conséquence d'une coupure d'électricité généralisée
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 11/09/2020 à 16h49
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Question d'origine :
Si l'électricité se trouvait durablement coupée à Lyon et dans sa région, l'alimentation en gaz continuerait-elle à fonctionner ? Et l'eau courante ? Pour combien de temps
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 16/09/2020 à 12h40
Bonjour,
Tout d’abord, veuillez nous excuser de cette réponse tardive.
Un black-out, s’il se produisait,aurait peu de chance de se limiter à notre région , le réseau électrique étant une immense toile déployée au niveau européen : ainsi, début 2019, la France est passée très près d’un black-out, du fait d’un « problème d’interconnexion entre l’Allemagne et l’Autriche. » Cette panne a eu un « effet domino », maîtrisé dans notre pays grâce à la réactivité du gestionnaire du réseau électrique et la collaboration d’une poignée d’industriels :
« A 21h02, RTE, le gestionnaire français du réseau électrique haute tension, a fait appel à six sites industriels gros consommateurs d’électricité qui ont immédiatement arrêté leurs installations. Cette mesure salutaire a diminué d’un seul coup la demande en électricité de 1500 MW (mégawatts), soit l’équivalent de la consommation de l’agglomération de Lyon en plein hiver.
Une première en France. Les industriels concernés ont pu redémarrer leur production au bout de 45 minutes, lorsque tout risque de "black-out" a été écarté. Au total, 22 sites très gourmands en électricité se sont portés volontaires pour "s’effacer" du réseau à tout moment en cas de besoin, en contrepartie de compensations financières.
L’interruptibilité n’avait encore jamais été utilisée en France, même pendant les pointes historiques de consommation électrique des hivers 2010, 2012 et 2018. »
(Source : bienpublic.com)
Selon le Bulletin des communes, des plans d’urgence et de sécurité sont prévus en cas de pénurie d’électricité :
« Pour continuer de fournir de l’électricité à tous les sites clés, Enedis applique une politique de sécurité très encadrée. Ce, en accord avec les préfectures. Ainsi, le distributeur veille à privilégier le réseau électrique des hôpitaux, ainsi que des maisons de retraite. Pour cela, il est capable d’intervenir rapidement sur leurs groupes électrogènes, si nécessaire. De plus, Enedis surveille aussi particulièrement les gymnases. Car ces lieux peuvent être amenés à accueillir un public important, en situation de crise. Pa conséquent, Enedis a scrupuleusement repéré les endroits les plus sensibles, afin de les sécuriser. Par exemple, la filiale d’EDF peut intervenir très vite sur les groupes électrogènes des hôpitaux. Au cas où une panne surviendrait. »
C’est donc au niveau national et non au niveau local que le plan de sécurité du Réseau de Transport d’Electricité est défini. Donc, une fois de plus, une soudaine pénurie d’électricité ne toucherait pas la région lyonnaise exclusivement.
Qu’en serait-il pour la distribution d’eau et de gaz ? Le site
centredecrise.be imagine une coupure d’électricité « de deux heures à plusieurs jours » en Belgique, mais dont certains éléments nous paraissent aisément extrapolables pour la France. L’impact potentiel d’un blackout y est classé par secteurs concernés, dont :
«La distribution d'eau
Suivant votre situation géographique, vous pourriez connaître une pression plus faible dans votre tuyauterie.
C’est seulement en cas de coupure de courant prolongée ou à certaines altitudes élevées que la distribution d’eau pourrait s’arrêter.
Dans certaines zones à faible altitude et en cas de fortes précipitations, l’arrêt des systèmes de pompages peut entraîner des inondations. Dans ces conditions, de l’eau provenant des égouts pourrait amener des conséquences en termes d’hygiène.
La distribution de gaz
Une interruption de courant à grande échelle et de longue durée n’a pas d'impact direct sur la distribution du gaz naturel ni sur la sécurité de l’infrastructure. L'utilisation de gaz naturel ne sera toutefois pas possible si votre appareil de cuisson ou de chauffage nécessite d’être alimenté en électricité. »
Si le réseau gazier ne nécessite pas d’électricité pour fonctionner, il faut tout de même préciser que cette source d’énergie ne représente que 14% de notre consommation nationale, et que l’approvisionnement en est fragile : en effet, il n’existe aucune production de gaz naturel en France, selon un rapport commandé en 2017 par le Ministère de l’économie et des finances :
« Cette demande en gaz est aujourd’hui exclusivement satisfaite par les importations: depuis l’arrêt en 2013 de la production de Lacq, il n’y a plus de production de gaz sur le sol national et la loi n°2017-1839 du 30 décembre 2017 mettant fin à la recherche et à l’exploitation des hydrocarbures, exclut à l’avenir une telle production.
[…]
Ce dernier schéma illustre le fait suivant: la dépendance totale de la France au gaz importé se double d’une fragilité supplémentaire due à sa position excentrée par rapport aux grands réseaux de transport européens. La France se trouvant pratiquement «en bout de chaîne», les aléas techniques ou géopolitiques et les éventuels ratés de la solidarité européenne en amont se répercutent immanquablement sur les quantités de gaz disponible aux frontières. »
Cela dit, selon l’hypothèse du maintien d’un approvisionnement en gaz, il serait alors possible de produire grâce à celui-ci de l’électricité :
« Les centrales à gaz jouent un rôle crucial pour l’ajustement de puissance au cours des périodes froides de l’hiver. Les graphiques ci-dessous représentent la puissance en GW fournie par les centrales à gaz, à gauche durant les semaines critiques du 15 au 28 janvier et, à droite, à titre de comparaison, du 9 au 22 avril 2017. On remarque notamment que, durant la «crise», la puissance s’est toujours maintenue au-dessus de 8 GW pour un parc installé de 11,7 GW.
Les centrales au gaz, et tout particulièrement les CCCG qui représentent plus de la moitié de la puissance installée de centrales au gaz, doivent donc disposer d’une priorité et d’un approvisionnement suffisant, puisque les périodes de froid sont également des périodes de tension pour le gaz en raison de sa part dans le chauffage. Or, les centrales à gaz ne sont pas prioritaires parmi les clients gaz, même si elles disposent d’une protection «officieuse», à savoir la nécessité de l’accord de RTE pour les interrompre. Ceci accroit donc le risque sur les ménages (pourtant considérés comme prioritaires). La part de l’électricité issue des centrales à gaz durant les périodes de tension (de l’ordre de 10% de la demande) illustre bien le risque qu’un manque d’approvisionnement en gaz de ces centrales pourrait faire courir au réseau électrique. A la différence de l’électricité, le gaz peut se stocker et les quantités de gaz à consommer par les centrales à gaz pour faire face aux périodes de forte demande peuvent être estimées (aux aléas météorologiques près) par RTE dans ses Bilans prévisionnels et ses analyses préalables au passage de l’hiver. Il serait donc en théorie possible d’évaluer les besoins en stockage des centrales à gaz et de participer au coût de ce stockage via le financement de la sécurisation du réseau électrique. »
De ce fait, un plan d’urgence basé sur les interactions entre les systèmes gazier et électrique a été mis en place en 2013 par le Ministère de l’écologie :
« Si l’événement est susceptible d’avoir une répercussion sur le système électrique, une coordination étroite entre système gaz et système électrique est mise en place en fonction du niveau de crise : à ce titre, les GRT gazier et électrique transmettent quotidiennement à l’autorité compétente une analyse de la situation, en coordination avec les fournisseurs d’énergie et les autres gestionnaires d’infrastructures gazières, à l’exception des entreprises locales de distribution (ELD).Une attention particulière est accordée aux délais maximum de transmission d’informations et à la fréquence de mise à jour de ces dernières. Ces mesures doivent être compatibles avec les contraintes propres aux mécanismes de flexibilité du gaz et de l’électricité, notamment sur les nominations et les interconnexions.
[…]
En cas de déclenchement du plan, la cellule de crise gaz se réunit sans délai sous la direction du directeur général de l’énergie et du climat, au ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie (MEDDE). En fonction de la nature de l’événement, les correspondants de crise désignés par les opérateurs gaziers et les organismes concernés participent à cette cellule de crise.La cellule est destinataire de toutes les informations de nature à lui permettre d’apprécier la situation et qui portent en particulier sur les éléments suivants :
- Prévisions pour lestrois prochains jours de la demande et de l’approvisionnement quotidien en gaz ;
- Flux quotidiens de gaz à tous les points d’entrée et de sortie transfrontaliers, ainsi qu’à tous les points qui relient une installation de production, une installation de stockage ou un terminal GNL au réseau, en millions de mètre cube par jour (Mm3/j) ;
- Période durant laquelle il est prévu que l’approvisionnement en gaz des clients protégés peut être assuré. »
Un blackout auraitdes conséquences beaucoup plus dramatiques sur la distribution d’eau . Selon un article du think tank Smart Grids, « Le captage, ou prélèvement, de l’eau peut se faire dans trois réserves différentes d’eau naturelle », les eaux souterraines, les eaux de surfaces captives ou en écoulement, les eaux de mer et les eaux saumâtres. Or, plus on creuse, plus on consomme d’énergie : « Une grande quantité d’électricité est nécessaire pour puiser l’eau et pour l’acheminer jusqu’à sa zone de stockage située en hauteur dans un château d’eau. Afin de réduire les coûts énergétiques liés à l’exploitation de l’installation, les pompes fonctionnent uniquement durant les heures creuses pour le système électrique. »
Sans compter que pomper de l’eau ne suffit pas pour la distribuer – il faut également la traiter pour la rendre consommable :
« Le traitement des eaux usées par la station d’épuration est très énergivore. Ainsi, un cinquième de la consommation d’électricité d’une commune est dédiée à ces installations (les surpresseurs utilisés pour l’aération des boues représentent jusqu’à 70 % de la consommation d’énergie). Les coûts d’énergie représentent environ 20 % des charges d’épuration des eaux usées. Cependant, différentes techniques peuvent être mises en œuvre pour optimiser leur efficacité énergétique et valoriser l’énergie alternative produite par ces réseaux. »
Pour aller plus loin :
- « Bilan prévisionnel de l’équilibre offre-demande d’électricité en France » édition 2019, document disponible sur rte-france.com
- Guillaume Bernard, « La dépendance à l’électricité : quels impacts sur nos modes de vie ? » Architecture, aménagement de l’espace, 2017, consultable sur cnrs.fr
- Odile Romelot, « Ce qu'il se passerait en cas de panne d'électricité à très grande échelle », sur Slate
- « La dépendance énergétique de la France en 2030 : quelles nouvelles zones d’intérêts et quelles conséquences pour la Défense ? », sur geostrategia.fr
Bonne journée.
Tout d’abord, veuillez nous excuser de cette réponse tardive.
Un black-out, s’il se produisait,
« A 21h02, RTE, le gestionnaire français du réseau électrique haute tension, a fait appel à six sites industriels gros consommateurs d’électricité qui ont immédiatement arrêté leurs installations. Cette mesure salutaire a diminué d’un seul coup la demande en électricité de 1500 MW (mégawatts), soit l’équivalent de la consommation de l’agglomération de Lyon en plein hiver.
L’interruptibilité n’avait encore jamais été utilisée en France, même pendant les pointes historiques de consommation électrique des hivers 2010, 2012 et 2018. »
(Source : bienpublic.com)
Selon le Bulletin des communes, des plans d’urgence et de sécurité sont prévus en cas de pénurie d’électricité :
« Pour continuer de fournir de l’électricité à tous les sites clés, Enedis applique une politique de sécurité très encadrée. Ce, en accord avec les préfectures. Ainsi, le distributeur veille à privilégier le réseau électrique des hôpitaux, ainsi que des maisons de retraite. Pour cela, il est capable d’intervenir rapidement sur leurs groupes électrogènes, si nécessaire. De plus, Enedis surveille aussi particulièrement les gymnases. Car ces lieux peuvent être amenés à accueillir un public important, en situation de crise. Pa conséquent, Enedis a scrupuleusement repéré les endroits les plus sensibles, afin de les sécuriser. Par exemple, la filiale d’EDF peut intervenir très vite sur les groupes électrogènes des hôpitaux. Au cas où une panne surviendrait. »
C’est donc au niveau national et non au niveau local que le plan de sécurité du Réseau de Transport d’Electricité est défini. Donc, une fois de plus, une soudaine pénurie d’électricité ne toucherait pas la région lyonnaise exclusivement.
Qu’en serait-il pour la distribution d’eau et de gaz ? Le site
centredecrise.be imagine une coupure d’électricité « de deux heures à plusieurs jours » en Belgique, mais dont certains éléments nous paraissent aisément extrapolables pour la France. L’impact potentiel d’un blackout y est classé par secteurs concernés, dont :
«
Suivant votre situation géographique, vous pourriez connaître une pression plus faible dans votre tuyauterie.
C’est seulement en cas de coupure de courant prolongée ou à certaines altitudes élevées que la distribution d’eau pourrait s’arrêter.
Dans certaines zones à faible altitude et en cas de fortes précipitations, l’arrêt des systèmes de pompages peut entraîner des inondations. Dans ces conditions, de l’eau provenant des égouts pourrait amener des conséquences en termes d’hygiène.
Une interruption de courant à grande échelle et de longue durée n’a pas d'impact direct sur la distribution du gaz naturel ni sur la sécurité de l’infrastructure. L'utilisation de gaz naturel ne sera toutefois pas possible si votre appareil de cuisson ou de chauffage nécessite d’être alimenté en électricité. »
Si le réseau gazier ne nécessite pas d’électricité pour fonctionner, il faut tout de même préciser que cette source d’énergie ne représente que 14% de notre consommation nationale, et que l’approvisionnement en est fragile : en effet, il n’existe aucune production de gaz naturel en France, selon un rapport commandé en 2017 par le Ministère de l’économie et des finances :
« Cette demande en gaz est aujourd’hui exclusivement satisfaite par les importations: depuis l’arrêt en 2013 de la production de Lacq, il n’y a plus de production de gaz sur le sol national et la loi n°2017-1839 du 30 décembre 2017 mettant fin à la recherche et à l’exploitation des hydrocarbures, exclut à l’avenir une telle production.
[…]
Ce dernier schéma illustre le fait suivant: la dépendance totale de la France au gaz importé se double d’une fragilité supplémentaire due à sa position excentrée par rapport aux grands réseaux de transport européens. La France se trouvant pratiquement «en bout de chaîne», les aléas techniques ou géopolitiques et les éventuels ratés de la solidarité européenne en amont se répercutent immanquablement sur les quantités de gaz disponible aux frontières. »
Cela dit, selon l’hypothèse du maintien d’un approvisionnement en gaz, il serait alors possible de produire grâce à celui-ci de l’électricité :
« Les centrales à gaz jouent un rôle crucial pour l’ajustement de puissance au cours des périodes froides de l’hiver. Les graphiques ci-dessous représentent la puissance en GW fournie par les centrales à gaz, à gauche durant les semaines critiques du 15 au 28 janvier et, à droite, à titre de comparaison, du 9 au 22 avril 2017. On remarque notamment que, durant la «crise», la puissance s’est toujours maintenue au-dessus de 8 GW pour un parc installé de 11,7 GW.
Les centrales au gaz, et tout particulièrement les CCCG qui représentent plus de la moitié de la puissance installée de centrales au gaz, doivent donc disposer d’une priorité et d’un approvisionnement suffisant, puisque les périodes de froid sont également des périodes de tension pour le gaz en raison de sa part dans le chauffage. Or, les centrales à gaz ne sont pas prioritaires parmi les clients gaz, même si elles disposent d’une protection «officieuse», à savoir la nécessité de l’accord de RTE pour les interrompre. Ceci accroit donc le risque sur les ménages (pourtant considérés comme prioritaires). La part de l’électricité issue des centrales à gaz durant les périodes de tension (de l’ordre de 10% de la demande) illustre bien le risque qu’un manque d’approvisionnement en gaz de ces centrales pourrait faire courir au réseau électrique. A la différence de l’électricité, le gaz peut se stocker et les quantités de gaz à consommer par les centrales à gaz pour faire face aux périodes de forte demande peuvent être estimées (aux aléas météorologiques près) par RTE dans ses Bilans prévisionnels et ses analyses préalables au passage de l’hiver. Il serait donc en théorie possible d’évaluer les besoins en stockage des centrales à gaz et de participer au coût de ce stockage via le financement de la sécurisation du réseau électrique. »
De ce fait, un plan d’urgence basé sur les interactions entre les systèmes gazier et électrique a été mis en place en 2013 par le Ministère de l’écologie :
« Si l’événement est susceptible d’avoir une répercussion sur le système électrique, une coordination étroite entre système gaz et système électrique est mise en place en fonction du niveau de crise : à ce titre, les GRT gazier et électrique transmettent quotidiennement à l’autorité compétente une analyse de la situation, en coordination avec les fournisseurs d’énergie et les autres gestionnaires d’infrastructures gazières, à l’exception des entreprises locales de distribution (ELD).Une attention particulière est accordée aux délais maximum de transmission d’informations et à la fréquence de mise à jour de ces dernières. Ces mesures doivent être compatibles avec les contraintes propres aux mécanismes de flexibilité du gaz et de l’électricité, notamment sur les nominations et les interconnexions.
[…]
En cas de déclenchement du plan, la cellule de crise gaz se réunit sans délai sous la direction du directeur général de l’énergie et du climat, au ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie (MEDDE). En fonction de la nature de l’événement, les correspondants de crise désignés par les opérateurs gaziers et les organismes concernés participent à cette cellule de crise.La cellule est destinataire de toutes les informations de nature à lui permettre d’apprécier la situation et qui portent en particulier sur les éléments suivants :
- Prévisions pour les
- Flux quotidiens de gaz à tous les points d’entrée et de sortie transfrontaliers, ainsi qu’à tous les points qui relient une installation de production, une installation de stockage ou un terminal GNL au réseau, en millions de mètre cube par jour (Mm3/j) ;
- Période durant laquelle il est prévu que l’approvisionnement en gaz des clients protégés peut être assuré. »
Un blackout aurait
Sans compter que pomper de l’eau ne suffit pas pour la distribuer – il faut également la traiter pour la rendre consommable :
«
- « Bilan prévisionnel de l’équilibre offre-demande d’électricité en France » édition 2019, document disponible sur rte-france.com
- Guillaume Bernard, « La dépendance à l’électricité : quels impacts sur nos modes de vie ? » Architecture, aménagement de l’espace, 2017, consultable sur cnrs.fr
- Odile Romelot, « Ce qu'il se passerait en cas de panne d'électricité à très grande échelle », sur Slate
- « La dépendance énergétique de la France en 2030 : quelles nouvelles zones d’intérêts et quelles conséquences pour la Défense ? », sur geostrategia.fr
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