Question d'origine :
Bonjour ! Et merci de prêter un peu de votre temps ! Je cherche à savoir s'il existe un mot de la langue française, terminant par "ES" et dont ces deux dernières lettres se prononcent (ès), sans liaison après, bien évidemment.
Merci beaucoup et bonne journée !
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 20/07/2020 à 13h32
Bonjour,
Si nous comprenons bien, vous cherchez des mots se terminant par es mais prononcé [ès] …
Et ce qui nous semblait simple s’avère beaucoup plus compliqué. Nous avons trouvé des mots (voir le site motsavec.com) se terminant en ès mais s’écrivant toujours avec un accent.
Nous avons alors essayé de chercher du côté du Grévisse, Le bon usage de la langue française pour trouver une explication mais n’avons rien trouvé de pertinent. Tout au plus pouvons-nous lire :
"L’accent aigu et l’accent grave se mettent sur la lettre e pour indiquer la prononciation : é pou b[e], [è] pour [E]
È n’est utilisé que devant un s final ou devant une syllabe contenant un e muet : exprès, aloès, manière".
L’auteur précise que « l’accent, grave, introduit au XVIe. S, fut d’abord d’un emploi restreint et incertain. Jacobus Sylvius (…) le plaçait sur les e sourds …. C’est P. corneille qui, le premier, eut l’idée de distinguer par les accents [e] de [E] : vérité, après … »
Vous pourriez peut-être contacter l’Académie française qui répond volontiers aux questions sur un point précis de français
Si nous comprenons bien, vous cherchez des mots se terminant par es mais prononcé [ès] …
Et ce qui nous semblait simple s’avère beaucoup plus compliqué. Nous avons trouvé des mots (voir le site motsavec.com) se terminant en ès mais s’écrivant toujours avec un accent.
Nous avons alors essayé de chercher du côté du Grévisse, Le bon usage de la langue française pour trouver une explication mais n’avons rien trouvé de pertinent. Tout au plus pouvons-nous lire :
"L’accent aigu et l’accent grave se mettent sur la lettre e pour indiquer la prononciation : é pou b[e], [è] pour [E]
È n’est utilisé que devant un s final ou devant une syllabe contenant un e muet : exprès, aloès, manière".
L’auteur précise que « l’accent, grave, introduit au XVIe. S, fut d’abord d’un emploi restreint et incertain. Jacobus Sylvius (…) le plaçait sur les e sourds …. C’est P. corneille qui, le premier, eut l’idée de distinguer par les accents [e] de [E] : vérité, après … »
Vous pourriez peut-être contacter l’Académie française qui répond volontiers aux questions sur un point précis de français
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