Question d'origine :
bonjour madame monsieur pourriez vous s'il vous plait m' indiquer quelles sont les régions ( maritimes ou terrestres ) de la planète qui s'apparentent avec les phénomènes constates dans le triangle des Bermudes et si possible les évènements qui ont eu lieu avec mes remerciements recevez madame monsieur mes respectueuses salutations
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 12/02/2021 à 09h31
Bonjour,
Le Triangle des Bermudes est une « zone géographique de 500 000 kilomètres carrés située entre la Floride, Porto Rico et l'archipel des Bermudes, […] tristement célèbre pour les disparitions répétées de navires et d’avions. En moyenne, on dénombre 4 avions et 20 bateaux qui disparaissent mystérieusement chaque année. »
Source : Le Triangle des Bermudes : entre mythe et réalité, nationalgeographic.fr
Source de l'image : Wikipedia
Plusieurs théories ont été avancées pour expliquer ces phénomènes de disparitions :
« Pendant longtemps, les récits de marins se sont avérés trop imprécis pour que le phénomène ne soit étudié sérieusement. Diverses théories farfelues ont alors émergé, allant du piège tendu par des extraterrestres à l'existence d’une porte menant vers une autre dimension. Aujourd’hui, deux explications plus sérieuses sont avancées par les scientifiques pour tenter d’expliquer ces phénomènes.
Grâce aux nouvelles technologies et aux progrès réalisés dans le domaine de l’hydrographie, scientifiques et plongeurs peuvent recourir aux sonars, permettant la visualisation des fonds marins avec précision, avec une large couverture. En février 2020, une épave a été retrouvée quatre-vingt-quinze ans après sa disparition.
Les scientifiques ont ainsi pu analyser la cartographie du plancher océanique de cette zone de l’Atlantique, révélant ainsi que les Bermudes se trouvent au sommet d’une montagne sous-marine de près de 4 000 mètres de haut. L’étude de la composition et de la texture du fond marin montre également de nombreux récifs, formés par l’accumulation d’algues, de coquilles et d’épaisses couches de calcaires. Ce paysage accidenté est accompagné d’abysses pouvant atteindre 8 000 mètres de profondeur. Pour comparaison, la fosse des Mariannes, le point le plus profond de la croûte terrestre, se trouve à 10 994 mètres de profondeur.
Ces caractéristiques topologiques conjuguées à divers phénomènes météorologiques pourraient donc expliquer la cause de ces disparitions. Tom Iliffe, professeur de biologie marine, avait d’ailleurs révélé l’existence de tourbillons aspirants après avoir plongé dans la zone. « Les tourbillons sont évidents, il y a d’immenses tunnels avec une très forte puissance d’aspiration. » Ce phénomène, appelé « théorie des tourbières », est souvent observé dans les environnements de roches calcaires, semblables aux récifs du Triangle des Bermudes.
Le Triangle des Bermudes se trouve être également l’épicentre d’une activité météorologique particulièrement violente. Point de rencontre d’ouragans, de tempêtes équatoriales et d’orages provenant de la côte mexicaine, de nombreuses microrafales de vent soufflant à plus de 270 km/h sont à l’origine de vagues aux dimensions rares.
L'océanographe britannique Simon Boxall, de l'université de Southampton, explique que ces vagues, ou ces « murs d'eau », comme ils sont souvent décrits, peuvent atteindre les 30 mètres de haut et sont capables de faire chavirer des navires de grande taille. Ces vagues abruptes, appelées « vagues scélérates », apparaissent souvent au sein d'un mouvement de vagues aux ondulations normales. La répartition de ces vagues scélérates à l'échelle du globe est cependant encore mal connue des scientifiques aujourd’hui mais apportent un éclairage au mystère qui entoure les disparitions dans le Triangle des Bermudes. »
Source : Le Triangle des Bermudes : entre mythe et réalité, nationalgeographic.fr
« D'énormes dégagements d'hydrates de gaz ?
Des chercheurs de la région de Tioumen ont une explication originale au mystère entourant le triangle des Bermudes. Leur idée vient d'être exposée lors d'une conférence au thème pourtant bien éloigné du sujet, intitulée Géologie et richesse en pétrole et en gaz du méga-bassin de Sibérie occidentale. Si des avions et des bateaux ont disparu, expliquent ces scientifiques, c'est qu'ils ont rencontré d'énormes dégagements d'hydrates de gaz...
Dans le fond de l'Atlantique, dans la région des Bahamas, de la Floride et des îles Bermudes, sont concentrées d'énormes quantités d'hydrates de gaz, d'après Anatoli Nesterov, directeur adjoint de l'Institut de la cryosphère de la Terre, dépendant de la Section sibérienne de l'Académie des sciences russe. Lorsqu'il s'y produit des mouvements de terrain, des fractures tectoniques se forment et des hydrates de gaz commencent à se décomposer.
Il se dégage alors de grandes quantités de gaz qui, mélangées à l'eau, en abaissent localement la densité. Si un navire entre dans ce milieu, poursuit le chercheur, il rencontre des eaux où la poussée d'Archimède est bien plus faible... et il coule. Le même effet destructeur survient lorsqu'un avion est pris dans un nuage de méthane, formé par le dégagement de ce gaz dans l'atmosphère. La portance des ailes est brutalement réduite et l'avion chute.
Une réserve inexploitée d'énergie fossile
Cette hypothèse, convient Anatoli Nesterov, n'est pas prouvée scientifiquement. Mais la présence d'amas d'hydrates de gaz dans les eaux de l'Atlantique a été confirmée lors du programme américain de forage à de grandes profondeurs réalisé au milieu des années 1980. Les hydrates sont, rappelons-le, des combinaisons solides qui se forment à partir du méthane et de l'eau dans certaines conditions de température et de pression. Ils se rencontrent principalement dans les océans et les régions septentrionales de pergélisol. Ces dégagements d'hydrates de gaz pourraient d'ailleurs constituer une source de réchauffement brutal de l'atmosphère, le méthane étant un puissant gaz à effet de serre.
Les hydrates naturels, qui contiennent du méthane, ont été découverts en URSS. En 1965, Youri Magakon, un jeune chercheur de l'université Goubine, avait fait état de la possibilité de l'existence de gisements d'hydrates de gaz à l'état naturel. Un an et demi après était découvert le gisement de Messoyarskoyé, au-delà du Cercle polaire. Jusqu'au milieu des années 1980, un programme d'étude des hydrates de gaz a été conduit en URSS. Les spécialistes estiment aujourd'hui que les réserves de gaz se trouvant dans les hydrates de gaz naturels sont supérieures d'au moins une centaine de fois à celles prospectées dans les gisements de gaz traditionnel. Plus de 220 gisements d'hydrates de gaz ont été découverts. Ils pourraient suppléer demain les réserves de gaz naturel.
Replacée dans ce contexte de l'existence à l'état naturel, dans les océans, d'énormes quantités d'hydrates de gaz, l'hypothèse d'Anatoli Nesterov mérite d'être prise en considération. »
Source : futura-sciences.com
Voir aussi : Méthane, pingos et triangle des Bermudes : drôle de buzz...
Mais en fin de compte l’explication pourrait être bien plus simple, et la fréquence des disparitions à relativiser :
« En 2017, le scientifique australien Karl Kruszelnicki jette un pavé dans la mare : il n’y aurait pas de mystère mais « des erreurs humaines, du mauvais temps et un trafic particulièrement intense ». Il s’appuie sur les conclusions des gardes-côtes américains et de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), qui affirment que le triangle ne présente statistiquement parlant aucune anomalie. »
Source : Le triangle des Bermudes est-il vraiment maudit ? caminteresse.fr
« Le « mystère » contesté
En 1975, le bibliothécaire américain Lawrence David Kusche reprit à la source tous les témoignages sur le sujet. Son livre, The Bermuda Triangle Mystery resolved, démontre notamment qu'une grande partie des disparitions ont eu lieu à d'autres endroits que dans le triangle des Bermudes, et que les ouvrages sur ce thème colportaient surtout des spéculations, sinon des inventions et des mensonges, pour entretenir le prétendu mystère connu.
Ainsi, la Commission d'enquête de la Marine qui a étudié la disparition des bombardiers en 1945 ne remarque aucun fait inexplicable et n'évoque aucune des transmissions radio rapportées par Charles Berlitz dans son livre sur le triangle des Bermudes. Les avions, perdus en mission, auraient en fait été victimes d'une panne de carburant et ne pouvaient plus communiquer en raison de la trop grande distance qui les séparait de leur base. Quant aux navires disparus, ils auraient été pris dans des tempêtes ou victimes de défauts de fabrication qui les ont amenés à couler sans laisser de trace. Selon Kusche, toutes les disparitions, loin d'être des mystères comme le prétendent certains auteurs, peuvent facilement s'expliquer en fonction des conditions météorologiques, de problèmes techniques ou d'accidents naturels (gaz, coraux, etc.).
Le nombre de disparitions rapporté n’est pas particulièrement élevé si l'on tient compte des facteurs suivants :
• la superficie (près de 4 millions de km2) ;
• l'importance du trafic maritime dans cette zone ;
• l'importance des gisements d'hydrate de méthane et de l'activité tectonique de la région ;
• les conditions météorologiques, chaotiques et imprévisibles sous ces latitudes
Plusieurs prétendus naufrages se sont révélés par la suite de simples mystifications. Pour certains, le mystère reste à éclaircir. Pour d’autres, il n’y a pas de mystère, sauf peut-être la propagation de la légende sur la base de faits si minces.
Un documentaire diffusé en 2003 par la chaîne National Geographic ne mentionne pas d’anomalie particulière mesurée dans cette zone, hormis une diminution légère du champ magnétique terrestre. Il rappelle en revanche qu’on y observe les plus violentes tempêtes du globe, avec parfois des vagues scélérates de huit mètres et plus de haut. En ce qui concerne le Vol 19, c’est l’hypothèse d’une erreur de navigation de l’instructeur, formé dans les Keys et ayant confondu la topographie des régions survolées avec celles-ci au point de croire que son compas magnétique était déréglé, qui est retenue comme la plus probable. Les avions se sont éloignés de la côte pensant aller dans la bonne direction et ont probablement amerri. Le fait que les avions aient amerri loin de la côte explique pourquoi on ne les a jamais retrouvés.
En 1975, le cabinet d'assurances Lloyd's de Londres indiquait que le « triangle des Bermudes » n'était pas plus dangereux que d'autres routes maritimes internationales. En 2006, les compagnies d’assurances ne jugent pas utile de majorer leurs primes pour les navires ou avions amenés à traverser cette zone. »
Source : Wikipedia
Pour aller plus loin :
Le Triangle des Bermudes / Charles Berlitz
Sans trace : le triangle des Bermudes. 02, Charles Berlitz
Le Triangle des Bermudes : la solution du mystère, Laurence David Kusche
Le triangle des Bermudes [D.V.D.] : secrets et révélations
A l'intérieur du triangle des Bermudes ont disparu plus d'un millier de personnes, des centaines d'avions et de navires... Deux reporters ont enquêté et étudié sur ce phénomène mystérieux, sur les lieux mêmes du "Triangle du diable"... A l'aide d'un véhicule sous-marin, ils sont partis explorer les fonds marins...
Bonne journée.
Le Triangle des Bermudes est une « zone géographique de 500 000 kilomètres carrés située entre la Floride, Porto Rico et l'archipel des Bermudes, […] tristement célèbre pour les disparitions répétées de navires et d’avions. En moyenne, on dénombre 4 avions et 20 bateaux qui disparaissent mystérieusement chaque année. »
Source : Le Triangle des Bermudes : entre mythe et réalité, nationalgeographic.fr
Source de l'image : Wikipedia
Plusieurs théories ont été avancées pour expliquer ces phénomènes de disparitions :
« Pendant longtemps, les récits de marins se sont avérés trop imprécis pour que le phénomène ne soit étudié sérieusement. Diverses théories farfelues ont alors émergé, allant du piège tendu par des extraterrestres à l'existence d’une porte menant vers une autre dimension. Aujourd’hui, deux explications plus sérieuses sont avancées par les scientifiques pour tenter d’expliquer ces phénomènes.
Grâce aux nouvelles technologies et aux progrès réalisés dans le domaine de l’hydrographie, scientifiques et plongeurs peuvent recourir aux sonars, permettant la visualisation des fonds marins avec précision, avec une large couverture. En février 2020, une épave a été retrouvée quatre-vingt-quinze ans après sa disparition.
Les scientifiques ont ainsi pu analyser la cartographie du plancher océanique de cette zone de l’Atlantique, révélant ainsi que les Bermudes se trouvent au sommet d’une montagne sous-marine de près de 4 000 mètres de haut. L’étude de la composition et de la texture du fond marin montre également de nombreux récifs, formés par l’accumulation d’algues, de coquilles et d’épaisses couches de calcaires. Ce paysage accidenté est accompagné d’abysses pouvant atteindre 8 000 mètres de profondeur. Pour comparaison, la fosse des Mariannes, le point le plus profond de la croûte terrestre, se trouve à 10 994 mètres de profondeur.
Ces caractéristiques topologiques conjuguées à divers phénomènes météorologiques pourraient donc expliquer la cause de ces disparitions. Tom Iliffe, professeur de biologie marine, avait d’ailleurs révélé l’existence de tourbillons aspirants après avoir plongé dans la zone. « Les tourbillons sont évidents, il y a d’immenses tunnels avec une très forte puissance d’aspiration. » Ce phénomène, appelé « théorie des tourbières », est souvent observé dans les environnements de roches calcaires, semblables aux récifs du Triangle des Bermudes.
Le Triangle des Bermudes se trouve être également l’épicentre d’une activité météorologique particulièrement violente. Point de rencontre d’ouragans, de tempêtes équatoriales et d’orages provenant de la côte mexicaine, de nombreuses microrafales de vent soufflant à plus de 270 km/h sont à l’origine de vagues aux dimensions rares.
L'océanographe britannique Simon Boxall, de l'université de Southampton, explique que ces vagues, ou ces « murs d'eau », comme ils sont souvent décrits, peuvent atteindre les 30 mètres de haut et sont capables de faire chavirer des navires de grande taille. Ces vagues abruptes, appelées « vagues scélérates », apparaissent souvent au sein d'un mouvement de vagues aux ondulations normales. La répartition de ces vagues scélérates à l'échelle du globe est cependant encore mal connue des scientifiques aujourd’hui mais apportent un éclairage au mystère qui entoure les disparitions dans le Triangle des Bermudes. »
Source : Le Triangle des Bermudes : entre mythe et réalité, nationalgeographic.fr
« D'énormes dégagements d'hydrates de gaz ?
Des chercheurs de la région de Tioumen ont une explication originale au mystère entourant le triangle des Bermudes. Leur idée vient d'être exposée lors d'une conférence au thème pourtant bien éloigné du sujet, intitulée Géologie et richesse en pétrole et en gaz du méga-bassin de Sibérie occidentale. Si des avions et des bateaux ont disparu, expliquent ces scientifiques, c'est qu'ils ont rencontré d'énormes dégagements d'hydrates de gaz...
Dans le fond de l'Atlantique, dans la région des Bahamas, de la Floride et des îles Bermudes, sont concentrées d'énormes quantités d'hydrates de gaz, d'après Anatoli Nesterov, directeur adjoint de l'Institut de la cryosphère de la Terre, dépendant de la Section sibérienne de l'Académie des sciences russe. Lorsqu'il s'y produit des mouvements de terrain, des fractures tectoniques se forment et des hydrates de gaz commencent à se décomposer.
Il se dégage alors de grandes quantités de gaz qui, mélangées à l'eau, en abaissent localement la densité. Si un navire entre dans ce milieu, poursuit le chercheur, il rencontre des eaux où la poussée d'Archimède est bien plus faible... et il coule. Le même effet destructeur survient lorsqu'un avion est pris dans un nuage de méthane, formé par le dégagement de ce gaz dans l'atmosphère. La portance des ailes est brutalement réduite et l'avion chute.
Une réserve inexploitée d'énergie fossile
Cette hypothèse, convient Anatoli Nesterov, n'est pas prouvée scientifiquement. Mais la présence d'amas d'hydrates de gaz dans les eaux de l'Atlantique a été confirmée lors du programme américain de forage à de grandes profondeurs réalisé au milieu des années 1980. Les hydrates sont, rappelons-le, des combinaisons solides qui se forment à partir du méthane et de l'eau dans certaines conditions de température et de pression. Ils se rencontrent principalement dans les océans et les régions septentrionales de pergélisol. Ces dégagements d'hydrates de gaz pourraient d'ailleurs constituer une source de réchauffement brutal de l'atmosphère, le méthane étant un puissant gaz à effet de serre.
Les hydrates naturels, qui contiennent du méthane, ont été découverts en URSS. En 1965, Youri Magakon, un jeune chercheur de l'université Goubine, avait fait état de la possibilité de l'existence de gisements d'hydrates de gaz à l'état naturel. Un an et demi après était découvert le gisement de Messoyarskoyé, au-delà du Cercle polaire. Jusqu'au milieu des années 1980, un programme d'étude des hydrates de gaz a été conduit en URSS. Les spécialistes estiment aujourd'hui que les réserves de gaz se trouvant dans les hydrates de gaz naturels sont supérieures d'au moins une centaine de fois à celles prospectées dans les gisements de gaz traditionnel. Plus de 220 gisements d'hydrates de gaz ont été découverts. Ils pourraient suppléer demain les réserves de gaz naturel.
Replacée dans ce contexte de l'existence à l'état naturel, dans les océans, d'énormes quantités d'hydrates de gaz, l'hypothèse d'Anatoli Nesterov mérite d'être prise en considération. »
Source : futura-sciences.com
Voir aussi : Méthane, pingos et triangle des Bermudes : drôle de buzz...
Mais en fin de compte l’explication pourrait être bien plus simple, et la fréquence des disparitions à relativiser :
« En 2017, le scientifique australien Karl Kruszelnicki jette un pavé dans la mare : il n’y aurait pas de mystère mais « des erreurs humaines, du mauvais temps et un trafic particulièrement intense ». Il s’appuie sur les conclusions des gardes-côtes américains et de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), qui affirment que le triangle ne présente statistiquement parlant aucune anomalie. »
Source : Le triangle des Bermudes est-il vraiment maudit ? caminteresse.fr
« Le « mystère » contesté
En 1975, le bibliothécaire américain Lawrence David Kusche reprit à la source tous les témoignages sur le sujet. Son livre, The Bermuda Triangle Mystery resolved, démontre notamment qu'une grande partie des disparitions ont eu lieu à d'autres endroits que dans le triangle des Bermudes, et que les ouvrages sur ce thème colportaient surtout des spéculations, sinon des inventions et des mensonges, pour entretenir le prétendu mystère connu.
Ainsi, la Commission d'enquête de la Marine qui a étudié la disparition des bombardiers en 1945 ne remarque aucun fait inexplicable et n'évoque aucune des transmissions radio rapportées par Charles Berlitz dans son livre sur le triangle des Bermudes. Les avions, perdus en mission, auraient en fait été victimes d'une panne de carburant et ne pouvaient plus communiquer en raison de la trop grande distance qui les séparait de leur base. Quant aux navires disparus, ils auraient été pris dans des tempêtes ou victimes de défauts de fabrication qui les ont amenés à couler sans laisser de trace. Selon Kusche, toutes les disparitions, loin d'être des mystères comme le prétendent certains auteurs, peuvent facilement s'expliquer en fonction des conditions météorologiques, de problèmes techniques ou d'accidents naturels (gaz, coraux, etc.).
Le nombre de disparitions rapporté n’est pas particulièrement élevé si l'on tient compte des facteurs suivants :
• la superficie (près de 4 millions de km2) ;
• l'importance du trafic maritime dans cette zone ;
• l'importance des gisements d'hydrate de méthane et de l'activité tectonique de la région ;
• les conditions météorologiques, chaotiques et imprévisibles sous ces latitudes
Plusieurs prétendus naufrages se sont révélés par la suite de simples mystifications. Pour certains, le mystère reste à éclaircir. Pour d’autres, il n’y a pas de mystère, sauf peut-être la propagation de la légende sur la base de faits si minces.
Un documentaire diffusé en 2003 par la chaîne National Geographic ne mentionne pas d’anomalie particulière mesurée dans cette zone, hormis une diminution légère du champ magnétique terrestre. Il rappelle en revanche qu’on y observe les plus violentes tempêtes du globe, avec parfois des vagues scélérates de huit mètres et plus de haut. En ce qui concerne le Vol 19, c’est l’hypothèse d’une erreur de navigation de l’instructeur, formé dans les Keys et ayant confondu la topographie des régions survolées avec celles-ci au point de croire que son compas magnétique était déréglé, qui est retenue comme la plus probable. Les avions se sont éloignés de la côte pensant aller dans la bonne direction et ont probablement amerri. Le fait que les avions aient amerri loin de la côte explique pourquoi on ne les a jamais retrouvés.
En 1975, le cabinet d'assurances Lloyd's de Londres indiquait que le « triangle des Bermudes » n'était pas plus dangereux que d'autres routes maritimes internationales. En 2006, les compagnies d’assurances ne jugent pas utile de majorer leurs primes pour les navires ou avions amenés à traverser cette zone. »
Source : Wikipedia
Le Triangle des Bermudes / Charles Berlitz
Sans trace : le triangle des Bermudes. 02, Charles Berlitz
Le Triangle des Bermudes : la solution du mystère, Laurence David Kusche
Le triangle des Bermudes [D.V.D.] : secrets et révélations
A l'intérieur du triangle des Bermudes ont disparu plus d'un millier de personnes, des centaines d'avions et de navires... Deux reporters ont enquêté et étudié sur ce phénomène mystérieux, sur les lieux mêmes du "Triangle du diable"... A l'aide d'un véhicule sous-marin, ils sont partis explorer les fonds marins...
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