La sick-lit: littérature pour ados

Réponse du département jeunesse,

Bonjour,

Le terme de « sick-lit » peut être traduit littéralement par « littérature de malade », il est construit sur le même principe que la « bit-lit » (littérature de vampire) ou que la « chick-lit » (littérature de poulette).

Voici la définition donnée par la Revue des livres pour enfants dans son dossier consacré aux jeunes adultes dans le n°282 d’Avril 2015:
Sick lit : littéralement «littérature de malade». La trame la plus courante: deux jeunes se rencontrent et tombent amoureux alors qu’ils sont gravement malades. Le récit s’accompagne d’une description détaillée de la vie quotidienne d’un service d’oncologie et divers traitements subis, effets secondaires compris. Exemple le plus emblématique : Nos étoiles contraires, de John Green.

C’est effectivement le succès de Nos étoiles contraires de John Green (succès du livre comme du film) qui a lancé la mouvance de la sick-lit.

Concernant les enjeux de la sick-lit pour la jeunesse, des étudiants se sont interrogés sur la place de la maladie dans la littérature jeunesse, à l’université de Porto en 2015, donnant lieu à Maux en mots ou encore dans ce mémoire de 2012 concernant La littérature de jeunesse et les enfants malades.

Pour aller plus loin, voici une sélection (non exhaustive) de livres pouvant être qualifiés de sick-lit :
- Everything, everything de Nicola Yoon, Bayard – 2016
- Plus loin, plus près d’Hannah Harrington, Mosaïc – 2015
- Sans prévenir de Matthew Crow, Gallimard – 2015
- Tous nos jours parfaits de Jennifer Niven, Gallimard – 2015
- Invincible d’Amy Reed, Mosaïc – 2015
- La fille qui ne croyait pas aux miracles de Wendy Wunder, Hachette - 2012

Bonne journée