police
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 12/05/2016 à 08h21
972 vues
Question d'origine :
lors d'un crime de type Daesh (décapitation), est-ce la criminelle ou la DAT qui est saisie ?
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 13/05/2016 à 13h15
Bonjour,
Si nous nous basons sur l’exemple de l’attentat de Saint-Quentin-Fallavier, l’enquête a été rapidement saisie par les enquêteurs de la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire (SDAT), de la section antiterroriste du parquet de Paris (SAT/PP) et la direction générale du renseignement intérieur (DGSI).
(source : nouvelobs.com)
Un article du blog Police de caractère revient sur les rôles des différents services engagés dans la lutte contre le terrorisme : SDAT, SAT, DGSI... Qui et pourquoi, derrière ces acronymes de l'anti-terro ?
Il précise que la SDAT est compétente sur l’ensemble du territoire national, alors que la SAT/PP (section anti terroriste de la préfecture de police de Paris), entité à part entière de la brigade criminelle de Paris, est compétente sur Paris et sa petite couronne.
La DGSI, créée en 2014, est directement rattachée au Ministère de l’intérieur.
La DGSI bénéficie de toute l’analyse et des bases de données provenant de sa propre activité de collecte d’information et de ses relations avec ses partenaires étrangers. Elle initie de nombreuses enquêtes qui après un minutieux travail de renseignement, aboutissent à l’ouverture d’une procédure alors traitée par son pôle judiciaire. Comme la SDAT, elle bénéficie d'un maillage de ses directions zonales qui couvrent l'ensemble du territoire.
Jusqu'à très récemment, la DGSI avait (depuis la fusion avec les RG) le monopole du renseignement. Mais depuis quelques mois, une nouvelle direction a vue le jour: le Renseignement Territorial, également présent sur tout le territoire.
Source : SDAT, SAT, DGSI... Qui et pourquoi, derrière ces acronymes de l'anti-terro ?, blog.francetvinfo.fr
Quand des attentats se déroulent à Paris, c’est donc la brigade criminelle qui intervient en premier lieu :
L'histoire récente nous le montre, les attentats se déroulent quasi systématiquement à Paris. Raison pour laquelle c'est la Brigade Criminelle qui intervient pour y faire les "constatations" et gérer la scène de crime. Même si rien n'empêcherait, techniquement, à la SDAT ou la DGSI de les faire. Mais il est vrai que la crim" a une vraie connaissance de la scène de crime, puisque sur les scènes "classiques" d'homicide, cela demeure la base de son travail. Il faut le dire, la crim' est une vraie machine de guerre, de laquelle rien ne peut passer au travers. Par exemple, à la suite des attentats de Charlie, quelques 2500 scellés ont été confectionnés; tout est passé au peigne fin. Pour autant, devant la multiplication des scènes de crime, en novembre dernier, en plus de la "crim paris", est venue, en renfort, celle de la PJ Versailles.
En cas d'attentat multiple, la SDAT est également présente sur les scènes, pour coordonner ce qui se fait sur place avec le travail de leurs enquêteurs. Elle va s'atteler à remonter les pistes des auteurs, de retracer leurs parcours, pendant que la crim, elle, gère également les suites de ses constatations, par la gestion de tout ce qui peut être découvert sur les scènes de crime. La DGSI travaille aussi, pendant ce temps, mais en recoupant les infos qu'elle avait peut-être déjà, et faire d'éventuels liens .
Source : SDAT, SAT, DGSI... Qui et pourquoi, derrière ces acronymes de l'anti-terro ?, blog.francetvinfo.fr
Pour aller plus loin :
- Quels sont les moyens de l'antiterrorisme en France ?, lemonde.fr
- Une traque sans précédent pour retrouver la trace des trois terroristes, lefigaro.fr
- Fusillade de Bruxelles : la chasse à l’homme continue, le portrait-robot d’un des suspects en fuite diffusé, lavoixdunord.fr
Bonne journée.
Si nous nous basons sur l’exemple de l’attentat de Saint-Quentin-Fallavier, l’enquête a été rapidement saisie par les enquêteurs de la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire (SDAT), de la section antiterroriste du parquet de Paris (SAT/PP) et la direction générale du renseignement intérieur (DGSI).
(source : nouvelobs.com)
Un article du blog Police de caractère revient sur les rôles des différents services engagés dans la lutte contre le terrorisme : SDAT, SAT, DGSI... Qui et pourquoi, derrière ces acronymes de l'anti-terro ?
Il précise que la SDAT est compétente sur l’ensemble du territoire national, alors que la SAT/PP (section anti terroriste de la préfecture de police de Paris), entité à part entière de la brigade criminelle de Paris, est compétente sur Paris et sa petite couronne.
La DGSI, créée en 2014, est directement rattachée au Ministère de l’intérieur.
La DGSI bénéficie de toute l’analyse et des bases de données provenant de sa propre activité de collecte d’information et de ses relations avec ses partenaires étrangers. Elle initie de nombreuses enquêtes qui après un minutieux travail de renseignement, aboutissent à l’ouverture d’une procédure alors traitée par son pôle judiciaire. Comme la SDAT, elle bénéficie d'un maillage de ses directions zonales qui couvrent l'ensemble du territoire.
Jusqu'à très récemment, la DGSI avait (depuis la fusion avec les RG) le monopole du renseignement. Mais depuis quelques mois, une nouvelle direction a vue le jour: le Renseignement Territorial, également présent sur tout le territoire.
Source : SDAT, SAT, DGSI... Qui et pourquoi, derrière ces acronymes de l'anti-terro ?, blog.francetvinfo.fr
Quand des attentats se déroulent à Paris, c’est donc la brigade criminelle qui intervient en premier lieu :
L'histoire récente nous le montre, les attentats se déroulent quasi systématiquement à Paris. Raison pour laquelle c'est la Brigade Criminelle qui intervient pour y faire les "constatations" et gérer la scène de crime. Même si rien n'empêcherait, techniquement, à la SDAT ou la DGSI de les faire. Mais il est vrai que la crim" a une vraie connaissance de la scène de crime, puisque sur les scènes "classiques" d'homicide, cela demeure la base de son travail. Il faut le dire, la crim' est une vraie machine de guerre, de laquelle rien ne peut passer au travers. Par exemple, à la suite des attentats de Charlie, quelques 2500 scellés ont été confectionnés; tout est passé au peigne fin. Pour autant, devant la multiplication des scènes de crime, en novembre dernier, en plus de la "crim paris", est venue, en renfort, celle de la PJ Versailles.
En cas d'attentat multiple, la SDAT est également présente sur les scènes, pour coordonner ce qui se fait sur place avec le travail de leurs enquêteurs. Elle va s'atteler à remonter les pistes des auteurs, de retracer leurs parcours, pendant que la crim, elle, gère également les suites de ses constatations, par la gestion de tout ce qui peut être découvert sur les scènes de crime. La DGSI travaille aussi, pendant ce temps, mais en recoupant les infos qu'elle avait peut-être déjà, et faire d'éventuels liens .
Source : SDAT, SAT, DGSI... Qui et pourquoi, derrière ces acronymes de l'anti-terro ?, blog.francetvinfo.fr
- Quels sont les moyens de l'antiterrorisme en France ?, lemonde.fr
- Une traque sans précédent pour retrouver la trace des trois terroristes, lefigaro.fr
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