout à fait complet, il faut signaler les premiers des romans, en général de type populaire, écrits sur une intrigue se déroulant à Lyon, mais dont l'auteur n'est apparemment pas lyonnais, comme Le Mercier de Lyon que publiera à Paris en 1879 Henri Escoffier, écrivain fécond qui écrira aussi sous le pseudonyme de Thomas Grimm. Ce genre aura une suite assez régulière au XXe siècle ; il s'agira souvent de romans de mœurs ou de romans psychologiques. visant à constituer des "scènes de la vie de province" et dont la représentation de la ville est parfois assez sommaire, ou en tout cas très steréotypée. Mais au XIXe siècle le roman populaire reste un genre parisien : et quant au roman qui met en jeu des caractères et des situations qui vont constituer, à partir de Balzac. Stendhal, Flaubert… - la grande tradition romanesque française, il semble que les auteurs lyonnais ne soient pas encore arrivés au stade où ils pourrontt avoir, vis-à-vis de leur propre société et de leur propre culture, un regard suffisamment acéré et une démarche de reconstruction suffisamment libre pour leur permettre d'accéder à la création romanesque. La poésie offre, comme d'ailleurs c'est aussi le cas à Paris, un champ plus facile d'accès a l'écriture personnelle et nulle part le roman n’exercera la suprématie qui est actuellement la sienne sur les lettres avant les premières années du XXe siècle au moment où, d’une manière symétrique, la poésie commence à perdre sa place dominante.
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