Question d'origine :
Bonjour à toute l'équipe. Pourriez-vous me fournir des renseignements sur le fonds Ganne (des photographies) détenu à la BnF ? J'aimerais savoir, en particulier, qui était ce Ganne…
Avec mes remerciements de votre obligeance
Cordialement
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 17/09/2020 à 09h02
Bonjour,
Nous ignorons quelle était la nature de la réponse de la BNF à votre demande mais il s'avère que le seul fonds Ganne que l'on trouve à la Bibliothèque nationale de France est celui du compositeur Louis Ganne. Il s'agit d'un fonds de documents de musique et non de photographies.
La fonds Ganne n'est pas mentionné sur cette page : Accès par collections de fonds photos.
Toutefois, nous avons retrouvé la trace d'un fonds de photographies appelé "fonds Ganne" conservé par le Centre des monuments nationaux.
Un article intitulé Un autre regard sur le patrimoine le cite car ses photographies sont consultables via la base Regards, la banque d'image des monuments.
Le répertoire ICONOS qui recense plus de 1.500 lieux de diffusion et de consultation de photographies accessibles au public en France métropolitaine et dans les départements d'outre-mer mentionne l'existence du fonds Ganne conservé par le Centre des monuments nationaux mais n'indique pas de prénom ni d'autres informations relatives au fonds.
Nous n’avons pas trouvé son nom parmi les dictionnaires de photographes consultés.
Nous avons donc contacté le Département des Estampes et de la photographie à la BNF ainsi que le Centre des monuments nationaux pour en savoir plus sur ce fonds de photographies. Nous vous tiendrons informé de leurs réponses dès qu'elles nous parviendront.
Cordialement
Nous ignorons quelle était la nature de la réponse de la BNF à votre demande mais il s'avère que le seul fonds Ganne que l'on trouve à la Bibliothèque nationale de France est celui du compositeur Louis Ganne. Il s'agit d'un fonds de documents de musique et non de photographies.
La fonds Ganne n'est pas mentionné sur cette page : Accès par collections de fonds photos.
Toutefois, nous avons retrouvé la trace d'un fonds de photographies appelé "fonds Ganne" conservé par le Centre des monuments nationaux.
Un article intitulé Un autre regard sur le patrimoine le cite car ses photographies sont consultables via la base Regards, la banque d'image des monuments.
Le répertoire ICONOS qui recense plus de 1.500 lieux de diffusion et de consultation de photographies accessibles au public en France métropolitaine et dans les départements d'outre-mer mentionne l'existence du fonds Ganne conservé par le Centre des monuments nationaux mais n'indique pas de prénom ni d'autres informations relatives au fonds.
Nous n’avons pas trouvé son nom parmi les dictionnaires de photographes consultés.
Nous avons donc contacté le Département des Estampes et de la photographie à la BNF ainsi que le Centre des monuments nationaux pour en savoir plus sur ce fonds de photographies. Nous vous tiendrons informé de leurs réponses dès qu'elles nous parviendront.
Cordialement
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 09/10/2020 à 14h38
Bonjour,
Anne Lesage, Chef du Pôle Images au Centre des monuments nationaux, vient de nous faire parvenir sa réponse. Nous l'en remercions ici.
Nous savons peu de choses du fonds Ganne ; il semble qu’un Atelier Ganne ait été actif entre 1889 et 1927. Peut-être aurait-il fait l’acquisition de différents studios photographiques car le fonds dans son entier semble être un « agrégat » de plusieurs séries de sujets de mains très différents.
Ce fonds compte plus de 2500 clichés verre dont une bonne partie sous forme de vues stéréoscopiques (certaines ont été scindées) ; il a été acquis dans un ensemble dénommé « Fonds Ganne » par la CNMHS en 1980.
Il comprend plusieurs séries :
- Les voyages (que nous surnommons le Grand Tour) : voyages en France (vues de glacier, wild west show à Bordeaux ...), l’Égypte (vue du temple de Karnak dont l’état de dégagement peut permettre de les dater de 1889-90 ..., Vues du premier barrage à Assouan... ), en Europe (vues du musée des Offices, de la cathédrale de Montréal, etc.) et tout autour du bassin méditerranéen... Ces clichés ne sont pas attribués mais restent un témoignage remarquable des sites archéologiques, des fouilles, des musées, des villes fin XIXème - début du XXème siècle ;
- Étonnamment, on y trouve également une série de Nus féminins, pour lesquels le pôle Images a fait des recherches (Fonds hachette, BNF) mais dont l’attribution reste incertaine, car là aussi on pense également qu’il peut s’agir de l’œuvre de plusieurs photographes : Achille Lemoine, comme de ses amis René Le Bègue et Paul Bergon, lesquels avaient aussi la même pratique (photo pictorialiste et nu). Pour un petit nombre un rapprochement avec le fonds Jules-Richard serait possible; une attribution en cours donc mais difficile en effet car la production des Nus à cette époque est une pratique photographique aussi courante que peu originale ;
- Série les Diablerie ou Voyage dans l’autre monde : éditées par Block dans les années 1860-70 d’après des sculptures de Habert et photographiées soit par Block soit par Marinier ; la série est complète et particulièrement intéressante lorsque l’on sait qu’elles sont des plaques tantôt de projection tantôt de « matrice » à la fabrication de cartes stéréoscopiques (permettant la vision en relief). A l’époque le sujet des Diableries est très en vogue depuis les années 1850. À la fois témoins et critiques de leur époque, ces dioramas ont un sens caché, souvent satyrique notamment à l’encontre du personnage de Napoléon III.
- Les « théâtres de Paris » ou Art lyrique : même dispositif que les Diableries mais restituant les spectacles et les opéras (opérettes) en vogue à l’époque. Editées par Block et Marinier.
- Des scènes enfantines réalisées en studio. Editées par Marinier.
Ces clichés sont conservés au pôle Images, ont été numérisés dans leur intégralité en résolution moyenne (2000x3000 pi) dans leur intégralité ; tout est consultable et téléchargeable en l’état sur le site Regards (http://www.regards.monuments-nationaux.fr) en Licence ouverte c’est-à-dire gratuitement ; néanmoins les fichiers HD peuvent être réalisés sur demande mais impliquent une numérisation et des frais techniques possibles.
Nous vous renvoyons donc vers la base Regards qui vous permettra d'accéder à l'ensemble des clichés du fonds Ganne.
Bonne journée.
Anne Lesage, Chef du Pôle Images au Centre des monuments nationaux, vient de nous faire parvenir sa réponse. Nous l'en remercions ici.
Nous savons peu de choses du fonds Ganne ; il semble qu’un Atelier Ganne ait été actif entre 1889 et 1927. Peut-être aurait-il fait l’acquisition de différents studios photographiques car le fonds dans son entier semble être un « agrégat » de plusieurs séries de sujets de mains très différents.
Ce fonds compte plus de 2500 clichés verre dont une bonne partie sous forme de vues stéréoscopiques (certaines ont été scindées) ; il a été acquis dans un ensemble dénommé « Fonds Ganne » par la CNMHS en 1980.
Il comprend plusieurs séries :
- Les voyages (que nous surnommons le Grand Tour) : voyages en France (vues de glacier, wild west show à Bordeaux ...), l’Égypte (vue du temple de Karnak dont l’état de dégagement peut permettre de les dater de 1889-90 ..., Vues du premier barrage à Assouan... ), en Europe (vues du musée des Offices, de la cathédrale de Montréal, etc.) et tout autour du bassin méditerranéen... Ces clichés ne sont pas attribués mais restent un témoignage remarquable des sites archéologiques, des fouilles, des musées, des villes fin XIXème - début du XXème siècle ;
- Étonnamment, on y trouve également une série de Nus féminins, pour lesquels le pôle Images a fait des recherches (Fonds hachette, BNF) mais dont l’attribution reste incertaine, car là aussi on pense également qu’il peut s’agir de l’œuvre de plusieurs photographes : Achille Lemoine, comme de ses amis René Le Bègue et Paul Bergon, lesquels avaient aussi la même pratique (photo pictorialiste et nu). Pour un petit nombre un rapprochement avec le fonds Jules-Richard serait possible; une attribution en cours donc mais difficile en effet car la production des Nus à cette époque est une pratique photographique aussi courante que peu originale ;
- Série les Diablerie ou Voyage dans l’autre monde : éditées par Block dans les années 1860-70 d’après des sculptures de Habert et photographiées soit par Block soit par Marinier ; la série est complète et particulièrement intéressante lorsque l’on sait qu’elles sont des plaques tantôt de projection tantôt de « matrice » à la fabrication de cartes stéréoscopiques (permettant la vision en relief). A l’époque le sujet des Diableries est très en vogue depuis les années 1850. À la fois témoins et critiques de leur époque, ces dioramas ont un sens caché, souvent satyrique notamment à l’encontre du personnage de Napoléon III.
- Les « théâtres de Paris » ou Art lyrique : même dispositif que les Diableries mais restituant les spectacles et les opéras (opérettes) en vogue à l’époque. Editées par Block et Marinier.
- Des scènes enfantines réalisées en studio. Editées par Marinier.
Ces clichés sont conservés au pôle Images, ont été numérisés dans leur intégralité en résolution moyenne (2000x3000 pi) dans leur intégralité ; tout est consultable et téléchargeable en l’état sur le site Regards (http://www.regards.monuments-nationaux.fr) en Licence ouverte c’est-à-dire gratuitement ; néanmoins les fichiers HD peuvent être réalisés sur demande mais impliquent une numérisation et des frais techniques possibles.
Nous vous renvoyons donc vers la base Regards qui vous permettra d'accéder à l'ensemble des clichés du fonds Ganne.
Bonne journée.
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