Question d'origine :
Bonjour, J'ai lu que le lapin était un lagomorphe, et non un rongeur ; mais qu'est-ce qu'un lagomorphe, et quels caractères le distinguent du rongeur ? En vous remerciant par avance de votre aide, je vous adresse mes sincères salutations.
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 22/09/2020 à 10h04
Bonjour,
Nous trouvons la réponse à votre question dans l’ouvrage de Patrick Haffner et Audrey Savouré-Soubelet, Les mammifères de tout poil : 90 clés pour comprendre :
«Les lapins sont-ils des rongeurs ?
A première vue, il est tentant de classer les lapins et les lièvres dans l’ordre des rongeurs. Leurs dentures se ressemblent beaucoup. On observe sur chaque mâchoire de grandes incisives terminées en biseau, pas de canine et un diastème (espace sans dent) entre les incisives et les prémolaires. Les deux groupes rongent certains de leurs aliments (racines, tubercules, écorces, plantes ligneuses). La confusion qui découle de ces analogies se retrouve d’ailleurs dans les noms que les colons européens ont pu donner à certaines espèces de mammifères d’Amérique du Sud ou d’Afrique australe qui leur évoquaient ceux de leur continent d’origine.
Ainsi, le mara de Patagonie (Dolichotis patagonum), gros rongeur sud-américain de la famille des caviidés, est aussi appelé lièvre de Patagonie. Ses grandes oreilles, sa queue courte et sa façon de s’asseoir sur ses grandes pattes arrière, l’avant du corps en appui sur ses pattes antérieures, y sont certainement pour beaucoup. En Afrique australe vit un rongeur de taille moyenne appelé lièvre sauteur du Cap (Pedetes capensis). Il diffère pourtant des lièvres par ses pattes avant très petites, sur lesquelles il ne prend que très rarement appui, et surtout par sa très longue queue. Il évoque en fait plutôt un petit kangourou, tant par sa silhouette que par son mode de locomotion (progression par bonds). La classification d’un rongeur des Andes de la famille des chinchillas, la viscache des montagnes (Lagidium viscacia), a fait l’objet de la plus grande confusion. En effet, le naturaliste Juan Ignacio Molina, un prêtre jésuite chilien réfugié en Italie, le décrivit en 1782 sous le nom de Lepus viscacia. Autrement dit, il classa par erreur cette espèce parmi les lièvres.
Un détail anatomique caractéristique distingue pourtant les lièvres des rongeurs : comme les lapins et les pikas,ils possèdent 4 incisives supérieures (contre 2 chez les rongeurs) . C’est la raison pour laquelle le zoologiste allemand Johan Friedrich Brandt créa pour eux en 1855 l’ordre des lagomorphes. La deuxième paire d’incisives, beaucoup plus petite, est située en arrière de la première. Ainsi, ces 4 incisives ne sont pas disposées sur une même rangée, comme c’est habituellement le cas. Ce caractère unique fait que les lagomorphes sont parfois aussi appelés « duplicidentés », les rongeurs étant alors des « simplicidentés ». Un autre caractère, moins visible, est l’absence d’os pénien (baculum) chez les mâles des lagomorphes, alors qu’il est présent chez la plupart des espèces de rongeurs .
Les pikas, les lapins et les lièvres ont été classés avec les rongeurs jusqu’au milieu du XIXe siècle à cause de leur grande ressemblance avec ces derniers. En fait, cette conception de la classification n’est pas si erronée.Des études génétiques récentes ont montré un lien de parenté étroit entre les lagomorphes et les rongeurs, de telle sorte qu’on les place aujourd’hui dans un même groupe taxonomique : les glires . »
En complément, voici d’autres sources qui décrivent les différences entre lagomorphes et rongeurs :
« Rongeurs et Lagomorphes sont deux ordres de Mammifères euthériens que l'on réunit, depuis Linné (1758), dans le superordre des Glires. Ces deux ordres ont très précocement divergé dans leur évolution à partir d'une souche commune qui se situe sans doute au Paléocène. Quelques caractères, et particulièrement cette aptitude tout à fait générale à ronger que l'on ne retrouve pas chez d'autres Mammifères, autorisent ce rapprochement entre les deux ordres. Si les Lagomorphes, ou Duplicidentés, ne comptent qu'une douzaine de genres (lièvres, lapins...), les Rongeurs, ou Simplicidentés, au contraire, sont extrêmement diversifiés (écureuils, rats, porcs-épics...) et présentent des adaptations très variées, de telle sorte qu'ils comptent à eux seuls plus d'espèces que tous les autres ordres de Mammifères réunis. Par ailleurs, certaines espèces, extrêmement prolifiques, possèdent un nombre considérable d'individus. On est, dans ces conditions, autorisé à considérer comme une remarquable réussite la longue histoire évolutive des Glires.
Caractères généraux
Les Rongeurs et les Lagomorphes ne comptent que des animaux de taille petite ou moyenne, le plus grand représentant actuel de cet ensemble, le cabiai (espèce sud-américaine), ne dépasse pas la dimension d'un gros chien.
L'appui des membres sur le sol est du type plantigrade ou semi-plantigrade. Les doigts sont au nombre de quatre ou cinq au membre antérieur, et de trois à cinq au membre postérieur. La dernière phalange des doigts et des orteils est toujours pourvue d'une griffe.
La lèvre supérieure et les narines constituent généralement chez les Glires une structure complexe : le rhinarium, dont les réalisations, très différenciées dans le détail, ont en commun la présence d'un profond sillon coupant de bas en haut la lèvre supérieure, très caractéristique (bec-de-lièvre). La prédominance de l'odorat sur les autres sens classe les Glires dans la catégorie des Mammifères macrosmatiques.
La denture chez les Lagomorphes et les Rongeurs possède trois caractères communs très nets :
– les incisives, en nombre réduit (aux deux mâchoires), sont des dents puissantes, de forme incurvée, à croissance continue, usées en biseau à leurs extrémités libres par un frottement quasi permanent des inférieures sur les supérieures ;
– les canines sont toujours absentes ;
– un grand espace libre, appelé barre ou diastème, sépare les incisives des dents jugales.
Mais, alors que les incisives sont toujours au nombre de deux en haut et en bas chez les Rongeurs, les Lagomorphes possèdent de plus une seconde paire d'incisives supérieures ; cette seconde paire, de dimension réduite, est placée en arrière de la première.
Le tube digestif comporte un estomac non compartimenté, et un cæcum, souvent très volumineux. La physiologie de la digestion est caractérisée par la cæcotrophie : les aliments parcourent deux fois consécutivement la totalité du tube digestif, et l'animal reprend, à leur sortie de l'anus, des pelotes ou cæcotrophes, qu'il avale, sans les mâcher. Cela permet sans doute de récupérer dans les fèces certaines vitamines élaborées au niveau du cæcum par les bactéries symbiotiques.
L'appareil reproducteur se signale par ses traits archaïques, surtout chez la femelle où l'utérus est toujours nettement bifide. Le placenta discoïdal est du type hémochorial. Chez le mâle, les testicules ne descendent, dans le cas le plus général, que provisoirement dans le scrotum pendant la période du rapprochement sexuel.
Chez la plupart des espèces, la fécondité est remarquable. La brièveté de la gestation, la précocité de la puberté, le grand nombre de jeunes par portée et la possibilité quasi permanente des fécondations en sont responsables. Cela, combiné à des facteurs écologiques périodiques, entraîne parfois pour certaines espèces des pullulements spectaculaires.
Les Lagomorphes
Le pelage des animaux de cet ordre (lièvres, lapins, pikas...) est constitué d'une fourrure abondante, faisant pour diverses espèces l'objet d'une exploitation pour la pelleterie. L'élevage a permis de sélectionner chez les lapins des races particulièrement intéressantes de ce point de vue. Certaines espèces de lièvres, dit variables, ont une robe blanche en hiver, fauve en été. Des expériences en laboratoire ont précisé que cette modification dépendait de la quantité de lumière à laquelle l'animal était exposé.
En plus du caractère dentaire déjà cité, les Lagomorphes se différencient aussi des Rongeurs vrais par le mouvement transversal de la mandibule, qui se combine au cours de la mastication au mouvement d'arrière en avant commun à tous les Glires. La cavité glénoïde est en conséquence élargie transversalement chez les seuls Lagomorphes pour permettre ce type de mouvement, qui leur est particulier.
La totalité des Lagomorphes actuels se répartit en deux familles. Celle des Leporidœ comporte une douzaine de genres parmi lesquels figurent les lièvres d'Europe (Lepus europaeus) et les lapins typiques du genre Oryctolagus. L'espèce O. cuniculus, originaire sans doute de la région méditerranéenne, a été domestiquée dès la fin des temps préhistoriques. La sélection aboutit aujourd'hui à reconnaître plus de cinquante races. La famille des Ochotonidœ est localisée dans le sud-est de la Russie, la plus grande partie du continent asiatique, l'Amérique du Nord (de la Californie à l'Alaska). »
Source : Encyclopédie Universalis
« Quelle est la différence entre un lagomorphe et un rongeur ?
Les lagomorphes se distinguent des rongeurs par leur denture et leur os pénien (os présent dans le pénis). Les lapins ne possèdent pas seulement deux dents de devant, mais aussi une paire d’incisives en arrière des deux incisives de la mâchoire supérieure. Elles constituent un vestige de l’évolution et n’ont plus d’utilité pour les lapins de notre époque. Les rongeurs, eux, ne possèdent qu’une seule incisive à croissance continue.
Le point commun entre ces deux ordres concerne la pousse continue des dents. Si les lapins ou les rongeurs n’usent pas correctement leurs dents, elles continuent de pousser et agressent la cavité buccale avec des ulcères à cause des dents qui se fichent dans les joues ou forment un arc de cercle au-dessus de la langue. Elles peuvent même atteindre les orbites. L’autre point commun concerne leur alimentation qui doit être riche en fibres. Cependant, les lagomorphes, contrairement aux rongeurs qui sont le plus souvent des animaux omnivores, sont des animaux dont l’alimentation doit être pauvre en protéines, céréales ou graines, et être constituée principalement de verdure et de végétaux. Les lapins risquent en effet de développer des bactéries dangereuses qui peuvent provoquer des diarrhées foudroyantes. »
Source : Comment bien choisir son rongeur ? Mirabelle C. Vomscheid
Bonne journée.
Nous trouvons la réponse à votre question dans l’ouvrage de Patrick Haffner et Audrey Savouré-Soubelet, Les mammifères de tout poil : 90 clés pour comprendre :
«
A première vue, il est tentant de classer les lapins et les lièvres dans l’ordre des rongeurs. Leurs dentures se ressemblent beaucoup. On observe sur chaque mâchoire de grandes incisives terminées en biseau, pas de canine et un diastème (espace sans dent) entre les incisives et les prémolaires. Les deux groupes rongent certains de leurs aliments (racines, tubercules, écorces, plantes ligneuses). La confusion qui découle de ces analogies se retrouve d’ailleurs dans les noms que les colons européens ont pu donner à certaines espèces de mammifères d’Amérique du Sud ou d’Afrique australe qui leur évoquaient ceux de leur continent d’origine.
Ainsi, le mara de Patagonie (Dolichotis patagonum), gros rongeur sud-américain de la famille des caviidés, est aussi appelé lièvre de Patagonie. Ses grandes oreilles, sa queue courte et sa façon de s’asseoir sur ses grandes pattes arrière, l’avant du corps en appui sur ses pattes antérieures, y sont certainement pour beaucoup. En Afrique australe vit un rongeur de taille moyenne appelé lièvre sauteur du Cap (Pedetes capensis). Il diffère pourtant des lièvres par ses pattes avant très petites, sur lesquelles il ne prend que très rarement appui, et surtout par sa très longue queue. Il évoque en fait plutôt un petit kangourou, tant par sa silhouette que par son mode de locomotion (progression par bonds). La classification d’un rongeur des Andes de la famille des chinchillas, la viscache des montagnes (Lagidium viscacia), a fait l’objet de la plus grande confusion. En effet, le naturaliste Juan Ignacio Molina, un prêtre jésuite chilien réfugié en Italie, le décrivit en 1782 sous le nom de Lepus viscacia. Autrement dit, il classa par erreur cette espèce parmi les lièvres.
Un détail anatomique caractéristique distingue pourtant les lièvres des rongeurs : comme les lapins et les pikas,
Les pikas, les lapins et les lièvres ont été classés avec les rongeurs jusqu’au milieu du XIXe siècle à cause de leur grande ressemblance avec ces derniers. En fait, cette conception de la classification n’est pas si erronée.
En complément, voici d’autres sources qui décrivent les différences entre lagomorphes et rongeurs :
« Rongeurs et Lagomorphes sont deux ordres de Mammifères euthériens que l'on réunit, depuis Linné (1758), dans le superordre des Glires. Ces deux ordres ont très précocement divergé dans leur évolution à partir d'une souche commune qui se situe sans doute au Paléocène. Quelques caractères, et particulièrement cette aptitude tout à fait générale à ronger que l'on ne retrouve pas chez d'autres Mammifères, autorisent ce rapprochement entre les deux ordres. Si les Lagomorphes, ou Duplicidentés, ne comptent qu'une douzaine de genres (lièvres, lapins...), les Rongeurs, ou Simplicidentés, au contraire, sont extrêmement diversifiés (écureuils, rats, porcs-épics...) et présentent des adaptations très variées, de telle sorte qu'ils comptent à eux seuls plus d'espèces que tous les autres ordres de Mammifères réunis. Par ailleurs, certaines espèces, extrêmement prolifiques, possèdent un nombre considérable d'individus. On est, dans ces conditions, autorisé à considérer comme une remarquable réussite la longue histoire évolutive des Glires.
Les Rongeurs et les Lagomorphes ne comptent que des animaux de taille petite ou moyenne, le plus grand représentant actuel de cet ensemble, le cabiai (espèce sud-américaine), ne dépasse pas la dimension d'un gros chien.
L'appui des membres sur le sol est du type plantigrade ou semi-plantigrade. Les doigts sont au nombre de quatre ou cinq au membre antérieur, et de trois à cinq au membre postérieur. La dernière phalange des doigts et des orteils est toujours pourvue d'une griffe.
La lèvre supérieure et les narines constituent généralement chez les Glires une structure complexe : le rhinarium, dont les réalisations, très différenciées dans le détail, ont en commun la présence d'un profond sillon coupant de bas en haut la lèvre supérieure, très caractéristique (bec-de-lièvre). La prédominance de l'odorat sur les autres sens classe les Glires dans la catégorie des Mammifères macrosmatiques.
La denture chez les Lagomorphes et les Rongeurs possède trois caractères communs très nets :
– les incisives, en nombre réduit (aux deux mâchoires), sont des dents puissantes, de forme incurvée, à croissance continue, usées en biseau à leurs extrémités libres par un frottement quasi permanent des inférieures sur les supérieures ;
– les canines sont toujours absentes ;
– un grand espace libre, appelé barre ou diastème, sépare les incisives des dents jugales.
Mais, alors que les incisives sont toujours au nombre de deux en haut et en bas chez les Rongeurs, les Lagomorphes possèdent de plus une seconde paire d'incisives supérieures ; cette seconde paire, de dimension réduite, est placée en arrière de la première.
Le tube digestif comporte un estomac non compartimenté, et un cæcum, souvent très volumineux. La physiologie de la digestion est caractérisée par la cæcotrophie : les aliments parcourent deux fois consécutivement la totalité du tube digestif, et l'animal reprend, à leur sortie de l'anus, des pelotes ou cæcotrophes, qu'il avale, sans les mâcher. Cela permet sans doute de récupérer dans les fèces certaines vitamines élaborées au niveau du cæcum par les bactéries symbiotiques.
L'appareil reproducteur se signale par ses traits archaïques, surtout chez la femelle où l'utérus est toujours nettement bifide. Le placenta discoïdal est du type hémochorial. Chez le mâle, les testicules ne descendent, dans le cas le plus général, que provisoirement dans le scrotum pendant la période du rapprochement sexuel.
Chez la plupart des espèces, la fécondité est remarquable. La brièveté de la gestation, la précocité de la puberté, le grand nombre de jeunes par portée et la possibilité quasi permanente des fécondations en sont responsables. Cela, combiné à des facteurs écologiques périodiques, entraîne parfois pour certaines espèces des pullulements spectaculaires.
Le pelage des animaux de cet ordre (lièvres, lapins, pikas...) est constitué d'une fourrure abondante, faisant pour diverses espèces l'objet d'une exploitation pour la pelleterie. L'élevage a permis de sélectionner chez les lapins des races particulièrement intéressantes de ce point de vue. Certaines espèces de lièvres, dit variables, ont une robe blanche en hiver, fauve en été. Des expériences en laboratoire ont précisé que cette modification dépendait de la quantité de lumière à laquelle l'animal était exposé.
En plus du caractère dentaire déjà cité, les Lagomorphes se différencient aussi des Rongeurs vrais par le mouvement transversal de la mandibule, qui se combine au cours de la mastication au mouvement d'arrière en avant commun à tous les Glires. La cavité glénoïde est en conséquence élargie transversalement chez les seuls Lagomorphes pour permettre ce type de mouvement, qui leur est particulier.
La totalité des Lagomorphes actuels se répartit en deux familles. Celle des Leporidœ comporte une douzaine de genres parmi lesquels figurent les lièvres d'Europe (Lepus europaeus) et les lapins typiques du genre Oryctolagus. L'espèce O. cuniculus, originaire sans doute de la région méditerranéenne, a été domestiquée dès la fin des temps préhistoriques. La sélection aboutit aujourd'hui à reconnaître plus de cinquante races. La famille des Ochotonidœ est localisée dans le sud-est de la Russie, la plus grande partie du continent asiatique, l'Amérique du Nord (de la Californie à l'Alaska). »
Source : Encyclopédie Universalis
« Quelle est la différence entre un lagomorphe et un rongeur ?
Les lagomorphes se distinguent des rongeurs par leur denture et leur os pénien (os présent dans le pénis). Les lapins ne possèdent pas seulement deux dents de devant, mais aussi une paire d’incisives en arrière des deux incisives de la mâchoire supérieure. Elles constituent un vestige de l’évolution et n’ont plus d’utilité pour les lapins de notre époque. Les rongeurs, eux, ne possèdent qu’une seule incisive à croissance continue.
Le point commun entre ces deux ordres concerne la pousse continue des dents. Si les lapins ou les rongeurs n’usent pas correctement leurs dents, elles continuent de pousser et agressent la cavité buccale avec des ulcères à cause des dents qui se fichent dans les joues ou forment un arc de cercle au-dessus de la langue. Elles peuvent même atteindre les orbites. L’autre point commun concerne leur alimentation qui doit être riche en fibres. Cependant, les lagomorphes, contrairement aux rongeurs qui sont le plus souvent des animaux omnivores, sont des animaux dont l’alimentation doit être pauvre en protéines, céréales ou graines, et être constituée principalement de verdure et de végétaux. Les lapins risquent en effet de développer des bactéries dangereuses qui peuvent provoquer des diarrhées foudroyantes. »
Source : Comment bien choisir son rongeur ? Mirabelle C. Vomscheid
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