Patrimoine Ainay

Réponse de la Documentation régionale

Bonjour,

Pour trouver la réponse à votre première question, nous sommes partis de la légende de la photo de cette maison que vous avez trouvée dans la base Photographes en Rhône-Alpes sur Numelyo : « le tout appartenant à l'œuvre Saint-Irénée (rue Sainte-Hélène) ».

En effet, il s’agit d’une maison aujourd’hui occupée par la bibliothèque du Centre œcuménique Saint Irénée, qui se situe 2 place Gailleton dans le 2ème arrondissement.

Aussi avons-nous contacté la personne qui assure la permanence de cette bibliothèque (notamment les lundi et jeudi matin au 04-78-38-05-07). Celle-ci nous a informé de la procédure de vente dont cette maison fait actuellement l’objet. Elle appartient encore aux Dominicains du Couvent du Saint Nom de Jésus installés dans le 6ème, qui la louent au Centre Saint Irénée. Elle faisait partie d’un ensemble de bâtiments appartenant au Couvent Saint Abraham qui a quitté cette place il y a environ 5 ans, dont le dernier prieur, Père Michel Demaison, se trouve aujourd’hui au couvent du 6ème.

Vous trouverez davantage d’informations sur l’histoire de cette maison particulière dans une précédente question du Guichet du Savoir concernant le Centre Saint-Irénée.

Pour les deux autres questions, elles seront traitées ultérieurement puisque nous vous rappelons que le règlement de fonctionnement du Guichet du Savoir vous limite également à une question par message.

Réponse Documentation régionale

Bonjour,

Voici notre réponse à votre deuxième question concernant un puits situé dans une cour intérieure au 35, rue Auguste Comte, accessible par une traboule :

Les différents ouvrages que nous possédons sur les traboules de Lyon tels que
Traboules de Lyon : histoire secrète d'une ville ou encore 200 cours et traboules dans les rues de Lyon nous décrivent : «une traboule de type rayonnante à 6 entrées (33-35-37, rue Auguste Comte et 21-23-25, rue des Remparts d’Ainay) dont 2 cochères, avec dans la cour centrale, carrée, froide qui abritait des ateliers, une ancienne fontaine abîmée sur laquelle a été installée une petite madone en prière, les bras croisés sur la poitrine».

A partir de ces nouvelles informations sur ce monument, nous poursuivons notre recherche dans les ouvrages consacrés à la statuaire de la Vierge Marie sur Lyon. Le guide des madones de Lyon à la page 75 nous confirme l’existence, au 35 rue Auguste Comte, de cette fontaine à la Vierge, les mains sur le cœur, posée en son sommet avec cette mention : « C’est une heureuse initiative qui a permis de remplacer une statue volée dans les années 1990».

Pour tenter de trouver la date de cette fontaine, nous entamons la recherche dans les ouvrages de Gilbert Gardes, historien de l’art, spécialiste de la sculpture publique qui a publié notamment 2 ouvrages consacrés aux monuments hydrauliques dans la ville, que sont les puits et les fontaines :
- Le monument public français : l'exemple de Lyon
- L'art et l'eau à Lyon
Cependant, la fontaine qui vous intéresse ne fait pas l’objet de ses études.

Le Dictionnaire de lyonnaiseries de Louis Maynard ne donne aucune description topographique pour ce n° 35 de la rue Auguste Comte.

Aussi, nous vous conseillons d’aller poursuivre ces recherches aux Archives municipales de Lyon, notamment pour trouver l'histoire des immeubles sur cette cour, à partir des informations indiquées sur les plans parcellaires telles que pour celui de 1865 : Emplacement n°35 (anciennement rue Saint Joseph) : Daniel Frères et cie

Enfin, pour ce quartier, il existe peut-être une Commission Patrimoine au sein du Conseil de quartier, qui pourrait vous apporter des informations sur l’histoire de son patrimoine bâti. Pour joindre ses membres, contacter Monsieur Jaouad EL MRABET Responsable de la vie locale à la Mairie du 2e arrondissement au 04 78 92 73 02.

Réponse de la Documentation Lyon et Rhône-Alpes

Bonjour,

Nous avons cherché en vain l’histoire écrite des Antiquaires du quartier de la rue Auguste Comte.
Nous pouvons néanmoins dater l’installation des premiers antiquaires dans cette rue (sinon des tout premiers), après la seconde guerre mondiale. C’est en effet ce que nous révèle la lecture de deux articles de presse, La mode déménage les meubles rue Auguste Comte, paru sur Lyon Capitale du 27/11/2008, et , "Les antiquaires changent de latitude », paru sur le Progrès du 6 août 2000, article dont nous citons ici un extrait (voir en PJ l’article intégral) :
« Lyon peut se glorifier d'être une place importante du marché de l'art. Une renommée acquise grâce aux commerçants du quartier Auguste-Comte. Réputés pour leurs boutiques d'antiquités depuis plus d'un demi-siècle, les premiers résidents n'ont d'ailleurs pas manqué de célébrer ces noces d'or, en rayonnant largement au-delà de nos frontières. »

Information attestée encore par Mr Gerardin (que nous remercions ici pour son aimable collaboration), propriétaire d’un commerce d’antiquité fondé par Mr Gerardin père, en 1949, rue Auguste Comte, alors que la rue ne comptait que « trois ou quatre » commerces d’antiquités.
C’est donc vraisemblablement à partir de cette période que la proportion des antiquaires, galeristes et artisans d'art va monter jusqu’à fonder l’identité actuelle de la rue.

Depuis quelques années cependant, l’arrivée de nouveaux commerces d'une part, et des façons de travailler différentes des antiquaires d'autre part, transforment sensiblement le paysage de la rue Auguste Comte. C’est ce que relate l’article du Progrès, « La rue Auguste-Comte délaisse les antiquités pour la mode « L'antiquaire préfère investir dans des stocks plutôt que dans des murs », que vous trouverez ci-dessous dans sa version intégrale.

A NOTER
- Association Auguste Comte
A LIRE
- Les Galeries d'art