Question d'origine :
Pourquoi avons nous des poils et a quoi servent ils de nos jours.
Est ce que l'on transpire moins avec des poils sous les bras par exemple.
Merci
Réponse du Guichet
bml_san
- Département : Médiathèque du Bachut Santé
Le 02/09/2005 à 08h49
Il y a plusieurs centaines de milliers d'années, nos ancètres étaient poilus comme les autres mammifères. En effet, c'était le seul moyen de se protéger du froid et de réguler sa température en fonction des variations extérieurs. Petit à petit, au fur et à mesure des générations, la plupart des poils ont disparus, ne laissant enfin que quelques zones poilus tel que la tête, les aiselles et le pubis. En effet, l'apparition des vètements a sûrement contribué à faire disparaître cette pilosité.
Mais les poils ont un autre rôle en plus que la protection au froid. Ils permettent de retenir et de diffuser certaines odeurs émisent par des glandes spécialisée. Chez les mammifères, ces glandes jouent notamment un rôle dans la reconnaissance d'un congénère de son espèce, dans le marquage du territoire ou lors des période de reproduction permettant ainsi l'attirance sexuelle.
Un autre rôle a été donné à certains types de poils, notamment, ceux des aiselles. Ils permettent d'éviter un échauffement de la peau très fragile à cet endroit et donc, évitent les risques d'irritations.
La transpiration est un phénomène naturel qui permet de réguler la transpiration de notre corps. Chacun possède quelques deux millions de glandes sudoripares qui produisent en moyenne un litre de sueur par jour.
Il existe deux types de glandes sudoripares :
- les glandes sudoripares apocrines qui siègent principalement sous les aisselles, autour du mamelon, du publis et des organes sexuels
- les glandes sudoripares eccrines présentes sur toute la surface de la peau et plus particulièrement sur les paumes des mains, sous la plante des pieds, sur le visage et le crâne.
Les poils présents sous les bras retiennent la sueur qui macère et favorise le développement des bactéries. Normalement la sueur ne sent rien mais sa décomposition par les bactéries peut la rendre malodorante voire fétide.
Voir également :
- Les poils : histoires et bizarreries des cheveux, des toisons, des coiffeurs, des moustaches, des barbes, des chauves, des rasés, des albinos, des hirsutes, des velus et autres poilants trichosés / Martin Monestier
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