Question d'origine :
Messieurs,
Le musicien Gueorgui Mouchel( 1909-1989) est un descendant d'un
d'un officier de l'Armée de Napoléon (vérifié à Moscou). Cet officier
était le chef de Bataillon MOUCHEL qui commandait le 124° Régiment
de Ligne à la 1°Bataille de Polotsk en juillet 1812 où il fut grièvement
blessé. J'aimerais savoir s'il fut ,du fait de la gravité de ses blessures
dirigé vers la ville de Tambov,comme beaucoup d'étrangers et de
militaires invalides.
Pour parfaire son identification,j'ai besoin de connaître son prénom,
et ses date et lieu de naissance, ( en Normandie très probablement).
Je reste à votre disposition pour tous renseignements qui seraient
susceptibles de faciliter vos recherches.
Recevez, Messieurs, l'expression de mes très distinguées salutations.
Réponse du Guichet

Bonjour,
Quelques généralités sur la bataille de Polotsk :
ce site
Ou encore
cet autre
Autour de Polotsk et de Smolensk
Au nord, sur le flanc gauche des Français, Oudinot avait été chargé de rester en lien avec Macdonald, à la tête du 10ème corps (et chargé de prendre la forteresse de Riga), et de repousser Wittgenstein. Bien qu'Oudinot ne réussit pas à rejoindre Macdonald, il obligea Wittgenstein à l'affrontement entre 30 juillet et le 1er août. En fait, la première bataille eut lieu le 28 juillet, à Kliastitsy (35km au nord de Polotsk), entre l'avant-garde de Wittgenstein (sous les ordres du général Kulniev) et la cavalerie légère d'Oudinot et la 6e division d'infanterie, commandée respectivement par Corbineau et Legrand. Surpris, les Français furent repoussés. Le deuxième affrontement, plus dur, se déroula les 30 et 31 juillet, et le 1er août. Les Russes perdirent environ un millier d'hommes, dont Kulniev (le 1er août). La bataille prit fin avec le retrait d'Oudinot vers le sud, vers Polotsk, et la remontée de Wittgenstein vers le nord. En conséquence, Gouvion-Saint-Cyr, qui commandait le 6e Corps bavarois et avait été chargé d'apporter un soutien à Oudinot, fut obligé de se diriger à marche forcée de Biešankovičy (environ 80 km au sud-est de Polotsk) à Polotsk. Parti le 4 août, le corps bavarois atteint Polotsk le 7 août. Le même jour, Oudinot partit de Polotsk, en direction de la position de Wittgenstein dans un village appelé Rosiza, au nord du camp de Drissa. Le 11 août, le commandant russe se dirigea vers le sud en direction de Svol'na (Bélarus), afin d'isoler Oudinot. Celui-ci se retira alors en arrière vers Polotsk.
Pour en savoir plus sur ce théâtre des opérations, consultez les mémoires d'Aupias sur Napoleonica La Revue.
-Voir aussi la description de la bataille dans le Dictionnaire des batailles de Napoléon ainsi que la composition du commandement du général Gouvion Saint-Cyr
- une biographie de celui-ci, la bataille de Polotsk y est évoquée p ; 375 et suivantes.
Voici quelques pistes pour vous aider dans vos recherches :
Une réponse du guichet sur les armées napoléoniennes, où il est indiqué que :
( Sur Internet, la principale source est le Service Historique de la Défense (à Vincennes) : il vous propose un guide sommaire de recherches biographiques dans les archives de l’armée de Terre : repères généraux. Vous verrez que les recherches ne sont pas simples : il n’existe pas de fichier alphabétique général des militaires ayant servi dans l’armée française. Sans un minimum de renseignements précis (nom, prénoms, date et lieu de naissance, régiment, grade…), le chercheur s’expose à une démarche et, le cas échéant, à des frais inutiles. (Le site Mémoire des hommes indique qu'en 2010, les images numérisées des 1 222 registres matricules des soldats de la garde impériale et de l’infanterie de ligne du Premier Empire seront mises en ligne. –Cette mise en ligne est prévue depuis 2005 !)
-Une autre sur la généalogie
-Un dossier repère sur la généalogie et les archives
- Un guide sur internet sur les archives militaires
- Un forum
-Un forum
-Les prisonniers oublies de la campagne de Russie
-Les médaillés de Sainte-Hélène :
La médaille de Sainte Hélène, créée par Napoléon III, récompense les 405000 soldats encore vivants en 1857, qui ont combattu aux côtés de Napoléon 1er pendant les guerres de 1792-1815.
Ce site propose quatre réponses :
om: BAZILE,DIT MOUCHEL
prenom: Victor
commune_de_residence: Bayeux
departement: Calvados
code: F14
pays: France
grade: soldat
regiment: 27° Léger
dossier: 248858
:
________________________________________
nom: MOUCHEL
prenom: Jean Baptiste
commune_de_residence: Serquigny
arrondissement: Bernay
departement: Eure
code: F27
pays: France
dossier: 68501
:
________________________________________
nom: MOUCHEL
prenom: Jacques Marie
annee_de_naissance: 1775
commune_de_residence: Duclair
departement: Seine Maritime
code: F76
pays: France
grade: Sous Chef ?
regiment: 3e Bataillon de la Manche et 38e 1/2 Brigade d'Infanterie.
periode: 12-09-1792 à 08-1815
dossier: 144066
:
________________________________________
nom: MOUCHEL
prenom: Nicolas Augustin
annee_de_naissance: 1785
commune_de_residence: Montville
departement: Seine Maritime
code: F76
pays: France
grade: Soldat
regiment: 72e de Ligne
periode: 05-04-1813 au 31-12-1821
dossier: 145068
________________________________________
Il est cependant peu probable que votre ancêtre y soit répertorié, s’il ne vivait pas en France
- Les registres matricules des gardes consulaire, impériale et royale,
1803-1815 :
La recherche d’un soldat dans ces registres nécessite la connaissance de l’unité dʼappartenance et de la date d’incorporation. Ces éléments peuvent être retrouvés dans les registres d’incorporation conservés aux Archives départementales des lieux de recrutement. Muni de ces informations, on se reportera au volume de l’unité connue. Dans le corps du répertoire, pour chaque volume sont indiquées deux dates extrêmes. Il s’agit des dates d’incorporation du premier et du dernier soldat inscrits dans ce registre. Attention, certains registres ont des dates antérieures à 1803, car les officiers chargés du détail confondaient souvent date d’enrôlement et date d’incorporation dans le corps. Ce problème se pose pour les registres des premières formations ayant composé les régiments en 1803. le nom permet de trouver dans les pages patronymiques situées en fin de volume, soit le numéro de page où est inscrit lʼindividu recherché, soit le numéro matricule sous lequel il est inscrit dans le registre. On pourra ensuite consulter le signalement du soldat dans les pages matriculaires. Parfois certaines mentions ne nous renseignent que partiellement. Ainsi, lorsque le motif de départ est « pour longue absence », nous ne savons pas si lʼindividu a été fait prisonnier, a été tué ou a déserté.
Notons enfin que si l’on veut suivre l’évolution d’une formation dans laquelle un soldat a été incorporé, il est possible de se reporter à l’index général, cinquième partie du présent ouvrage, qui renvoie aux unités qui ont composé les régiments : garde nationale, garde de Paris, gardes étrangères, troupes disciplinaires, troupes destinées aux colonies. Il est possible aussi de se reporter aux notices historiques des unités qui se trouvent en tête des collections dans le corps du répertoire pour l’infanterie de ligne et qui ont été intégralement éditées dans la troisième partie de cet ouvrage pour la garde impériale…
- Le décret du 18 août 1810 créa les 123e, 124e, 125e et 126e régiments dʼinfanterie de ligne à partir des 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e et 8e régiments d’infanterie hollandais :
Source
Vous pourrez, du reste, si cela vous intéresse, vous rendre compte de la COMPOSITION d’une brigade d’infanterie, de la participation étrangère à ces brigades ainsi que du sort des blessés et des morts dans : L’Armée de napoléon, organisation et vie quotidienne
-Les archives départementales, important lieu de recherches généalogiques vous proposent un guide ; mais là encore les renseignements qui sont en votre possession seront peut-être insuffisants.
-Un blog, qui signale des ouvrages en notre possession :
-Bulletins de la Grande-Armée, Campagne de Russie :
Pour le combat de Polotsk, il n’est fait mention que des généraux blessés, p. 60
-Dans :
Souvenirs d'un sous-lieutenant d'infanterie légère 1805-1815 et François-René Cailloux, dit Poucet, Souvenirs de guerre-(1790-1831, quelques informations :
Dans les marches que nous fîmes de Vilkomir à Poltosk, nous avions eprouve des chaleurs excessives de vingt-neuf à trente degrés Réaumur ; privé de fortifiant pou les hommes et les chevaux, je perdis un monde infini dans ma brigade, composée, comme j’ai du le dire, du 37e et du 124e de ligne, ce dernier composé exclusivement de hollandais…
Nous y apprenons donc que votre ancêtre était sous les ordres du sous-lieutenant Pouget et comme sur un site précédemment cité, il est fait mention de la composition « essentiellement hollandaise »de la brigade, mais malheureusement rien sur la hiérarchie interne de cette brigade, à laquelle appartenait votre ancêtre.
Bon courage pour vos recherches qui risquent d’être périlleuses, et pour lesquelles nous n’avons pu vous être que d’un piètre secours.
Quelques généralités sur la bataille de Polotsk :
ce site
Ou encore
cet autre
Autour de Polotsk et de Smolensk
Au nord, sur le flanc gauche des Français, Oudinot avait été chargé de rester en lien avec Macdonald, à la tête du 10ème corps (et chargé de prendre la forteresse de Riga), et de repousser Wittgenstein. Bien qu'Oudinot ne réussit pas à rejoindre Macdonald, il obligea Wittgenstein à l'affrontement entre 30 juillet et le 1er août. En fait, la première bataille eut lieu le 28 juillet, à Kliastitsy (35km au nord de Polotsk), entre l'avant-garde de Wittgenstein (sous les ordres du général Kulniev) et la cavalerie légère d'Oudinot et la 6e division d'infanterie, commandée respectivement par Corbineau et Legrand. Surpris, les Français furent repoussés. Le deuxième affrontement, plus dur, se déroula les 30 et 31 juillet, et le 1er août. Les Russes perdirent environ un millier d'hommes, dont Kulniev (le 1er août). La bataille prit fin avec le retrait d'Oudinot vers le sud, vers Polotsk, et la remontée de Wittgenstein vers le nord. En conséquence, Gouvion-Saint-Cyr, qui commandait le 6e Corps bavarois et avait été chargé d'apporter un soutien à Oudinot, fut obligé de se diriger à marche forcée de Biešankovičy (environ 80 km au sud-est de Polotsk) à Polotsk. Parti le 4 août, le corps bavarois atteint Polotsk le 7 août. Le même jour, Oudinot partit de Polotsk, en direction de la position de Wittgenstein dans un village appelé Rosiza, au nord du camp de Drissa. Le 11 août, le commandant russe se dirigea vers le sud en direction de Svol'na (Bélarus), afin d'isoler Oudinot. Celui-ci se retira alors en arrière vers Polotsk.
Pour en savoir plus sur ce théâtre des opérations, consultez les mémoires d'Aupias sur Napoleonica La Revue.
-Voir aussi la description de la bataille dans le Dictionnaire des batailles de Napoléon ainsi que la composition du commandement du général Gouvion Saint-Cyr
- une biographie de celui-ci, la bataille de Polotsk y est évoquée p ; 375 et suivantes.
Voici quelques pistes pour vous aider dans vos recherches :
Une réponse du guichet sur les armées napoléoniennes, où il est indiqué que :
( Sur Internet, la principale source est le Service Historique de la Défense (à Vincennes) : il vous propose un guide sommaire de recherches biographiques dans les archives de l’armée de Terre : repères généraux. Vous verrez que les recherches ne sont pas simples : il n’existe pas de fichier alphabétique général des militaires ayant servi dans l’armée française. Sans un minimum de renseignements précis (nom, prénoms, date et lieu de naissance, régiment, grade…), le chercheur s’expose à une démarche et, le cas échéant, à des frais inutiles. (Le site Mémoire des hommes indique qu'en 2010, les images numérisées des 1 222 registres matricules des soldats de la garde impériale et de l’infanterie de ligne du Premier Empire seront mises en ligne. –Cette mise en ligne est prévue depuis 2005 !)
-Une autre sur la généalogie
-Un dossier repère sur la généalogie et les archives
- Un guide sur internet sur les archives militaires
- Un forum
-Un forum
-Les prisonniers oublies de la campagne de Russie
-Les médaillés de Sainte-Hélène :
La médaille de Sainte Hélène, créée par Napoléon III, récompense les 405000 soldats encore vivants en 1857, qui ont combattu aux côtés de Napoléon 1er pendant les guerres de 1792-1815.
Ce site propose quatre réponses :
om: BAZILE,DIT MOUCHEL
prenom: Victor
commune_de_residence: Bayeux
departement: Calvados
code: F14
pays: France
grade: soldat
regiment: 27° Léger
dossier: 248858
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nom: MOUCHEL
prenom: Jean Baptiste
commune_de_residence: Serquigny
arrondissement: Bernay
departement: Eure
code: F27
pays: France
dossier: 68501
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nom: MOUCHEL
prenom: Jacques Marie
annee_de_naissance: 1775
commune_de_residence: Duclair
departement: Seine Maritime
code: F76
pays: France
grade: Sous Chef ?
regiment: 3e Bataillon de la Manche et 38e 1/2 Brigade d'Infanterie.
periode: 12-09-1792 à 08-1815
dossier: 144066
:
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nom: MOUCHEL
prenom: Nicolas Augustin
annee_de_naissance: 1785
commune_de_residence: Montville
departement: Seine Maritime
code: F76
pays: France
grade: Soldat
regiment: 72e de Ligne
periode: 05-04-1813 au 31-12-1821
dossier: 145068
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Il est cependant peu probable que votre ancêtre y soit répertorié, s’il ne vivait pas en France
- Les registres matricules des gardes consulaire, impériale et royale,
1803-1815 :
La recherche d’un soldat dans ces registres nécessite la connaissance de l’unité dʼappartenance et de la date d’incorporation. Ces éléments peuvent être retrouvés dans les registres d’incorporation conservés aux Archives départementales des lieux de recrutement. Muni de ces informations, on se reportera au volume de l’unité connue. Dans le corps du répertoire, pour chaque volume sont indiquées deux dates extrêmes. Il s’agit des dates d’incorporation du premier et du dernier soldat inscrits dans ce registre. Attention, certains registres ont des dates antérieures à 1803, car les officiers chargés du détail confondaient souvent date d’enrôlement et date d’incorporation dans le corps. Ce problème se pose pour les registres des premières formations ayant composé les régiments en 1803. le nom permet de trouver dans les pages patronymiques situées en fin de volume, soit le numéro de page où est inscrit lʼindividu recherché, soit le numéro matricule sous lequel il est inscrit dans le registre. On pourra ensuite consulter le signalement du soldat dans les pages matriculaires. Parfois certaines mentions ne nous renseignent que partiellement. Ainsi, lorsque le motif de départ est « pour longue absence », nous ne savons pas si lʼindividu a été fait prisonnier, a été tué ou a déserté.
Notons enfin que si l’on veut suivre l’évolution d’une formation dans laquelle un soldat a été incorporé, il est possible de se reporter à l’index général, cinquième partie du présent ouvrage, qui renvoie aux unités qui ont composé les régiments : garde nationale, garde de Paris, gardes étrangères, troupes disciplinaires, troupes destinées aux colonies. Il est possible aussi de se reporter aux notices historiques des unités qui se trouvent en tête des collections dans le corps du répertoire pour l’infanterie de ligne et qui ont été intégralement éditées dans la troisième partie de cet ouvrage pour la garde impériale…
- Le décret du 18 août 1810 créa les 123e, 124e, 125e et 126e régiments dʼinfanterie de ligne à partir des 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e et 8e régiments d’infanterie hollandais :
Source
Vous pourrez, du reste, si cela vous intéresse, vous rendre compte de la COMPOSITION d’une brigade d’infanterie, de la participation étrangère à ces brigades ainsi que du sort des blessés et des morts dans : L’Armée de napoléon, organisation et vie quotidienne
-Les archives départementales, important lieu de recherches généalogiques vous proposent un guide ; mais là encore les renseignements qui sont en votre possession seront peut-être insuffisants.
-Un blog, qui signale des ouvrages en notre possession :
-Bulletins de la Grande-Armée, Campagne de Russie :
Pour le combat de Polotsk, il n’est fait mention que des généraux blessés, p. 60
-Dans :
Souvenirs d'un sous-lieutenant d'infanterie légère 1805-1815 et François-René Cailloux, dit Poucet, Souvenirs de guerre-(1790-1831, quelques informations :
Dans les marches que nous fîmes de Vilkomir à Poltosk, nous avions eprouve des chaleurs excessives de vingt-neuf à trente degrés Réaumur ; privé de fortifiant pou les hommes et les chevaux, je perdis un monde infini dans ma brigade, composée, comme j’ai du le dire, du 37e et du 124e de ligne, ce dernier composé exclusivement de hollandais…
Nous y apprenons donc que votre ancêtre était sous les ordres du sous-lieutenant Pouget et comme sur un site précédemment cité, il est fait mention de la composition « essentiellement hollandaise »de la brigade, mais malheureusement rien sur la hiérarchie interne de cette brigade, à laquelle appartenait votre ancêtre.
Bon courage pour vos recherches qui risquent d’être périlleuses, et pour lesquelles nous n’avons pu vous être que d’un piètre secours.
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