Question d'origine :
bonjour,
pourriez vous m'indiquer où serait-il possible de consulter la liste
des officiers français prisonniers de guerre durant la deuxième guerre mondiale en Allemagne ?
de même existe-t-il une liste des officiers français prisonniers en Allemagne durant la deuxième guerre mondiale et morts en captivité (bombardements de 1945) ?
Merci pour votre aide et vos conseils !
bien à vous
Réponse du Guichet

Bonjour,
Les prisonniers de guerre français de la Seconde Guerre mondiale, au nombre de 1 845 000, capturés par les Armée du Troisième Reich après la débâcle française pendant la bataille de France durant l'été 1940, furent envoyés dans des camps en Allemagne
Environ un tiers des prisonniers français furent libérés sous diverses conditions. Pour le reste, les officiers et sous-officiers furent maintenus dans des Offizierslager (des camps d'officiers ou « Oflags ») sans travailler conformément aux Conventions de Genève. (wikipédia)
En Allemagne, pendant la Seconde Guerre mondiale, un stalag, abréviation de Stammlager, « camp ordinaire », venant du terme Kriegsgefangenen-Mannschafts-Stammlager, « camp ordinaire de prisonniers de guerre », est un camp de prisonniers destiné aux soldats et sous-officiers, les officiers étant détenus dans des Oflags.
Selon l’ O.K.W (Oberkommando der Wehrmacht), l’armée allemande aurait capturé en France : 1.900.000 sous-officiers et soldats et 29.000 officiers (soit 4% des habitants du pays), c’est dire l’ampleur du phénomène ; l’ouvrage de Yves Durand, édité par la Fédération nationale des combattants prisonniers de guerre, cité ci-après, vous donnera plus de précisions, les chiffres variant quelque peu selon les sources.
Vous pouvez d’abord consulter :
- Gallica, vitrine web de la Bibliothèque Nationale de France
Ces listes de prisonniers ont été établies au cours de la guerre, sous la forme de 99 ouvrages d’une soixantaine de pages chacun. Ils ont été fournis par l’autorité militaire allemande.
Les soldats prisonniers y sont simplement mentionnés par ordre alphabétique, nom puis prénom, suivis de la date et du lieu de naissance, et enfin du grade et de l’unité.
Vous pourrez constater sur Gallica comme sur les sites suivants qu’il n’y a pas de liste spécifique pour les « Oflags ».
- Les Archives nationales, des fonds d’une ampleur considérable.
- Ce site de généalogie vous propose aussi une démarche intéressante, notamment le recours au Service de renseignements de la Wehrmacht pour les pertes de guerre et les prisonniers de guerre (Prisonniers de guerre)
ou des sites internet tels que Camps de prisonniers de guerre: Liens ou Camps de prisonniers de guerre: Listes.
- Ce Mémoire des Hommes, site d’un recours précieux notamment pour les militaires décédés.
- Une exposition, organisée par le Centre de la résistance et de la déportation à Lyon et son complément.
- Le Bureau des Archives des victimes de conflits contemporains (BAVCC) :
Ce service installé à Caen relève du Ministère de la Défense. Il s’est vu confier une compétence nationale. Pour la période de la Seconde Guerre mondiale, il conserve toutes les archives liées aux décès dans les camps français ou allemands, les archives liées aux prisonniers de guerre, mais aussi aux travailleurs en Allemagne, aux internés en France, aux fusillés, aux victimes civils d’actes de guerre et les dossiers des « Malgré nous », ces Alsaciens et Lorrains incorporés de force dans l’armée allemande.
Au total, près de 6 kms de linéaire que l’on peut consulter en salle de lecture.
Infos pratiques
BAVCC
rue Neuve du Bourg l’Abbé
14 000 Caen.
Tél 02 31 38 45 41.
(SHD à Caen)
Enfin, quelques livres :
- La captivité, un ouvrage très complet sur les prisonniers de guerre français , avec d’importantes données chiffrées sur les morts et les évadés (p.21), des sources abondantes, notamment allemandes, un index des oflags, une carte des camps et des chapitres consacrés à la vie et la « population » dans les oflags, p. 72 et suivantes, p 254 et suivantes.
- La captivité des prisonniers de guerre
- Digérer la défaite
Bonnes lectures
Les prisonniers de guerre français de la Seconde Guerre mondiale, au nombre de 1 845 000, capturés par les Armée du Troisième Reich après la débâcle française pendant la bataille de France durant l'été 1940, furent envoyés dans des camps en Allemagne
Environ un tiers des prisonniers français furent libérés sous diverses conditions. Pour le reste, les officiers et sous-officiers furent maintenus dans des Offizierslager (des camps d'officiers ou « Oflags ») sans travailler conformément aux Conventions de Genève. (wikipédia)
En Allemagne, pendant la Seconde Guerre mondiale, un stalag, abréviation de Stammlager, « camp ordinaire », venant du terme Kriegsgefangenen-Mannschafts-Stammlager, « camp ordinaire de prisonniers de guerre », est un camp de prisonniers destiné aux soldats et sous-officiers, les officiers étant détenus dans des Oflags.
Selon l’ O.K.W (Oberkommando der Wehrmacht), l’armée allemande aurait capturé en France : 1.900.000 sous-officiers et soldats et 29.000 officiers (soit 4% des habitants du pays), c’est dire l’ampleur du phénomène ; l’ouvrage de Yves Durand, édité par la Fédération nationale des combattants prisonniers de guerre, cité ci-après, vous donnera plus de précisions, les chiffres variant quelque peu selon les sources.
Vous pouvez d’abord consulter :
- Gallica, vitrine web de la Bibliothèque Nationale de France
Ces listes de prisonniers ont été établies au cours de la guerre, sous la forme de 99 ouvrages d’une soixantaine de pages chacun. Ils ont été fournis par l’autorité militaire allemande.
Les soldats prisonniers y sont simplement mentionnés par ordre alphabétique, nom puis prénom, suivis de la date et du lieu de naissance, et enfin du grade et de l’unité.
Vous pourrez constater sur Gallica comme sur les sites suivants qu’il n’y a pas de liste spécifique pour les « Oflags ».
- Les Archives nationales, des fonds d’une ampleur considérable.
- Ce site de généalogie vous propose aussi une démarche intéressante, notamment le recours au Service de renseignements de la Wehrmacht pour les pertes de guerre et les prisonniers de guerre (Prisonniers de guerre)
ou des sites internet tels que Camps de prisonniers de guerre: Liens ou Camps de prisonniers de guerre: Listes.
- Ce Mémoire des Hommes, site d’un recours précieux notamment pour les militaires décédés.
- Une exposition, organisée par le Centre de la résistance et de la déportation à Lyon et son complément.
- Le Bureau des Archives des victimes de conflits contemporains (BAVCC) :
Ce service installé à Caen relève du Ministère de la Défense. Il s’est vu confier une compétence nationale. Pour la période de la Seconde Guerre mondiale, il conserve toutes les archives liées aux décès dans les camps français ou allemands, les archives liées aux prisonniers de guerre, mais aussi aux travailleurs en Allemagne, aux internés en France, aux fusillés, aux victimes civils d’actes de guerre et les dossiers des « Malgré nous », ces Alsaciens et Lorrains incorporés de force dans l’armée allemande.
Au total, près de 6 kms de linéaire que l’on peut consulter en salle de lecture.
Infos pratiques
BAVCC
rue Neuve du Bourg l’Abbé
14 000 Caen.
Tél 02 31 38 45 41.
(SHD à Caen)
Enfin, quelques livres :
- La captivité, un ouvrage très complet sur les prisonniers de guerre français , avec d’importantes données chiffrées sur les morts et les évadés (p.21), des sources abondantes, notamment allemandes, un index des oflags, une carte des camps et des chapitres consacrés à la vie et la « population » dans les oflags, p. 72 et suivantes, p 254 et suivantes.
- La captivité des prisonniers de guerre
- Digérer la défaite
Bonnes lectures
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