Anne Bradstreet en traduction française
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+ DE 2 ANS
Le 10/07/2021 à 23h13
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Question d'origine :
Extrêmement célèbre en Angleterre, le poème d’Anne Bradstreet (1612-1672) «Upon the Burning of Our House July 10th, 1666» est difficile à trouver dans une bonne traduction française et il semble que les œuvres d’Anne Bradstreet ne soient pas disponibles en édition française. Où donc, s’il vous plaît, trouver une bonne traduction de ce poème. Dans quelle anthologie, ou revue (voire site Internet), par exemple ? Thank you in advance
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 12/07/2021 à 14h02
Bonjour,
En effet, nous ne trouvons dans le catalogue de la BnF aucune traduction française des textes d’Anne Bradstreet, pas plus que dans le catalogue Sudoc. Il semble donc bien que ses poèmes n’aient jamais fait l’objet d’une édition française.
Notons toutefois que le document dirigé par Agnès Derail Puritains d'Amérique : prestige et déclin d'une théocratie : textes choisis 1620-1750 contient une traduction du poème qui vous intéresse : Anne Bradstreet, « Vers sur l’incendie de notre maison, le 10 juillet 1666 ».
« Longue est l’ombre portée de l’aventure puritaine qu’inaugurèrent en 1620 les Pèlerins de la Mayflower et les quelques centaines de dissidents venus d’Angleterre lors de la Grande Migration de 1630, afin de poursuivre la Réforme protestante inachevée dans la Vieille Europe et de planter sur les rives américaines les fondations d’une Nouvelle Jérusalem. Si cette entreprise nous est parvenue avec son cortège de mythes et légendes, ou à travers les strates historiographiques qui ont exposé son prestige ou les causes de son déclin, le vaste corpus d’écrits qu’elle a engendré nous reste quelque peu étranger. Orthodoxes ou hérétiques, théologiens ou poètes, visionnaires ou pragmatiques, les puritains d’Amérique furent nombreux à tenter de donner un sens, par l’écriture, à l’exil et à la colonisation.En traduisant les textes présentés ici , nous avons moins cherché à rendre leurs auteurs familiers qu’à offrir au lecteur l’occasion de percevoir la singularité de leur expérience. »
Le texte n’est pas disponible gratuitement en ligne mais la notice Sudoc vous permettra de localiser le document au format papier dans de nombreuses bibliothèques universitaires. Vous pouvez aussi le consulter à la BnF. Le CCFr nous permet aussi de le localiser à la Faculté Jean Calvin.
En attendant, vous pourrez aussi lire des vers traduits en français, issus de plusieurs poèmes d’Anne Bradstreet, dans ce billet en ligne : 10 juillet 1666. Ann Bradstreet, poètesse dans l’incendie.
Bonne journée.
En effet, nous ne trouvons dans le catalogue de la BnF aucune traduction française des textes d’Anne Bradstreet, pas plus que dans le catalogue Sudoc. Il semble donc bien que ses poèmes n’aient jamais fait l’objet d’une édition française.
Notons toutefois que le document dirigé par Agnès Derail Puritains d'Amérique : prestige et déclin d'une théocratie : textes choisis 1620-1750 contient une traduction du poème qui vous intéresse : Anne Bradstreet, « Vers sur l’incendie de notre maison, le 10 juillet 1666 ».
« Longue est l’ombre portée de l’aventure puritaine qu’inaugurèrent en 1620 les Pèlerins de la Mayflower et les quelques centaines de dissidents venus d’Angleterre lors de la Grande Migration de 1630, afin de poursuivre la Réforme protestante inachevée dans la Vieille Europe et de planter sur les rives américaines les fondations d’une Nouvelle Jérusalem. Si cette entreprise nous est parvenue avec son cortège de mythes et légendes, ou à travers les strates historiographiques qui ont exposé son prestige ou les causes de son déclin, le vaste corpus d’écrits qu’elle a engendré nous reste quelque peu étranger. Orthodoxes ou hérétiques, théologiens ou poètes, visionnaires ou pragmatiques, les puritains d’Amérique furent nombreux à tenter de donner un sens, par l’écriture, à l’exil et à la colonisation.
Le texte n’est pas disponible gratuitement en ligne mais la notice Sudoc vous permettra de localiser le document au format papier dans de nombreuses bibliothèques universitaires. Vous pouvez aussi le consulter à la BnF. Le CCFr nous permet aussi de le localiser à la Faculté Jean Calvin.
En attendant, vous pourrez aussi lire des vers traduits en français, issus de plusieurs poèmes d’Anne Bradstreet, dans ce billet en ligne : 10 juillet 1666. Ann Bradstreet, poètesse dans l’incendie.
Bonne journée.
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